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Annick Laurent (Traducteur)
EAN : 9782265077225
308 pages
Fleuve Editions (25/09/2003)
3.77/5   245 notes
Résumé :


Kazayuki Asakawa déglutit, les yeux rivés sur l'écran de télévision. Au fond de lui-même, il sait que c'est vrai, que ce n'est ni une plaisanterie, ni une menace en l'air.
Il sait que les quatre adolescents, dont sa propre nièce, qui ont regardé ensemble la cassette vidéo avant lui sont morts. Juste au même moment.
S'il veut survivre, il lui faut comprendre d'où vient cette cassette, le sens de ces images énigmatiques et inquiétantes, d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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Etant bilingue Français-Japonais (j'ai des origines japonaises), j'ai eu la chance de lire ce roman en VO...J'avais encore dix-sept ans, un âge où même si l'on est pas loin de la majorité, on est encore très impressionnable. Personnellement, c'est le roman le plus horrifiant qu'il m'ait été donné de lire.


Le récit lui même me paraît suffisamment connu du grand public, qui, à défaut d'avoir lu le roman, a certainement vu le film: aussi je voudrais davantage axer ma critique sur l'arrière fond culturel et linguistique du Japon en matière de paranormal, très présents dans Ring.


Primo: Cette histoire est inspiré de faits réels.


Je vous rassure tout de suite: bien entendu, l'histoire de la cassette vidéo dont le visionnage suffit pour en mourir au bout d'une semaine est un pur produit de l'imagination de Koji Suzuki, encore qu'il est admis dans la culture populaire japonaise que les fantômes peuvent nuire aux vivants en se montrant via les supports audiovisuels, ce qui fera l'objet du second point.


le personnage de la mère de Sadako, ainsi que les pouvoirs de Sadako s'inspirent bien de la réalité: il s'agit d'une médium japonaise dont l'existence est historiquement attestée, Chizuko Mifune (御船千鶴子1886-1911).


Comme la mère de Sadako, Chizuko a commencé par connaître un succès fulgurant en tant que médium avant de connaître une chute tout aussi brutale, accusée de trucage au cours d'une démonstration publique: sa fin tragique, par suicide, est également similaire à celle de la mère de Sadako, à ceci près que Chizuko s'est donnée la mort par empoisonnement, là où dans Ring cela se termine par un plongeon dans le cratère du volcan Mihara-Yama, sur l'île d'Oshima, au large de Tokyo.


Pour en savoir plus sur ce premier point, voici l'extrait d'un documentaire sur Chizuko Mifune (malheureusement il n'est disponible qu'en japonais, cela étant dit tapez son nom sur Google et vous trouverez votre bonheur...)
https://www.youtube.com/watch?v=desKMPlwi3o


Deuzio:
L'idée même d'une cassette vidéo capable de tuer renvoie à une croyance, encore très ancrée parmi les Japonais ordinaires, de la capacité qu'ont les fantômes de se manifester via des supports audiovisuelles, voire de causer des nuisances de cette manière.


Il existe même des termes idiomatiques en japonais à ces phénomènes: les shinrei-shashin 心霊写真 (littéralement "photo-esprit") ou shinrei-douga心霊動画 ("vidéo-esprit"), et les moines et curés bouddhistes ou shintoistes japonais suivent une formation dans leur cursus de théologie pour exorciser de telles photos ou vidéos...


Certains de ces religieux sont même invités sur les plateaux télévisés dans des émissions qui seraient l'équivalent de notre Soirée de l'étrange, pour expertiser et exorciser publiquement des photos ou des vidéos envoyés par des téléspectateurs inquiets de tel ou tel détail visuel ou auditif qu'ils croient être la manifestation de quelque esprit malfaisant.
La différence notable de ces émissions japonaises sur le paranormal avec celles existant en France est que l'on y postule d'emblée que les fantômes existent...Et qu'il faut donc agir en conséquence (exorciser, entrer en contact avec l'esprit ou l'apaiser, etc.)


Si bien souvent les Français ne se rendent jamais à l'église et n'y vont que pour leur mariage ou lors des enterrements, on peut dire de la même manière de beaucoup de Japonais qui ne vont jamais au temple bouddhiste en temps normal s'y précipitent dès qu'il faut pratiquer un exorcisme d'une photo/vidéo supposée maudite...


