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Critique de Mia459


Jack Sparrow (dont le nom signifie moineau) est un flibustier de fiction, passé à la notoriété grâce à la saga « Pirates des Caraïbes » et campé à l'écran par Johnny Deep. On doit son origine à une attraction du parc Disneyland. Dès sa première apparition à l'écran, il fédère l'enthousiasme, avant de devenir source d'inspiration pour jeux vidéo. La question qui demeure est celle-ci : de quelle manière fabrique-t-on un héros ? Il n'y a bien sûr aucune recette, autrement cela se saurait ! Un personnage populaire doit cependant correspondre à un cahier de charges plutôt précis. Doté ou non de superpouvoirs, il allie un savant mélange de sympathie, d'intelligence et de courage. A cela, il doit généralement défendre le Bien pour entraver le Mal. A sa manière, Jack Sparrow est une sorte de seigneur des océans, buveur de rhum, séducteur dopé d'un charme qui opère particulièrement sur les femmes et flanqué d'un look qui le caractérise par rapport à ses semblables. Dans les suites qui s'enchaînent, le protagoniste cherche à échapper à la dette qui le lie à Davy Jones, à combattre des ennemis jurés ou à gripper la Compagnie des Indes orientales. Laurent de Sutter revient sur le personnage et le remet dans son contexte, tout en analysant les raisons de son succès. Si on ne peut pas nier la performance de l'acteur principal, le travail des scénaristes, des metteurs en scène successifs et de l'équipe technique, Jack Sparrow est rapidement devenu un archétype : celui d'un boucanier en quête permanente d'aventure et de liberté, confronté à son passé et prêt à en découdre avec quiconque cherche à entraver sa route. Au fil des chapitres successifs, le public est toutefois amené à l'évidence que l'arme préférée du héros coiffé à la mode rasta demeure la parole. La grande idée est ici de disséquer cette série sur le plan sémantique et d'apporter des conclusions auxquelles le spectateur lambda ne songe pas forcément. Un exercice loin des habituels ouvrages consacrés au septième art et qui relève de l'essai davantage que du livre pour cinéphiles.
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