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EAN : 9782264065612
480 pages
10-18 (16/06/2016)
3.81/5   136 notes
Résumé :
Pilules rouges, vertes ou jaunes. Pilules pour s'évader, dormir, maigrir, ou rester jeune. De l'alcool pour les avaler. Du sexe. Voici le monde cruel de la Vallée des poupées.
Anne, Neely et Jennifer sont jeunes et belles lorsqu'elles arrivent à New York. Le succès et la gloire leur semblent à portée de main. Des coulisses de Broadway aux plateaux d'Hollywood, de la vie nocturne de New York aux cures de désintox, très vite, elles réalisent le prix à payer pou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Publié en 1966 , ce roman a connu une réimpression récemment . Il paraîtrait (c'est écrit sur la quatrième de couverture ), que le chiffre de ses ventes a dépassé celles d' Autant en emporte le vent "...
De quoi m'intriguer suffisamment pour que je décide d'embarquer pour New-York , en 1945 , vers le destin de trois jeunes filles qu' on suivra sur une vingtaine d'année.
Anne , aussi classe que jolie, a un destin tout tracé : se marier, faire des enfants dans sa petite ville de province et son milieu privilégié. Un plan de vie , trop étriqué pour elle, elle préférera partir pour la Grosse Pomme et deviendra l'assistante d'un agent d'artistes .
La numéro 2, Jennifer , est un peu trop "canon" pour se contenter d'un destin ordinaire .
Et la numéro 3, Neelie , dans le milieu artistique depuis son plus jeune âge a une voix magnifique .
Survivre dans une grande ville, gagner sa vie, réussir, atteindre la célébrité . Elles graviront tous les échelons mais à quel prix ... C'est ce que veut nous démontrer l'auteur , car les poupées ne sont pas réellement ces jeunes femmes , mais plutôt des petites pilules de toutes les couleurs que prennent certaines personnes pour tenir le coup . Somnifères, coups de fouets , tranquillisants, et alcool , le prix à payer pour continuer , pour réussir à vivre le rêve .
Le voyage est cruel, assez cynique .
Les hommes sont inconsistants , infidèles , ou menteurs .
J'aurai aimé aimer (!) un roman tiré à 26 millions d'exemplaires, mais j'ai trouvé cette lecture pénible . Je me suis sentie en complet décalage avec l'époque ou avec l'auteur et j'ai fait une overdose de" poupées" !
Des réactions incompréhensibles comme celle de Jennifer à la fin , un personnage éperdue d'amour pour un seul homme ( lequel la traite très mal) , mais qui s'accroche pendant vingt ans comme une moule à son rocher ; une amie de 20 ans qui trahit abominablement , une femme qui 'en finit plus de tomber et se relever, etc...
J'ai trouvé ça très lourd .
J'ai trouvé ça d'autant plus lourd que je lis énormément de romans traitant de ces sujets et que je n'ai pas pu m'empêcher de comparer . J' avais eu un coup de foudre pour le roman de Rona Jaffe sorti bien avant ( en 1958 pour être précise) , "Rien n'est trop beau" , réédité depuis , qui racontait l'arrivée à New-York de jeunes ambitieuses . Et plus actuel , j'avais trouvé très pertinent , le "Haut de gamme" de Candace Bushnell qui se passait dans l'univers de la mode .
Il faut prendre ce roman pour ce qu'il est , un témoignage sur une époque, sur un certain milieu, une certaine ville .
Trois jeunes filles qui voulaient réussir mais qui se sont heurtées au plafond de verre ? Moi, je dirais plutôt qu'elles n'ont pas su faire les bon choix, les choix qui étaient bons pour elles , qui leur faisaient du bien .
Trop attirées par l'argent, névrosées, "salopes" , trop égoïstes, trop soumises, trop superficielles , faîtes votre choix ...
Une lecture qui a fait sensation en 1966, parce qu'assez osée pour l'époque mais qui m'a légèrement "saoulée" .
Dur de passer à coté d'un roman culte ...
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Les poupées, ce sont à la fois les jolies jeunes femmes que l'on découvre dans le New-York des années 50; dans ce roman, elles se bousculent au portillon pour un peu d'amour, d'argent et de célébrité.
Mais les poupées, c'est aussi le nom donné à toute une pléiade de petites pilules de toutes les couleurs, qu'on avale pour enfin trouver le sommeil, pour se donner le courage d'affronter la journée, pour tenir éveillée lors de longues soirées de travail...des pilules qui aident à vivre mais risquent aussi de vous entraîner trop loin.