Tercio:
Les régions où se déroule une partie de l'intrigue, le département de Shizuoka et les environs du mont Fuji, sont connues des Japonais pour receler quantité de lieux hantés en tout genre, en particulier la péninsule d'Izu. A titre d'exemple, le tunnel d'Amagi (天城トンネル "Amagi-Tonnellu"), qui est associé traditionnellement au roman de Yasunari Kawabata, la Danseuse d'Izu, traîne également une réputation d'endroit grouillant d'apparitions effrayantes la nuit...


Dans les environs, la forêt d'Aokigahara (青木ケ原樹海, "Aokigahara-Jukai"), certainement plus connue des Français, ou encore le tunnel de Kotsubo (小坪トンネル "Kotsoubo-Tonnellu") et le Caveau des Samourais Suicidés (腹切りやぐら, "Hara-Kiri-Yagura") à Kamakura, ne sont pas en reste en termes de récits de fantômes...Koji Suzuki n'a eu qu'a se ramasser pour camper un cadre lugubre et glauque à souhait, d'autant qu'il connait bien la région, d'après ce qu'il dit dans son autobiographie (disponible uniquement en japonais). Un bon programme de voyage si vous allez au Japon ;-)


Ring s'inscrit donc dans une tradition d'essence religieuse, à savoir la croyance largement partagée par les Japonais, y compris les bouddhistes-shintoistes non-pratiquants, en l'existence des fantômes et de leur capacité à intervenir parmi les vivants, que ce soit pour leur nuire...ou les protéger (cas des Shugo-Rei 守護霊 ou Senzo-Rei先祖霊, protecteurs). Je vous conseillerais à cet égard un livre comme Kwaidan de Lafcadio Hearn, qui est une excellente introduction au Japon des fantômes...


Il n'est guère douteux que cela est en lien profond avec la religion Shintô, qui professe un polythéisme pour le moins extensif...A tel point que pour parler des dieux Shintô, il existe une expression traduisible littéralement par "les Huit Millions de Dieux", Yao-Yorozu-No-Kami 八百万の神. Pour clore l'histoire, un des moyens employés par les prêtres Shintoistes pour exorciser un fantôme récalcitrant à leurs prières est tout simplement...de le diviniser (si, si, je vous jure que ça se fait: et ça marche!).
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J'ai découvert Ring en film avant de découvrir qu'il était adapté du roman de Suzuki Kôji. J'avais déjà bien flippé devant l'adaptation; j'avais envie de découvrir l'oeuvre originale.

En fait, le livre est assez différent du film. Bien sûr, on part de la cassette vidéo porteuse de malédiction : si on a le malheur de la regarder, on mourra sept jours plus tard. La description de ce qui figure sur la vidéo est déjà terrifiante en soi. le Japon est très fort côté histoires de fantômes et de démons... Ring renvoie aux légendes du passé. Je pense en particulier au démon yūrei, qui ne peut trouver le repos, attaché à se venger mû par un immense ressentiment (cf. Jū-on, qui a donné The Grudge, qui est pas mal aussi dans la catégorie rancune tenace d'outre-tombe).

Ici le journaliste Hasakawa visionne la cassette pour enquêter sur la mort de quatre adolescents. le décompte des sept jours se met en branle, avec toute l'angoisse que cela suppose. Il va se faire aider d'un ami, prof de philo, pour décortiquer le film et remonter à son créateur, source de la malédiction. La peur est au centre du roman et révèle son caractère multiforme, d'où l'attraction qu'elle exerce sur le lecteur car la peur, chacun d'entre nous l'a un jour ressentie, quelque forme qu'elle ait pris.

L'enquête conduit à des incidences élargies, par rapport à l'adaptation de Nakata Hideo. L'épée de Damoclès au-dessus de la tête de Hasakawa donne le tempo de l'intrigue. Néanmoins, Suzuki Kôji n'en rajoute pas, côté effets. Son horreur reste sobre et d'autant plus efficace. le style lui-même est froid, distancié, presque clinique. Il est pourtant difficile d'échapper à la tension et à l'angoisse qui émanent des quelques 300 pages du livre.

