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Critique de Tbilissi


Cet album suit directement le précédent (Runa) sans ellipse : Gandalf-le-fou cherche à effacer les traces des festivités sanglantes du Sumarblôt, tandis que Thorgal vogue sur les mers, affublés d'accolytes rivaux, à la recherche d'Aaricia, enlevée par Moldi-le-furieux et Runa, la skjalmö de l'épisode précédent.
L'histoire est riche en rebondissements et en action, et pourtant tout sonne creux. Thorgal semble lobotomisé par son amour pour Aaricia, on lui a connu des heures plus glorieuses, et les "super méchants" que sont les Berserkers s'avèrent vite plus empotés que dangereux, plus ridicules et inefficaces qu'effrayants.
Des jurons tels "par les mamelles blêmes de la déesse Hel" ou "par les fausses plumes noires de l'aigle Thiassi" sonnent anachroniques et contribuent à éloigner le ton de cet album de la série originale.
Quelques lueurs, avec Hiérulf qui sort de son habituel rôle diplomatique, et Nigürd dit "Ratatösk" dont l'évolution, quoique très cliché, apporte un peu d'intérêt à l'histoire.
C'est également lors de cet histoire qu'Aaricia est officiellement promise à Thorgal par son père (bien qu'à contre-coeur! ), et ça mon côté fleur-bleue a adoré!
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