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Trilogie du Minnesota (Vidar Sun... tome 2 sur 3
EAN : 9782757832097
183 pages
Points (21/11/2013)
3.18/5   22 notes
Résumé :
"Et si c'était lui, le mort et les autres, les vivants? Et qu'il ne pouvait pas les voir parce qu'il se trouvait déjà de l'autre côté du mur invisible de la mort Seuls les morts ne rêvent pas. C'était peut-être pour ça qu'il ne voyait pas d'autre être humain qu'un Indien dans de vieux vêtements ? Parce que Lance était mort et l'Indien aussi, et que les morts ne voyaient que les morts..."
V. S.


Un roman envoûtant sur la solitude et le p... >Voir plus
Que lire après Minnesota, tome 2 : Seuls les morts ne rêvent pasVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Dans ce deuxième volet de la trilogie, Lance, policier rural du Minnesota, va à la chasse avec son frère Andy.

La traque du cerf n'est toutefois pas sa seule préoccupation, car il est obsédé par un meurtre qui a eu lieu au bord du lac. Il est tourmenté, car ses soupçons se portent sur son propre frère. Et ils sont à la chasse ensemble, armés, embusqués, mais jusqu'à quel point peuvent-ils se faire confiance ?

Passionné d'histoire, Lance s'intéresse aussi aux aventures de l'ancêtre de la famille, le premier à s'installer dans la région. En parallèle à la chasse, on apprendra ce qui s'est passé la nuit de l'arrivée du pionnier, qui est aussi la nuit où a disparu l'Indien Swamper Caribou. Était-ce le début d'une malédiction familiale ?

Un court roman mêlant nature sauvage, rêves amérindiens et crimes à résoudre.
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Seuls les morts ne rêvent pas est le tome deux de la Trilogie du Minnesota.

Lance Hansen, policier des forêts, a découvert le corps au visage massacré d'un jeune kayakiste norvégien Georg Lofthus. Il soupçonne fortement son frère Andy, qu'il a aperçu à proximité des lieux du meurtre, et qui dans sa jeunesse a fait preuve d'une rare violence à l'égard de Clayton Miller, jeune homme qui avait le malheur de tricoter ses écharpes lui-même et donc supposé homosexuel.

Lorsque le F.B.I. découvre que la victime avait des relations homosexuelles avec son ami d'enfance, un temps soupçonné, la conviction de Lance est renforcée.

Cependant, Lenny Diver, jeune indien accro à la méthamphétamine, est en prison pour ce meurtre, en attente d'être jugé. Il a le malheur d'être indien (l'analyse des traces de sang a permis d'isoler du sang autochtone), de ne pas avoir d'alibi, et d'avoir laissé ses empreintes sur la batte de base-ball qui a servi au meurtre, batte qui porte cependant les initiales A.H.

Enfin,Lance a découvert, à la lecture du journal d'une de ses ancêtres, la très grande probabilité d'une ascendance indienne de sa famille , et donc de son frère Andy.

Parallèlement à ce drame, le premier tome de la Trilogie du Minnesota a vu Lance Hansen faire le lien entre la disparition inexpliquée de Swamper Caribou en 1892 et l'arrivée d'un de ses ancêtres dans la région, retrouvé lui mystérieusement blessé par des coups de couteaux.

Lance Hansen appartient-il à une famille de meurtriers ?

Ce tome correspond à une période de temps très courte, celle pendant laquelle Lance et Andy chassent le cerf dans la forêt, comme tous les ans, pendant quelques week-ends mais narre aussi le drame qui s'est noué dans cette même forêt en 1892.

Il commence dans la forêt et finira dans la forêt.

Après un bref rappel du premier tome, nous plongeons avec Vidar Sundstol dans une atmosphère particulièrement oppressante ; Lance et Andy sont armés, à distance l'un (le rabatteur) de l'autre (le tireur). Ils chassent le cerf, mais c'est une bataille sans merci qui se met en place.