En plus de l'histoire principale, le contexte apporte un angle de vue sur le quotidien au Japon. Et puis survient le point d'orgue: Sadako. Trois syllabes qui claquent comme une menace absolue dans les recoins noirs et sinistres de l'archipel. Personnage qui poursuit quiconque a lu ou vu Ring, avec son visuel très particulier (oui, oui, même par écrit).

Avis aux amateurs du genre, voilà qui change de l'horreur à l'anglo-saxonne. On se mate une vidéo ce soir?
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Comme bon nombre de personnes, j'avais vu le film et je m'attendais à ce que le livre me fera frissonner autant que de la -comparée au texte- libre adaptation cinématographique. Ça n'a pas été le cas.
Le suspense est bien là, puisque le récit est construit comme un thriller dans lequel un journaliste au nom d'Asakawa, avec l'aide d'un ami (prof' de philo), va essayer de chercher les raisons d'une malédiction afin d'empêcher leurs morts imminentes.

Si le film est un concentré d'horreur psychologique, le livre se focalise plutôt sur l'enquête, les réflexions et le cheminement du journaliste dans le but de trouver (à temps !) la personne responsable de la cassette vidéo qui a tout déclenché.
Je n'ai eu aucun mal à suivre, ni à adhérer, à la façon de penser d'Asakawa. Par contre, je n'ai guère ressenti de l'empathie pour l'homme qu'il est (surtout dans les relations avec sa femme), ni pour sa personnalité que je ne suis pas réellement arrivée à cerner. C'est peut-être dû au style d'écriture de l'auteur, distant, clinique, presque froid.
Style qu'on oublie, quand, passé la bonne moitié de l'histoire, les événements s'enchaînent et qu'on commence (enfin) à éprouver la trouille d'Asakawa face à la mort. le suspense est alors à son comble.

Et ce n'est que dans les tout derniers chapitres que le surnaturel, de manière inattendue, refait surface et ouvre les yeux du lecteur sur l'étendue possible de cette malédiction.
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"Ce qu'il ressent juste à ce moment-là, est insupportable, car pour lui, quelqu'un s'est introduit dans tous ses organes sensitifs..."
Je cherchais un livre d'épouvante et je suis un peu déçue. Quatre étudiants regardent une cassette vidéo et meurent une semaine plus tard, panne de coeur. Un journaliste, allié familial d'une des victimes se lance dans l'enquête pour résoudre cette énigme et faire un bon papier. Il va être aidé par un ami d'enfance doté d'une capacité d'analyse supérieure à la moyenne. Tous deux vont essayer, après avoir regardé cette vidéo, de comprendre les images. Mais voilà, leur vie est suspendue à la résolution de l'énigme... leur temps est compté.
Ce livre n'est pas doté d'une plume particulièrement enlevée et ne glace pas le sang comme je l'espérais. J'ai eu l'impression d'une promenade agréable dans divers endroits du Japon, en compagnie d'hommes débonnaires à la recherche d'une femme splendide, dotée de pouvoirs surnaturels et d'une rare beauté, cherchant à reconstituer sa vie et peut-être même la retrouver.
Il s'agit du premier livre d'une trilogie mais je pensais qu'il était complètement autonome, ce qui n'est pas exact. Peut-être que la suite me donnera le virus de Koji Suzuki.
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Attention, cette analyse comporte des Spoils

La saga Ring fait intervenir des éléments nombreux et variés durant tout son déroulement, mais aussi des personnages emblématique, tout ça fait de ce titre un titre fort et qui marquera le lecteur pour longtemps.

