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Critique de Chocolatiine


A sa première publication en 1898, senilità fut un échec. Italo Svevo renonça alors à la littérature et n'y revint qu'une vingtaine d'années plus tard, sur les conseils de James Joyce qui fut son professeur d'anglais à Trieste.
C'est dans cette ville que se déroule le roman. Emilio Brentani, employé de bureau, partage une vie modeste et monotone avec sa soeur, la pâle et laide Amalia. Alors qu'Emilio se prend d'une passion malheureuse pour Angiolina, une jeune fille très jolie mais légère et peu fiable, Amalia s'enfonce encore davantage dans sa solitude, sans bonheur et hélas sans amour. Alors que l'un est déchiré par la jalousie, l'autre se meurt de désespoir.

Trieste, Trieste, cette ville magnifique et cosmopolite dont le coronavirus m'a chassée, Trieste, cette ville de bout du monde, est extrêmement fière de ses auteurs. Il était impensable d'y passer plusieurs mois sans me pencher sur les oeuvres d'Italo Svevo.
J'ai lu que certains avaient trouvé des similitudes entre les couples Emilio-Angiolina et Swan-Odette dans La recherche du temps perdu. Cela est vrai mais la plume d'Italo Svevo ne m'a pas entraînée comme l'avait fait celle de Marcel Proust. Ce roman m'a donné l'impression de rester sur ma faim, je m'attendais à être émue davantage. Les personnages m'ont laissée indifférente voire pour certains agacée ; seule Amalia m'a réellement touchée.
A l'occasion, je me plongerai dans La conscience de Zeno, en espérant qu'il me plaise plus que senilità.
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