On retrouve, délié en prose, des thèmes chers à
Supervielle qui faisaient vers.
Autobiographie traversée par le passage, les marques du temps, où il flotte comme un air de fables au long du récit, dans un style un peu incolore mais léger, aérien et toujours juste : c'est que sa voix préférée le peu pertinent au beaucoup qui produit trop de de déchets.
Supervielle se surplombe sans arrêt et son introspection aussi est poétique, qu'il traite des traversées maritimes, de son enfance, des bovins ou de la guerre. Belle distance avec lui-même.
Nous sommes un corps pensant et / ou un esprit incarné semble nous dire le poète avec brio et incrédulité.