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EAN : 9782070758944
208 pages
Gallimard (07/02/2001)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Lea Kralj, prima donna slovène connait ses heures de gloire en tant que chanteuse d'opéra, mais mal aimée par sa mère elle se laissera mourir dans sa chambre d'enfant. Nos proches nous veulent-ils toujours du bien? interroge le narrateur, un jeune journaliste qui observe ses faits et gestes.
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
"Si c'était à refaire je voudrais encore une fois rencontrer la prima donna slovène" confie le narrateur, un jeune journaliste français homosexuel, devenu fan d'une cantatrice (de renommée internationale) lors de sa "première triomphale du Triptyque de Puccini" à Madrid. Est-ce sa voix, ses yeux toujours "sur le point de pleurer",son groupe sanguin rare B+ identique au sien, son comportement étrange ou le fait que, voyeur occasionnel, il ait surpris, en coulisses, ses ébats violents avec un machiniste qui vont l'attacher à ses pas?
D'interview en confidences, de Madrid à Paris, puis en Slovénie,les voilà amis et cet orphelin de 27 ans, attiré par les hommes au "corps vigoureux tressé comme un cordage", entre deux amours masculins sans vrai lendemain, va espionner ses manies et suivre, lâchement, son retour vers une mère abusive décevante, castratrice et destructrice.
Brina Svit, journaliste et critique littéraire slovène (dont Con brio a été publié en plusieurs langues) brosse le portrait fort d'une star fragile, d'une petite fille de 37 ans en attente d'amour maternel. La fin émouvante fait penser à le Pavillon des enfants fous (qui traite d'anorexie) de Valérie Valère mais bouleverse encore plus car cette mère anesthésiste donc soignante "gentiment inoffensive" ne fait pas hospitaliser sa fille pour mieux garder "Lejka" sous sa coupe.
La relation perverse mère-fille est fort bien étudiée dans Mort d'une prima donna slovène. La remontée aux souvenirs d'enfance explique le perfectionnisme,le trac,les rituels,le vide existentiel, l'autodestruction d'un côté; l'agressivité sous-jacente de celle qui "s'est sacrifiée pour ses enfants" et en veut sans doute à sa fille de son émancipation et de sa réussite dans une voie non choisie de l'autre (celui de la froide Mme Ingrid!!).
Comment se forment les relations entre les êtres? Un tiers peut-il couper un lien mortifère ou son attitude peut-elle au contraire précipiter l'issue fatale?
Mort d'une prima donna slovène est un roman psychologique bouleversant qui reste en mémoire bien après le mot fin car il laisse le lecteur sans voix comme un rossignol en cage au bec cloué. D'où le talent de l'auteur car le lecteur (toutefois révolté) se dit qu'aurais-je fait à la place du narrateur, l'aurais-je trahie ou sauvée?
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Deuxième lecture d'un roman de cette auteur, et deuxième échec. J'ai lu ce roman de bout en bout et je suis restée totalement extérieur à ce roman. Sans doute était-ce le but de l'auteur, puisqu'elle a choisi un narrateur extérieur à la vie de la prima donna qui donne son nom au titre du roman. Ce narrateur se montre extrêmement passif. Il le dit lui-même : il aurait dû agir, n'a pas agi et se sent responsable de la mort de la diva, à laquelle, en bon personnage extérieur à l'action principale, il n'a pas assisté.
Bien sûr… mais pourquoi bien sûr ? Parce que j'ai déjà eu l'impression de lire cette histoire ? Oui, oui, je n'ai rien vu de nouveau sous le soleil littéraire dans cette histoire de mère destructrice, qui rabaisse sa fille au rang de gamine indisciplinée, fille qui se plie aux exigences de sa mère, à ses désirs au point d'y laisser la vie.
Sauf que c'est ce que l'on peut en déduire du récit. La prima donna a d'un côté fuit sa mère, accomplit son rêve qui n'était pas celui de sa mère, et vit très mal les rebuffades de sa mère. Oui, les deux facettes de cette personnalité peuvent être compatibles mais il aurait fallu que ce récit soit approfondi. le lecteur en sait assez peu, finalement, sur les quinze années qui ont précédé le triomphe sur scène de Lea, qui savait si bien mourir sur scène. Il y a l'analyse du narrateur sur leurs relations, analyse assez artificielle puisqu'il n'a cotoyé madame Ingrid que peu de fois. Lui-même avait trop à faire avec ses relations amoureuses qui occupe quasiment les deux tiers du récit. J'ai même failli refermer le livre après une tirade dans laquelle il annonçait son dégoût pour le petit Prince ! Oui, tous les goûts sont dans la nature. C'est bien pour cette raison que je n'ai pas aimé ce livre.
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Un journaliste rencontre par hasard une femme qui se révélera  être une cantatrice fameuse après un concert qui est à venir. Ils vont se rencontrer plusieurs fois brièvement avant de devenir intimes. Mais le journaliste narrateur va se rendre compte qu'il y a chez Lea Kralj comme une sorte de double personnalité : la cantatrice et la jeune femme qui a des relations un peu étranges avec sa mère.

C'est une étrange relation qui se noue entre les deux personnages. Mais on sent vite qu'il y aura une fin dramatique. J'ai eu du mal à accrocher à ses deux personnages. Je suis resté à l'extérieur de ce qui pouvait leur arriver. C'est avec détachement que j'ai fini le roman. Donc je n'ai pas été convaincu par le style ni par l'auteur .
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Même les mauvais écrivains ont une autre vie en plus de leur vie de tous les jours.La vie imaginaire de leurs personnages,leur monde imaginaire,qui peut devenir pour eux plus vrai que le vrai.
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La beauté n'est pas l'expression de la satisfaction,mais est plus ou moins liée au spleen ou à un voile à peine visible de tristesse,expression qu'aurait employée un esthète italien.
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Tout acte d'écriture a certains effets secondaires bénéfiques:notamment éloigner des évènements avec lesquels nous ne voulons plus vivre ou même effacer le sentiment de culpabilité.
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Sentir le trac même cette horrible peur qui lui étreignait le ventre et l'empêchait de respirer.Mais vaincre cette peur,trouver en elle ce courage qu'elle n'avait pas, c'est exactement ça,trouver en soi le courage même qu'on n'a pas,entrer sur scène,sentir l'air dans ses poumons,beaucoup d'air,et sa voix,qui vient d'en bas,de ce lieu près de l'utérus et des ovaires,comme elle a dit durant nos promenades.
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Les rapports entre les êtres humains ne sont pas des composantes chimiques:compatibles ou incompatibles.Les rapports entre les êtres humains sont incompréhensibles.
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