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Critique de Sharon


Deuxième lecture d'un roman de cette auteur, et deuxième échec. J'ai lu ce roman de bout en bout et je suis restée totalement extérieur à ce roman. Sans doute était-ce le but de l'auteur, puisqu'elle a choisi un narrateur extérieur à la vie de la prima donna qui donne son nom au titre du roman. Ce narrateur se montre extrêmement passif. Il le dit lui-même : il aurait dû agir, n'a pas agi et se sent responsable de la mort de la diva, à laquelle, en bon personnage extérieur à l'action principale, il n'a pas assisté.
Bien sûr… mais pourquoi bien sûr ? Parce que j'ai déjà eu l'impression de lire cette histoire ? Oui, oui, je n'ai rien vu de nouveau sous le soleil littéraire dans cette histoire de mère destructrice, qui rabaisse sa fille au rang de gamine indisciplinée, fille qui se plie aux exigences de sa mère, à ses désirs au point d'y laisser la vie.
Sauf que c'est ce que l'on peut en déduire du récit. La prima donna a d'un côté fuit sa mère, accomplit son rêve qui n'était pas celui de sa mère, et vit très mal les rebuffades de sa mère. Oui, les deux facettes de cette personnalité peuvent être compatibles mais il aurait fallu que ce récit soit approfondi. le lecteur en sait assez peu, finalement, sur les quinze années qui ont précédé le triomphe sur scène de Lea, qui savait si bien mourir sur scène. Il y a l'analyse du narrateur sur leurs relations, analyse assez artificielle puisqu'il n'a cotoyé madame Ingrid que peu de fois. Lui-même avait trop à faire avec ses relations amoureuses qui occupe quasiment les deux tiers du récit. J'ai même failli refermer le livre après une tirade dans laquelle il annonçait son dégoût pour le petit Prince ! Oui, tous les goûts sont dans la nature. C'est bien pour cette raison que je n'ai pas aimé ce livre.
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