Nous suivons trois femmes pendant une vingtaine d'années, Anne, Neely et Jennifer, durant les années 50 et 60, entre New-York, Paris et Hollywood.
Elles se rencontrent alors qu'elles ont toutes les trois une petite vingtaine d'années et sont animés par la même envie de liberté et de réussite sociale.
Elles vont évoluer dans le milieu du spectacle, des comédies musicales, des shows sur les planches, dans la publicité, dans le milieu du cinéma et les débuts des émissions télévisées.
Cet univers dont elles ignorent tout sera un tremplin fantastique pour certaines, mais à trop vouloir tutoyer les étoiles, on se brûle facilement les ailes.
Pas facile pour une jeune fille naïve de savoir faire les bons choix professionnels dans des milieux où la jalousie est omniprésente et où les requins sont prêts à vous arracher un bras à chaque nouvelle vague.
Pas facile non plus d'avoir une vie sentimentale stable quand les tentations sont partout, quand la gentillesse s'oppose à l'argent, quand l'euphorie d'une passion s'oppose au charme, à la sécurité et au confort d'une vie d'épouse.
Pas simple de décider si les paillettes et le succès valent le coup de renoncer à ce que l'on est, à ce que l'ont veut au fond le plus.
Nos trois héroïnes vont devoir lutter pendant des années contre tous ceux qui veulent leur mettre des bâtons dans les roues, contre ceux, nombreux, qui essaient de leur soutirer quelque chose, contre les préjugés, contre leurs démons intérieurs parfois.
Anne, la gentille étudiante sans expérience aucune du monde du spectacle, Neely, la toute jeune fille issue du cirque et Jennifer, au corps sublime, m'ont entraîné à leur suite dans un monde fait de lumières, de musique, de paillettes, de champagne, de frissons et d'excitations mais aussi dans une vie faite de tourments, de luttes incessantes, de tensions, de regrets, et de solitude.
J'ai beaucoup aimé découvrir l'univers du spectacle des années 50 aux Etats-Unis, mais on ressort de ce roman avec l'impression d'avoir soi-même été lessivée, vidée, ponctionnée de tous côtés, comme ces jeunes femmes dont on a utilisé la beauté, la jeunesse, et le talent jusqu'à les laisser exsangues.
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Ce roman populaire, lu lorsque j'avais 12 ans la première fois (mon grand-père possédait une bibliothèque hétéroclite et pleine de "saveurs exotiques" communes à l'époque... la série des Angélique, Les survivants, le bagne des légionnaires, le pull-over rouge, L'ile aux trente cercueils...), possède un certain charme suranné, et m'avait laissé un souvenir ambigüe. Je me devais de le relire adulte.
Je retrouve cette écriture simple, presque trop, mais qui au final, ne nuit pas du tout à l'histoire, bien au contraire, mettant l'accent sur les personnages et la vacuité de leur existence.