L'investigation est une part très importante du récit.
Tout commence pour Asakawa, journaliste, par une discussion fortuite, avec un chauffeur de taxi, ce dernier a été témoin d'une mort surprenante, un soir, à un arrêt devant un feu, coïncidence ou non, le même soir, la nièce du journaliste mourrait elle aussi, et semble il d'une mort similaire.
Il n'en faut pas plus à Asakawa pour se plonger dans cette curieuse affaire.
En tant que journaliste il n'a aucune difficulté à dénicher et recouper les infos. le lecteur suit d'ailleurs tout l'acheminement du travail de journaliste, les prises de contacts, avec des rencontres très nombreuses et variées, les recherches de documentation...
Son investigation l'amène très vite sur les lieux où la malédiction a frappé les jeunes victimes (au nombre de 4), avant que ce dernier se retrouve lui aussi prit au piège.
Son enquête prend alors une toue autre dimension quand il se retrouve au coeur du mystère et que sa vie est en jeu.
Il lui faut résoudre ce mystère, comprendre qui est derrière tout ça, comment ces images sont arrivées sur cette cassette vidéo, et pourquoi.
À partir de ce moment, on suis les recherches de deux protagonistes, Asakawa et son amis Ryuji. Recherches qui les mèneront en divers lieux du Japon, villes, îles, mais qui les feront aussi « voyager » dans le passé, aux origines du mal...

A travers le récit, l'auteur s'attache aussi à parler des mythes et légendes du Japon, mais aussi de son histoire.
Dès le départ, Sadako peut faire penser au Yurei, ce fantôme dont le ressentiment l'oblige à rester sur terre pour chercher vengeance.
À un moment, lors d'une visite chez la soeur de sa femme, il est aussi question d'un démon, avec le masque qui effraie la fillette de Asakawa.
Enfin, un élément fort du récit, En no Ozunu, dont la statue en pierre à, semble-il, conféré des pouvoirs à la mère de Sadako, et peut-être le déclencheur de tout.
L'auteur mêle cet événement à la seconde guerre mondiale, quand les USA ont pris le pouvoir et qu'ils tentent de se débarrasser de la fameuse statue, récupérée par la suite par la mère de Sadako. À ça s'ajoutent par la suite d'autres événements fictifs mais dont la précision et la cohérence tendent à les rendre réels et à créer un ensemble réaliste.

L'auteur inclut dans son récit quelques questions philosophiques.
Elles sont introduites par certains de ses personnages (la plupart du temps par Ryuji, mais j'y reviendrais plus tard), comme la création de l'univers, via le Big-Bang, comment et pourquoi a t'il eu lieu. La symbiose entre la lumière et les ténèbres, le bien le mal (Dieu et Diable), homme et femme (et hermaphrodisme).
L'origine de l'Homme, sa création, sa naissance, sa mort, sa destination après la vie, mais aussi quelle est sa place, et son rôle.

Il met aussi en scène la peur, qu'elle soit vécu ou simple question.
Peur ressentie lors du visionnage de la vidéo, peur ressentie lorsque la fin est proche, peur de l'inconnue, mais aussi peur pour ses proches.
La peur en tant que question englobe nos « grandes peurs » , les peurs primaires, peur du noir, de la solitude peur du démon, des peurs encrées dans l'homme depuis sa création.

Si ce n'est pas encore trop visible avec Ring, on peut dire que l'auteur met en avant les technologies.
Par le biais du journalisme, Asakawa utilise tout les outils qu'il a sous la main (ordinateur, magnétoscope, fax, téléphone....) afin de mener à bien sa « mission ».
De son coté, Sadako, qui est morte il y a de ça plus de 2 décennies (environ 1965) est capable de « contrôler » des pellicules photos et un poste de TV, grâce à son pouvoir. Plus tard, après sa mort, elle est même capable d'envoyer ses pensées sur une bande magnétique d'une cassette vidéo.

La description pour rendre le récit plus vivant.
Bien que peu descriptif, le récit propose quand même des descriptions au lecteur, descriptions de lieux, d'événements de personnages, de sensations éprouvées par les personnages... afin qu'il se sente plus au coeur des événements.
bien que sans trop rentrer dans les détails, il parvient à faire ressentir au lecteur les sentiments de ses personnages, mais lui donne aussi l'illusion d'être sur les lieux, d'accompagner les personnages dans leur enquête.

