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Les visages de Victoria Bergman tome 1 sur 3
EAN : 9782330009854
474 pages
Actes Sud (02/10/2013)
  Existe en édition audio
3.68/5   461 notes
Résumé :
La psychothérapeute Sofia Zetterlund suit deux patients particulièrement difficiles : Samuel Bai, un ancien enfant-soldat de la Sierra Leone et Victoria Bergman, une femme profondément meurtrie par un violent traumatisme d'enfance. Tous deux présentent des signes de personnalités multiples.
Un jeune garçon est retrouvé mort derrière des buissons, près d'une bouche de métro, le corps momifié et sauvagement mutilé. Pour l'inspecteur Jeanette Kihlberg, l'enquête... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (93) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 461 notes
3 étoiles parce qu'un brin frustrée de devoir lire le T.2 alors que je ne savais pas que je m'embarquais dans une trilogie. Mais bon, c'est ainsi,
Toujours intéressant de voir ce duo d'auteurs écrire aussi bien sur des personnages féminins avec sensibilité, compréhension et sympathie. Un roman venu du froid qui n'est pas très joyeux, celui-ci est complètement dans la tradition du roman suédois: noir, sombre, glaçant. On retrouve des enfants, mutilés, martyrisés, émasculés, des enfants sans nom et sans visage, des enfants venus d'ailleurs. C'est avec ces malheureuses victimes que je rencontre Jeanette Kihlberg, enquêtrice sur cette affaire des plus compliquées. Jeanette qui doit travailler plus fort et plus durement dans ce monde d'homme qu'est la police suédoise, et qui de surcroit, voit son mariage battre de l'aile. Et l'autre personnage féminin, Sofia Zutterlund, psychologue, qui suit des patients assez particuliers: un enfant soldat et justement Victoria Bergman.
Les thèmes abordés sont durs, abjects, avilissants: trafics d'enfants, enfants soldat, pédophilie... toute cette ignominie m'a étouffée et mise à mal. Ouf. C'est enrageant ! On se demande jusqu'où l'humain peut aller dans le monstrueux et souvent sans ressentir de culpabilité.
Bref, comme je suis très curieuse et comme ce tome ne se termine pas, je veux connaitre ce qui arrivera et je plongerai avec une hâte perverse dans le T.2 de "Les Visages de Victoria Bergman" intitulé "Trauma".

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Un roman venu du froid écrit à quatre mains. 2 garçons qui écrivent sur des personnage de femmes, intéressantes, complexes.
Intriguant car leur écriture est néanmoins très féminine, pleine de sensibilité et chargée en émotion.

Ce roman très noir et très sombre ne respire pas le bonheur. Ni la joie. Normal c'est un bouquin suédois.
Non je cherchais pas la rime mais c'est plutôt juste.

Ce n'est pas le meilleur de l'espèce humaine que les auteurs nous dépeignent.
Les femmes sont perturbées, souffrent de solitude, d'abandon, de trahison.
Et les mecs en prennent pour leur grade, ils sont lâches, menteurs, pervers et veules.

Évidemment ce n'est pas tendre : Il est question de tortures, de pédophilie, de traumatismes et de schizophrénie.

On sent malheureusement assez vite le retournement de situation malgré l'habilité des auteurs de l'agrémenter de nouveaux détails et de l'écrire avec talent. Ils nous immergent avec précision dans le cerveau d'une schizophrène et déploient des ressorts narratifs intéressants.
Mais le bouquin est lent. Et autant le personnage de Jeannette, la fliquette, est passionnante autant celui de la psy est plutôt fade. Paradoxal car c'est plus sur cette dernière que l'intrigue tourne. Logique vu le pitch. Mais dommage.

Il faut préciser que ce bouquin s'arrête sur un cliffhanger et qu'il faudra lire le deuxième volume pour y trouver les réponses. Un poil frustrant. Il faudra donc le juger à l'aune du tome 2.
2,5/5
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A Stockholm, le corps martyrisé, momifié et émasculé d'un jeune garçon est retrouvé dans un fourré près d'une station de métro. Visiblement d'origine étrangère, il est difficilement identifiable et ne semble pas avoir été signalé comme disparu. Pour l'inspectrice Jeanette Kihlberg, l'affaire est une impasse. Elle a beau chercher dans tous les sens, aucune piste sérieuse ne s'offre à elle. D'autres cadavres sont découverts, toujours de jeunes garçons, toujours des étrangers. Jeanette s'investit à fond et sa vie familiale en pâtit, son fils et son mari lui reprochant ses absences répétées. En se penchant sur le cas d'un père incestueux et pédophile, la policière entre en contact avec Sofia Zetterlund, la psychothérapeute qui l'a évalué. D'abord réticente, la jeune femme finit par accepter de coopérer avec la police, bien qu'elle soit très occupée avec deux cas très sérieux de personnalités multiples, Samuel Baï, un ex enfant-soldat du Sierra Leone et Victoria Bergman, une jeune femme très perturbée qui a subi les assauts de son père durant toute son enfance.