L'histoire : trois jeunes femmes, venues d'horizons très différents, parviennent, usant de tous moyens, même les plus bas, à assouvir leur soif d'ambitions en lien avec le show-biz. Entre New York et Hollywood, elles luttent, contre leurs rivales, puis contre elles-mêmes, avec l'aide de leur beauté, de leur talent, et de leur ruse, mais aussi de « downers et de upers », ces petites pilules rouges, jaunes ou vertes qui sont des somnifères ou des amphétamines… Cette histoire un peu simpliste, prend parfois des allures de films « Lynchiens »… Je pense tout particulièrement à « Mullholland drive »… Car sont bien décrites ici les scènes où les actrices sont traitées comme un produit, rentable ou obsolète, interchangeable, par des producteurs cyniques cachés dans l'ombre. (Référence aux pages 294-95-96, voir citation.)
Il y a Anne la grande bourgeoise, qui fuit un avenir tout tracé dans la demeure familiale de Nouvelle-Angleterre, qui ne rêve que d'indépendance et de rencontrer le véritable amour passionnel. Son voeu sera exaucé : l'Amour passion, elle le rencontrera, mais ne parviendra pas à le garder, et se sentira seule toute sa vie, même après l'avoir retrouvé.
Il y a Neely, véritable « enfant de la balle », qui ne rêve que de devenir célèbre à Broadway puis à Hollywood. D'ingénue, elle n'a que l'allure… Sous ses dehors de jeune fille sympathique, elle va se révéler être un monstre de vanité et d'égoïsme...
Il y a Jennifer, qui n'a que sa beauté sans défaut et une mère réclamant toujours plus d'argent. Elle, rêve de se trouver un mari gentil, aimant, et qui pourra la mettre à l'abri du besoin. Elle aura elle aussi droit aux honneurs de la célébrité, puis effleurera son rêve avant de disparaitre tragiquement…
Ne dit-on pas : Méfie-toi de tes rêves…?
Jacqueline Susann a su rendre son oeuvre intemporelle malgré les nombreuses références à de célèbres endroits maintenant disparus. Se passant dans l'immédiat après-guerre, l'époque décrite pourrait aussi bien être la nôtre : consumérisme, arrivisme, superficialité, apparence, sensationnalisme. Les hommes tirent les ficelles, les femmes jouent le jeu qu'on leur assigne…
Ce roman cruel, mais un peu manichéen, traduit bien l'ambiance de l'époque, les années 50, et cette frénésie autour du divertissement. La guerre vient de s'achever, fini la récession ! On veut de « l'entertainment » ! du divertissement sensationnel ! Broadway et Hollywood deviennent les réservoirs de cette industrie juteuse. Toute jeune fille un peu bien faite, possédant une voix correcte et un visage à l'avenant peut prétendre à une carrière… Il suffit d'être au bon endroit au bon moment, et de croiser les bonnes personnes... le rêve américain est en marche… Et la machine à broyer les personnalités se pourlèche les babines. Les producteurs, vêtus de leur costume de bon vieux papa gâteau, se chargeront de nourrir la bête.
Le rêve américain est peut-être mort depuis longtemps, enterré avec Marylin et John, mais son squelette ravagé n'en finit pas de nous hanter…

