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Kalpana Swaminathan arrive à placer Lewis Carroll, Shakespeare et Agatha Christie dan son roman. Si je n'ai pas saisi les liens avec Lewis Carroll ou Shakespeare, les références et emprunts à Agatha Christie sont évidents. le personnage principal est Lalli, inspectrice à la retraite accompagnée de sa nièce. Elles vivent dans un immeuble dans lequel gravite tout un microcosme haut en couleur.

Lalli évoque clairement Miss Marple mâtinée d'Hercule Poirot. le style de Swaminathan et la manière dont elle conduit le roman est très semblable à ce qu'Agatha Christie fait. On a une sorte de puzzle impressionniste pendant la plus grande part du roman. Lalli mène son enquête depuis chez elle principalement. Elle livre peu de déductions, se réservant pour le happening final en présence de tout le monde. le lecteur manque d'éléments pour découvrir le pot-aux-roses, tout juste peut-il se livrer à des conjectures.

Tout démarre à la mort d'un banquier, vivant dans le même immeuble que Lalli. Il est retrouvé dans l'ascenseur après sa balade matinale. Il porte ses lunettes de soleil. La veuve va avoir du mal à admettre le meurtre. La tension monte dans l'immeuble. Ce banquier se mêlait de tout et livrait des secrets et des rumeurs sur tout le monde dans l'immeuble. Chacun avait une "bonne" raison de le tuer.

Au final, on a un roman assez complexe, confus mais pas dépourvu d'intérêt. La diversité des cultures, des religions, des modes de vie et les aspects sociologiques liés à l'Inde apportent une touche intéressante à l'ensemble. Swaminathan aborde la question des blood diamonds et de la coexistence des groupes ethniques. Mais il m'a manqué un souffle, un petit quelques chose qui tire le lecteur vers le haut.
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Polar indien, qui se déroule à Bombay.
Unité de lieu : le Building, Utkrusa, est habité par des professeurs, un banquier, un officier de police à la Retraite, Lalli, qui sera bien sûr la détective, un banquier, Mr Rao, la victime, découvert mort dans l'ascenseur… leurs familles, proche et parfois éloignée, comme cette cousine qui fuit une belle famille qui l'enferme et la martyrise. Ce roman mettant en scène les habitants d'un immeuble, me fait penser à Bonbon Palace .
Une touche d'exotisme : la traductrice a gardé de nombreux mots hindi ou gujarati désignant des coutumes, des plats, des habits.
Sous le patronage de Lewis Carroll, la fantaisie, le non-sens, l'humour sont au rendez-vous. En prologue du Prologue : un poème, la chanson du Jardinier est tirée de Sylvie et Bruno de Lewis Carroll(1889). Ce poème sert de fil conducteur à l'intrigue dans ses images les plus farfelues

Il croyait voir un buffle
Sur le manteau de la cheminée.
Il regarda de nouveau et s'aperçut que c'était
La nièce du mari de sa soeur.
« si vous ne quittez pas cette maison, dit-il.
J'appelle la police »
……
Qui peut imaginer qu'on retrouvera les thèmes les plus fous dans la vie prosaïques de ces Indiens de Bombay ! Et c'est la gageure de l'auteur que de les utiliser (dans le désordre, certes) pour construire une histoire.
L'intrigue n'est pas nécessairement essentielle dans ce livre. Elle serait plutôt alambiquée. Qui a tué Mr. Rao ? Chacun avait une bonne raison de souhaiter sa mort. A chacun des locataires il avait, semble-t-il, pour le plaisir, distillé son venin. Colporter des ragots, mettre au jour les secrets que chacun voulait garder pour soi, inventer des histoires malfaisantes était la raison de vivre de ce banquier pieux.
La chaleur que toute cette humanité dégage, solidarité de voisins qui ne sont jamais indifférents à leur prochain, qui débarquent dans le salon sous tout prétexte, fait de ce roman sans prétention, un ouvrage attachant. Intéressant aussi le plaidoyer pour la condition féminine encore bien difficile en Inde où il est courant qu'une jeune femme soit enfermée à clé par sa belle-mère, ou brûlée par son mari.

Lien : http://miriampaigel.blog.lem..
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Ce roman est un peu long mais a le mérite de mettre la société indienne en lumière, avec ses bons et mauvais côtés. En ce sens il est dépaysant.

Il y a peu d'action et le style d'enquête est un peu vieillot mais les amateurs d'Agatha Christie et autres polars psychologiques apprécieront.
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Un titre énigmatique - il s'en est fallu de peu qu'il le reste pour moi jusqu'au bout - pour un polar indien à la façon d'Agatha Christie: l'action n'est pas trépidante, l'enquêtrice oeuvre tranquillement dans sa tête pendant tout le roman pour nous sortir à la fin l'imprévisible solution de son chapeau. Cependant le roman ne manque pas de charme ni de saveur.

Le dépaysement était au rendez-vous et mon tour du monde littéraire gagne une étape.