Il fait très froid, la pluie va se transformer en glace, Lance va perdre peu à peu son repère principal (le Lac Supérieur).

Il s'agit de cauchemars éveillés, oppressants, de deux huis-clos entre deux personnes qui se répètent à plus d'un siècle de distance. L'incommunicabilité est reine, Lance et Andy ne communiquent qu'en faisant vibrer leurs téléphones portables. L'ancêtre de Lance et Andy et Swamper Caribou ne communiquent que par signes.

Si cette partie de la Trilogie du Minnesota est très différente dans la construction du premier tome (beaucoup plus classique), et pourrait désorienter, le cheminement mental de Lance Hansen, partagé entre la loyauté envers sa famille et la loyauté envers son métier, entre la peur qu'il éprouve et le sentiment de puissance qu'il ressent en ayant dans la ligne de mire de son fusil son frère Andy, le chaos dans son esprit, éléments qui constituent la trame de ce récit, sont rendus d'une manière particulièrement saisissante, dans un cadre qui joue un rôle important, tant sur le plan de la nature, omniprésente, que sur le plan de l'histoire, faite d'hommes et de femmes courageux mais meurtriers ?, en tout cas pleinement humains.
Lien : http://occasionlivres.canalb..
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"Et s'il suivait l'homme pour voir dans quelle direction il allait ? Peut-être sortait-il du terrain de cette battue ?"
un peu plus loin...
"D'ailleurs, comment savoir s'il s'agissait d'un homme ? la vision avait été si fugitive. Cela dit, qu'est ce qu'une femme serait venue faire ici ?"
encore un peu plus loin...
"D'ailleurs, pourquoi y avait-il une enclave de forêt ancienne par ici ?"
Plus loin, mais tant que ça...
"Que Faire ?"
Alors là, vraiment très près ...
"Andy avait compris qui s'était introduit dans son chalet cet été et que son frère lui cachait quelque chose, mais quoi ?

C'est le livre des questions, Et ça continue comme ça jusqu'à la page 105. Et là je ne me suis plus posée la question : Que faire ? j'ai refermé le livre.
Il faut dire que j'étais déjà passée par :
"ces grands sapins (qui) semblaient appartenir à une autre époque - c'était bien le cas. Ils avaient dû prendre racine vers la fin du dix-neuvième siècle, des pousses frêles dans une forêt qui n'avait jamais été entrenue. Ils étaient toujours là, ces mêmes arbres , seulement plus grands, flirtant avec le ciel, mesurant le temps qui s'était écoulé."
et j'étais épuisée de traverser ces espaces de "mollitude".

Ou le livre est bon, ou c'est moi qui n'ai pas su le lire.
Bonne fille, je vais je vais choisir la deuxième option.