J'ai apprécié cette relecture, ayant "pris de la bouteille", je ne ressens plus du tout les choses comme à douze ans (ouf ! ^^), et la naïveté apparente du récit, entrecoupée de scènes "hot", qui fonce gentiment vers ce dénouement cruel, m'a cette fois beaucoup plus amusé que la première fois. Un très bon divertissement qui a bien plus de saveur, par son érotisme et son décalage, que certains ouvrages de la "chick lit" actuelle.
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Jugé subversif lors de sa parution en 1966, La Vallée des Poupées est un roman culte, intemporel, qui résonne curieusement dans le contexte actuel du mouvement #MeToo.
Jacqueline Susann propose une vision cruelle et poignante du milieu du « show biz » côté projecteurs, et surtout de l'envers du décor.

Années 50. Un vent de liberté souffle sur les Etats-Unis comme ailleurs ; tout paraît possible dans un monde en reconstruction. Ann, Jennifer, et Neely sont jeunes, belles, ambitieuses et candides lorsqu'elles débarquent à New York pour échapper à une enfance sans relief dans une campagne étriquée. Candidates anonymes au succès, à la gloire et au bonheur, au prix de petites tricheries ou compromissions.

Les poupées, ce sont donc les jolies jeunes femmes, les « pin-ups » qui illustrent la couverture de la réédition 10/18.
Mais les poupées désignent aussi les pilules rouges, vertes ou jaunes avalées avec une lampée d'alcool pour s'évader, dormir, maigrir, supporter les longues journées de travail…

Le roman suit ces trois femmes pendant une vingtaine d'années, entre New-York, Paris et Hollywood, dans le milieu du spectacle, des comédies musicales, de la publicité, du cinéma et des premières émissions télévisées.

Le tableau s'assombrit vite, car à vouloir tutoyer les étoiles, on se brûle les ailes. Après avoir subi manipulations, chantages, combines, jalousies, pour un éphémère succès, la chute des naïves est aussi lente que leur ascension fut rapide. Les jeunes femmes perdent leurs illusions, leurs rêves, leur santé. A trente ans, elles sont alcooliques et droguées, mariées et trompées, désabusées, désenchantées.

La Vallée c'est le creux, le trou, l'abysse d'oubli dans lequel elles ont pris l'habitude de plonger, pour oublier, pendant quelques heures, grâce aux Poupées…

Pour information le roman a été adapté au cinéma en 1967, avec Sharon Tate dans le rôle de Jennifer.
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Septembre 1945, Anne jeune femme au look nouvelle Angleterre - un physique à la Grâce Kelly - débarque à New York, où elle trouve un emploi de secrétaire dans un cabinet juridique qui conseille les vedettes du show-business. Elle fait rapidement la connaissance de Neely, 17 ans, qui rêve de chanter dans une comédie musicale et de Jennyfer, plus attirée par le cinéma. Les trois emménagent dans le même appartement. Leurs destins vont par la suite se séparer et se croiser sur une quinzaine d'années, offrant une immersion dans le milieu du spectacle des années 50 et 60 aussi bien à Broadway qu'à Hollywood et surtout permettant de révéler l'envers cruel d'un décor qui leur paraissait glamour.