On ne parle pas de l'Inde, ce n'est pas un guide touristique bien pédagogique, on y est plongé d'un coup sans préparation et j'ai dû reprendre haleine plusieurs fois, au début, pour m'y retrouver dans les diverses langues, cultures et religions car les personnages, qui vivent tous dans le même immeuble, sont nombreux.

L'un des voisins, le moins sympathique de tous, celui qui a une langue de serpent et qui, en répandant des rumeurs, a déjà causé du tort à chaque palier est retrouvé mort dans l'ascenseur. Les suspects ne manquent pas. Mais heureusement, la police est à domicile, l'enquêtrice vedette habite justement l'immeuble.

J'ai beaucoup songé à la littérature anglaise en lisant La chanson du jardinier. Peut-être à cause de cette fameuse chanson qui doit tout à Lewis Carroll - c'est là ce que j'ai compris. Il y a un lien entre les paroles de la chanson et le crime mais alors, quel lien, je serais bien en peine de l'expliquer. Cela m'est passé au dessus de la tête pendant un long moment, jusqu'à ce qu'à force d'insistance la chose se fraie un chemin dans ma p'tite cervelle. Mais il était déjà bien trop tard, j'ai eu la flemme aiguë de remonter les pages pour bien comprendre.

Toujours est-il que j'ai cru reconnaître un peu de Conan Doyle, avec la nièce de Miss Lalli, qui nous relate les principaux évènements et observe les avancées de l'enquête de sa tante, sans jamais parvenir à apprendre l'essentiel, un peu comme Watson, ou comme ce gars, (Hastings?) qui accompagne parfois Hercule Poirot. le type même du témoin qui ne pigera rien avant que le Maître, a la fin, ne dévoile tout triomphalement.

Vous commencez à savoir que l'old school que je suis aime ces romans policiers là, sans débordement sanguinolent, sans scène de sexe racoleuse... j'ai donc passé un très agréable moment, je me suis crue en voyage, ce qui sied très bien à des vacances. J'ai trouvé la victime odieuse à souhait et toute la partie qui revient sur ses actions des derniers jours très amusante.
J'aurais aimé un peu mieux suivre le fil de l'enquête mais dans l'hypothèse où l'on ne peut pas tout avoir, ce livre-ci s'en sort très bien.
Lien : http://talememore.hautetfort..
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Thriller dans l'Inde d'aujourd'hui. le lieu, un building dans Bombay où a lieu le meurtre, et dans lequel tous les habitants se connaissent et vivent bonheur et malheur ensemble permet des portraits de la société indienne. Permet aussi de souligner au passage la médisance qu'exercent certains notamment M. Rao la victime. Des ressemblances avec les livres d'Agatha Christie.
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Bombay, de nos jours. M. Rao est retrouvé mort dans l'ascenseur de bon matin. Il a certainement été empoisonné. Miss Lalli, inspectrice de police à la retraite, mène l'enquête aidée par sa nièce et la voisine de M. Rao. Elles reprennent tous les évènements remarquables et sans lien apparent entre eux qui se sont produits dans les deux mois précédents le meurtre. Ceux-ci pris un par un semblent anodin. Mais n'ont-ils pas tous menés à la mort de cet irascible M. Rao qui avait pour principale activité de se mêler des affaires de ses voisins ? D'où un nombre de suspect fort important.
Roman policier agréable qui nous fait découvrir l'Inde sous un angle originale en suivant la vie des habitants d'un immeuble et les relations entre ceux-ci.
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Miss Lalli est une sexagénaire retraitée de la police, dont la nièce qui partage son appartement raconte les aventures. Monsieur Rao, un de leurs voisins, est retrouvé mort dans l'ascenseur. Empoisonné. Il s'avère assez vite que beaucoup de monde dans l'immeuble avait un mobile et la possiblité de commettre le crime. le mort avait en effet la spécialité de fouiner dans la vie des autres et de propager en les déformant si nécessaire ses découvertes.
Miss Lalli se lance dans l'enquête.

L'histoire et l'enquête sont classiques à la façon d'Agatha Christie : les strophes d'un poème de Lewis Carroll se retrouvent dans les péripéties de l'histoire, Miss Lalli reçoit les confidences des voisins, elle devine avant les autres sans vouloir rien dire, et à la fin dénoue tous les fils dans une réunion où tous assistent. Avant la fin le lecteur est même défié de trouver l'assassin! Evidemment je n'ai pas deviné.

Ce qui fait le charme de ce roman policier, c'est l'ambiance indienne, la découverte des multiples facettes de la vie à Bombay, en étant mieux armé que les deux touristes hollandaises pleines de bons sentiments qui apparaissent dans ce livre et croient que toute la ville ressemble à La cité de la joie.
Dans l' immeuble la vie se déroule comme partout, avec beaucoup d'allées et venues, de discussions, d'échanges. On est pris dans le tourbillon! Et en bonus: l'humour de la nièce narratrice.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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