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Le titre en lui-même est sublime. Il est de plus parfaitement justifié par le cours de la narration.
A une époque où il est extrêmement facile d'écrire des suites parce que le premier tome a eu un gros succès, cette trilogie échappe – je l'espère – à la règle en constituant un tout en elle-même.
Ce qui fait sa singularité est le changement entre les deux tomes. le premier montrait un foisonnement de personnages autour de l'enquête, entre policiers locaux et agents du FBI, sans oublier l'enquêteur venu de Norvège, autant celui-ci se recentre sur Andy et Lance, les deux frères, partis à la chasse au cerf comme tous les ans depuis plus de vingt ans en ce mois de novembre. Lance suspecte son frère d'avoir tué le jeune norvégien, il le suspecte aussi de savoir que Lance sait qu'il l'a tué. Mais que sait Andy, exactement ?
Nous ne le savons pas, et là est le tour de force de ce roman, d'utiliser un narrateur à la troisième personne tout en gardant le point de vue de Lance, quoi qu'il advienne. Et pour caractériser Lance, nous avons ses paroles, ses pensées, mais aussi ses actes et les trop rares paroles de son frère. Tout l'art de la narration est là, dans ce huit-clos à ciel ouvert.
Puis une autre voix s'élève, dans des chapitres en italique. Celle d'un jeune norvégien qui traverse la forêt au début du siècle dernier pour rejoindre son oncle et sa tante, et qui manque de mourir de froid. Celle d'un jeune homme très croyant qui se demande s'il va s'en sortir et vivre la vie dont il rêvait, avec son propre bateau et de la soupe à manger en abondance tous les soirs. Celle d'un homme qui sait ce qui est arrivé à Swamper Carribou, l'indien Ojibwa porté disparu dont la mort n'a jamais été élucidé.
Dans une nature qui semble paisible, Lance cherche la vérité sur lui-même, sur son frère et se retrouve à nouveau confronté à un choix, lui qui a tant de mal à porter celui qu'il a déjà fait dans le tome précédent. Je n'aime pas les scènes de violence, et dans ce livre, deux scènes sont particulièrement choquantes, y compris la façon dont les personnages réagissent à leur propre violence. Je n'ai pas du tout apprécié ces scènes mais, contrairement à d'autres scènes du même genre, je ne vois absolument pas comment elles auraient pu être écrites autrement, tant elles nous en apprennent sur la personnalité de leurs auteurs.
Plus qu'un tome, et je saurai le fin mot de cette trilogie.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Mais quelle idée ai je eu !
Chercher à découvrir une trilogie qui se passe au Minnesota, moi qui ne lit presque jamais rien sur l'Amérique, sous le prétexte que ces romans sont écrits par un norvégien !
Cette deuxième partie, en plus nous retrace pendant presque 200 pages, une partie de chasse accompagnée d'apparitions fantasmagoriques !
Et bien sûr la chasse, de même que le fantastique, ce ne sont pas vraiment mon truc !
Huis clos étouffant entre deux frères qui ne se parlent même pas alors imaginez l'ambiance et pourtant nous parcourons la forêt, la grande forêt à la recherche d'un cerf ou d'une vérité !
Je ne suis pas emballée par cette promenade ou plutôt expédition dans les bois proches du Canada, même si je reconnais avoir frissonné, ressenti les changements de température comme jamais je n'ai pu les imaginer. Ce souci du détail qui permet de voir l'eau se transformer en verglas est très impressionnant. Mais il n'empêche qu'hormis ces descriptions incroyables, je me suis assoupie au milieu de ces bouleaux ....
Le troisième volume attend dans mes étagères, je vais enchainer de suite car sinon je ne suis pas très sûre d'avoir envie de retourner de l'autre côté de l'Atlantique, dans ce coin perdu !
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critiques presse (1)
LeFigaro
26 avril 2012
Voici une tragédie par moins quinze, une fable sobre et grandiose vêtue de Gore-Tex. Le talent y éclate à chaque page, serein, inclassable, évident. Ce lyrisme retenu frappe comme une flèche en plein cœur de la cible.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Il savait mieux que quiconque que rêver est essentiel à la vie. Il souffrait terriblement de ne plus rêver. Davantage même que de ne pas avoir de contact physique avec quelqu’un. (Grasset, p.135)
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Sa bouche est grande ouverte, ses yeux révulsés. Mais j’arrête pas. Je veux le tuer. Ça fait du bien de tuer. Et ne pas être tué, c’est encore mieux.
(Grasset, p. 158)
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Il va donc revenir ici, pour nous juger tous, qu'on soit vivants ou morts. Mais où, sur terre, trouvera t il les morts ? Jésus va t il ouvrir les tombes ? Chaque tombe sur tous les cimetieres du monde entier ? Il trouvera plus que des squelettes ou des cadavres à moitié pourris. Si c'est comme ça, le jour de la résurrection, ça va pas sentir bon. Et ça sera pas beau à voir.
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Et puis cette langue où je comprends que dalle. A part quelques mots, yes, now, ticket, dollar, food, train, rom, water. La lune, ça se dit mon. Et pourtant c'est la même que par chez nous.
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Personne ne sait ce que cela signifie d'être mort. Personne ne sait où sont les morts.
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Oslo Bokfestival 2011: Krimforfattere i diskusjon
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