La Vallée des poupées, ce sont à la fois ces jolies jeunes filles et, beaucoup moins glamour, les pilules de diverses couleurs dont certaines des protagonistes usent et abusent pour pouvoir avancer dans des milieux du show business qui les faisaient fantasmer mais s'avèreront destructeurs.
Le roman s'attache aux boires et déboires de ces jeunes femmes, évoquant sans faux semblants, des thèmes tels que la sexualité, le rapport à l'argent les compromissions, les addictions à l'alcool ou aux poupées.
Jacqueline Susann s'empare de ces thématiques avec une grande lucidité de façon assez crue, ce qui valut à son auteure d'être fustigée lors de la parution du roman en 1966, époque à laquelle l'Amérique préfère offrir au monde l'image de la famille parfaite, puritaine, vantant la société de consommation, bien lointaine de la version proposée dans la vallée des poupées.
Son style plus efficace que littéraire permet de bien percevoir les manipulations et les combines que certains personnages construisent pour se sortir de paniers de crabe et ne pas se faire laminer par le système.
Jacqueline Susann propose sa version désenchantée d'un monde cruel plus préoccupé par les apparences que par l'épanouissement des êtres...
Au final, j'ai apprécié ce roman, car remis dans le contexte de l'époque et même s'il peut paraître pâle en comparaison de romans plus contemporains, il annonce à mon sens une littérature qui dénonce les mêmes mécanismes, mais de façon plus trash.
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critiques presse (1)
Telerama
13 juillet 2016
Paru en 1966, La Vallée des poupées a provoqué un scandale qui fait un peu sourire aujourd'hui. Jacqueline Susann (1918-1974) parle de liberté sexuelle, de petites pilules colorées qui apaisent [...]
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Les yeux dans le viseur de la caméra, il ne leva même pas la tête pour lui répondre.
- Je tournerai encore et encore votre scène calamiteuse jusqu'à ce que j'obtienne une prise correcte.
- Ne comptez pas sur moi, mon vieux. Je suis arrivée à l'heure et je pars à l'heure. Je ne me casserai certainement pas le cul pour vous faire toucher vos mille dollars de prime journalière.
Elle lui tourna le dos.
- Si vous partez, je ferais un rapport.
- Libre à vous. Moi aussi, j'ai des droits.
Acteurs et techniciens revinrent à sept heures. Tout le monde attendit Neely jusqu'à dix heures du soir. On téléphona chez elle. madame est couchée, les informa le valet de chambre. Sam Jackson se leva et congédia tout le monde.
- Inutile de vous présenter demain. Tournage arrêté jusqu'à nouvel ordre, dit-il.
Il monta en voiture et prit la direction de la plage. Arrivé devant un certain bungalow, il klaxonna. La porte s'ouvrit sur une brune ravissante aux longs cheveux, vêtue d'un peignoir de bain. Elle lui fit signe d'entrer.
- Eh bien, Janie, vous avez le rôle.
Elle lui fit un sourire enjôleur.
- Oh, Sam, vous avez réussi ! Vous êtes formidable.
Elle se tourna vers le petit homme aux cheveux blancs, assis dans un fauteuil, qui fumait en silence.
-Vous avez entendu ? Sam a réussi.
le petit homme sourit. Il se leva et défit la ceinture du peignoir de la jeune beauté. Il lui arrivait tout juste à l'épaule. le peignoir tomba, révélant un corps parfait.
- Regardez, Sam. Regardez bien, mais ne touchez pas. C'est à moi, dit-il en effleurant un des seins de la jeune femme.
- Oui, monsieur.
- Je préfère vous avertir, car vous êtes jeune, vous pourriez vous faire des idées. Bravo pour ce bon boulot. Rappelez tout le monde pour après-demain matin. Je me charge des communiqués de presse. Et envoyez un télégramme à Neely O'Hara pour lui dire de ne pas se présenter. Signez-le de mon nom.
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Neely referma le scénario. Elle connaissait son texte par coeur. Elle s'étira voluptueusement dans le grand lit en sirotant son scotch. Onze heures trente et elle n'avait pas sommeil. Elle avait déjà avalé deux somnifères, mais elle devait être sur le plateau le lendemain matin à six heures. Va pour une troisième poupée rouge.
En posant le flacon, elle remarqua son agenda ouvert posé sur la table de nuit. Etait-elle censée se rappeler quelque chose ? Elle essaya de lire, mais les mots se brouillaient. Elle finit par reconnaitre l'écriture de Ted. "Rentre tôt à la maison ce soir : on fête le premier anniversaire de Bud et Jud !"
Oh, punaise, c'était aujourd'hui ! Elle n'avait même pas regardé son agenda ce matin au réveil tellement elle était sonnée. Pour combattre l'effet des somnifères, elle avait dû avaler deux gélules d'amphètes pour trouver la force de se lever. Et maintenant elle avait loupé l'anniversaire.
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J'ai le meilleur champagne qui existe mais je ne peux pas en boire parce que ça fait grossir, j'ai une piscine dont je ne peux pas profiter pour éviter les taches de rousseur, j'ai deux placards qui débordent de robes que je n'ai jamais le temps ni l'occasion de porter parce que je reste chez moi le soir pour apprendre mon rôle, John, fit-elle en s'asseyant sur ses pieds , que s'est-il donc passé ?
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J'ai dû embrasser à peu près tous les garçons de la ville et chaque baiser m'a déplu autant que le précédent.(...)
- Tu es une jeune fille bien élevée , Anne. C'est pourquoi tu n'aimes pas embrasser, fit sa mère qui avait retrouvé sa bonne humeur.
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Quand on travaille pour une major, elle devient une image maternelle : Big Mother. Elle fait tout pour vous, vous protège et anticipe le moindre désir, alors on devient dépendant. Mais quand elle vous rejette, c'est l'épouvante. Je suis restée longtemps sans travailler, puis j'ai signé pour un seul film, sans avoir de major derrière. Résultat, j'ai perdu ma voix. J'ai l'impression d'être redevenu juste Neelie.
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