J'en parle un peu plus haut, bien que n'étant pas le protagoniste principale de Ring, Ryuji a un rôle important, primordial même.
C'est un homme étrange, dès le départ, Asakawa donne au lecteur une image peu flatteuse de son « ami », pas une bonne fréquentation.
Pourtant, c'est un personnage très intéressant et développé. C'est un homme curieux, un homme de science mais qui croit aussi au surnaturel, mathématicien et philosophe, qui se pose de nombreuses questions sur la vie et la mort et dont les questions et les remarques font réfléchir le lecteur.
C'est aussi un personnage ambiguë qui peut vaciller entre le bien et le mal, intelligent, mais pouvant se montrer immature, cruel et manipulateur. Toujours sur de lui, et donnant l'impression de ne jamais rien prendre au sérieux, il ne sera ébranlé qu'une fois, lorsqu'il comprend que la malédiction n'est pas brisée...

Asakawa, lui, présenté comme le protagoniste de l'histoire, est complètement différent, je le vois comme l'archétype de l'employé japonais, un travail qu'il fait sans être toujours motivé, une femme et une fille qu'il a tendance à délaisser. Il a tendance à la nonchalance au début du récit, en plus du je-m'en-foutisme.
Il est ainsi presque prêt à tout pour découvrir la raison de la mort des 4 jeunes, même jusqu'à profiter du décès récent de sa nièce pour rendre visite à sa belle famille afin de faire des recherches dans la chambre de cette dernière.
Malgré tout, c'est quand même un père qui tient à sa famille, et un homme effrayé par la mort, et si l'auteur développe un peu le personnage, il n'en fait pas pour autant un héros, comme on peut le voir à la fin du récit, où ce dernier imagine différents scénarios quand au futur de l'humanité, sous l'ombre menaçante de Sadako

Sadako, par où tout commence, longtemps dans l'ombre, le lecteur apprends peu à peu qu'elle est responsable de la malédiction, un personnage dur à cerner, énigmatique, tantôt effrayant, tantôt entouré d'une aura sensuelle. On découvre en même temps que les protagonistes les détails de sa vie, une existence assez dramatique, une enfance « bâtarde » fille d'un assistant professeur et d'une medium qui finira par se suicider, elle aussi possédant des pouvoirs (infiniment plus puissants que ceux de sa génitrice) elle n'arrivera jamais à devenir actrice, sans doute à cause d'un secret que renferme son corps, elle finira sa vie au fond d'un puits, après avoir été violée et laissée pour morte, ruminant sa vengeance contre l'humanité tout entière.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Elle sent quelque chose rôder derrière elle. Certainement pas une présence humaine. Une odeur de viande en décomposition imprègne l'air ambiant..., et elle perçoit quelque chose d' inconsistant.
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— Tu as entendu parler du big-bang ? Il y a vingt milliards d’années, l’Univers aurait été créé par une terrible explosion. La forme de l’Univers, depuis sa création jusqu’à nos jours, peut se démontrer mathématiquement. En utilisant les équations du calcul différentiel…, c’est vrai, on peut démontrer à l’aide du calcul différentiel la forme de l’Univers. Cette méthode permet très précisément connaître la forme qu’il avait il y a cent millions d’années, dix milliards d’années, ou une seconde et même un dixième de seconde après l’explosion. Mais on a beau remonter le temps de la façon la plus précise, jusqu’au moment zéro de l’explosion, on est incapable de savoir ce qui l’a déclenchée. Et encore une chose : que va devenir notre Univers ?… Y a-t-il eu un début, y aura-t-il une fin ? On n’en sait rien du tout. Nous connaissons seulement la période située au milieu. Tu ne trouves pas qu’il y a une similitude avec la vie ?
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Debout sur le pont du bateau, il regarde les crêtes des vagues avec un air de condamné à mort sur le point d'être exécuté. Le dernier jour de l'échéance a fini par arriver. Il est dix heures du matin, donc il ne lui reste plus que dix heures. Depuis le moment où il a visionné la cassette dans le chalet il s'est passé une semaine.
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Quand on est convaincu de quelque chose, on voudrait souvent justifier les conclusions auxquelles on arrive, même si l'on doit pour cela dénaturer tous les faits dont on dispose. On utilise le même procédé dans une enquête criminelle. Si on est convaincu que quelqu'un est suspect, on finira toujours par trouver des preuves de sa culpabilité.
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... Voyons, qu'est-ce que j'attends exactement ? Je n'ai pas peur ? Vraiment pas peur ? C'est peut-être une confrontation avec la mort que j'attends.
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