Torture, pédophilie, meurtres, inceste, enfants soldats, viols, folie...les auteurs n'y sont pas allés de main morte pour concocter cette histoire sombre, voire glauque qui explore la psychologie humaine et les profondeurs du mal. C'est d'ailleurs cette dimension psychologique qui fait l'originalité et l'intérêt de ce polar par ailleurs classique avec ses morts en série et sa policière qui tente en vain de concilier travail et vie privée.
Quoi qu'il en soit, cet univers torturé est une bonne surprise, au suspens bien mené et, si du côté des forces de l'ordre on reste dans le prévisible, la personnalité ambiguë de la psychologue intrigue et interroge.
Le livre se termine dans la tension et l'obligation de lire la suite dans les plus brefs délais.
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En littérature rien n'arrive par hasard. Il y a toujours des échos, des appels, des connexions, des fils invisibles qui nous mènent vers un ouvrage.

J'avais juste terminé une série télévisée sur la thématique des troubles dissociatifs de la personnalité, alors Persona, qui dormait dans ma PAL s'est imposé sans grandes difficultés.

Il y a quelque chose d'assez vertigineux chez cet auteur (ces auteurs). Avec une grande virtuosité narrative il se livre à un joli numéro d'équilibriste, partant d'un personnage en apparence anodin à une construction complexe, surprenante et originale.

Entre le noir de l'encre et le blanc de la page, toute couleur est à réinventer.
Ici la couleur maîtresse c'est le noir très sombre gorgé de violence.
Le cri de la vengeance et de la rage.

L'écriture à 4 mains est doublement puissante et électrisante, elle sublime le malaise qui s'installe au fil des pages.
Axl Sund sait jouer avec les silences et les ellipses pour mieux faire surgir la vérité de ses personnages et parallèlement c'est également un roman déflagration où parfois les thèmes de traumatismes liés aux abus s'entrechoquent à la manière d'une volée de cloches superbement dissonantes.

Avec le premier de la trilogie extrêmement perturbant, sombre, rageur et addictif je renoue en force avec ce qu'il y a de mieux dans les polar suédois.

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Les auteurs (car il s'agit bien d'une écriture à quatre mains) n'y vont pas de main morte, dans un roman venu du froid (Suède) : Les thèmes abordés sont tout à fait dans l'actualité, tels la pédophilie, , l'enlèvement et l'esclavage des enfants immigrés sans parents, les enfants soldats en Sierra Leone, etc.
De plus, les scènes concernant ces crimes sont exposées de façon très réaliste et on se demande parfois quel type de livre on est en - train de lire.
L'histoire tourne autour de la découverte de corps martyrisés et émasculés de jeunes garçons, que l'on ne trouve pas comme signalés disparus.
Ce genre d'affaires n'est pas courant dans la région et Jeanette Kihlberg, policière locale, va chercher avec sa maigre équipe à élucider le mystère.
Elle va essayer de rencontrer des enfants victimes de pédophilie ou d'inceste, puis une psychothérapeute qui les suit, sofia Zetterlund.
Toutes les deux avec chacune leurs préoccupations personnelles, vont confronter leurs avis, leurs idées pour essayer d'avancer dans cette énigme.

Ce livre est bien plus qu'un simple polar, qu'une simple enquête policière. Il intègre de nombreuses références psychologiques et sociologiques liées à notre époque. (Aussi bien au niveau des guerres que de l''immigration mais aussi du burn-out des couples qui ont du mal à trouver leur équilibre...)

Bref, le texte est intense et riche en données. Mais on se prend facilement à la lecture et au style simple.
Comme ce volume se révèle être le premier tome d'une trilogie, je suis donc condamné à me procurer les deux suivants.
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
30 décembre 2013
Premier tome d’une trilogie intitulée Les visages de Victoria Bergman, ce thriller fait partie de nos belles découvertes de fin d’année.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Épigraphe :
Ambre est notre vie. Profonde la déception innée -- qui fait éclore tant de légendes dans les forêts de Scandinavie -- morne se consume dans notre coeur le feu affamé. Beaucoup se font les charbonniers de leur propre coeur : infirmes à force de rêveries, ils posent l'oreille sur la meule et l'écoutent s'éteindre en sifflant. ( Harry Martinson, "Même les orties fleurissent")
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Elle ne doit pas dévoiler à Jeanette sa part d’ombre. Elle est forcé de la refouler: Jeanette ne doit jamais rencontrer Victoria Bergman.
Mais Victoria et elle sont enchaînées ensemble comme deux soeurs siamoises et par là aussi dépendent l’une de l’autre.
Elles partagent le même coeur et le sang qui circule dans leurs veines est le même. Mais quand Victoria méprise sa faiblesse, elle admire Victoria pour sa force - avec l’admiration de l’esclave pour le maître.
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Stockholm est infidèle comme une catin. Depuis le XIe siècle, elle baigne dans ses eaux saumâtres et aguiche le passant avec ses îles et ses îlots, son air innocent. Elle est aussi belle que trompeuse et son histoire est jalonnée de bains de sang, d'incendies et d'excommunications.
Et de rêves brisés.
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Elle passe les mains sur la surface lisse du bois, songe au temps qui a passé sur ces planches, à toutes les mains qui les ont touchées, polies, en ont effacé toutes les aspérités. Comme si rien ne pouvait plus les atteindre.
Elle voudrait être comme ce bois, aussi intouchable.
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Elle a sommeil mais, en son for intérieur, elle a compris depuis longtemps qu'elle ne pourra jamais s'endormir assez profondément pour s’échapper. Sa tête est comme une lampe allumée oubliée dans une maison silencieuse et sombre.
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