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Sophie Aslanides (Traducteur)
EAN : 9782743620424
300 pages
Payot et Rivages (20/01/2010)
3.42/5   76 notes
Résumé :

Un soir au bar d'un aéroport, Jack Eisley discute avec une jolie blonde, bien innocemment... Enfin, jusqu'au moment où elle lui glisse : " j'ai mis du poison dans votre verre. " Jack la catalogue parmi les folles et s'en va. Une heure plus tard, conformément aux promesses de la blonde, il commence à se sentir mal. Il n'a plus le choix, il doit la retrouver ! Avec dans la tête cette angoissante question : mais enfin, qu'est-ce qu'e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Depuis que j'ai fait la connaissance de cette fille, ma vie a changé. J'arrive pas à arrêter de penser à elle. Depuis que je l'ai quittée, je sens comme un manque. Je le ressent jusqu'au plus profond de mes tripes. Je sais ce que vous pensez : Tu crois pas que tu t'es emballé là ! Une fille aussi jolie et avec cette étincelle qui s'intéresse à toi... Tu te fais des films non ? Et ben non, car c'est physiquement que je ressent un manque quand je pense à elle...
Il faut dire que j'aurai du plus l'écouter. Elle m'avait prévenue que moins d'une heure après l'avoir quittée je le regretterai ; La preuve, en ce moment je suis sur la lunette des toilettes en train de vomir tripes et boyaux. Elle s'est insinuée en moi... Elle m'a empoisonné. le pire, c'est qu'elle me l'a dit et que je n'ai pas voulu la croire et que je me suis conduit comme un c...
Je suis venu à Philadelphie pour rencontrer le meilleur avocat spécialiste en divorce. C'est pas que j'aime plus ma femme, c'est elle qui ne m'aime plus. En tout cas j'espère que j'ai pas tout gâché avec cette bonde – je sais que les canadiens disent " blonde " quand il parlent familièrement de toutes les filles. Mais le mienne, elle est vraiment blonde. Faut vraiment que je la retrouve, que j'écoute son histoire et que je récupère mon antidote...
Par contre un truc me dérange, c'est que je suis pas tout seul dans cette histoire. Il a quoi à voir avec moi ce Kowalski ? Moi je veux bien que ce soit un super tueur professionnel appointé par le service le plus secret de notre Sécurité Intérieure. Mais en ce moment, je suis plus préoccupé par mon avenir – moins de dix heures à vivre selon la fille – Que sa mission foireuse qui consiste – excusez moi de me plaindre, mais tout de même – à voler un cadavre... Même pas un cadavre, sa tête ?!
Comment ? On va être amené à se croiser avant la fin de la nuit ? Dans une chambre d'hôtel, avec la blonde et un autre type ? Et puis quoi encore ? Une flopée de taxi,un club un peu spécial, le métro de Philadelphie, un magasin de jouet des années 80, un hôpital – ouf - ? Vous êtes sûr qu'elle mérite d'être racontée comme ça cette histoire ?

Bien pire que ça, elle mérite d'être lue. Ce contre-la-montre que vit ce pauvre Jack est comme le poison que Kelly White – The Blonde -a glissé dans son verre. Il ne vous lâchera pas avant sa conclusion. Tout dans le déroulement de cette nuit d'angoisse semble capillotracté. Mais vous allez suivre sans vouloir jamais abandonner. Ce livre est un piège : vous voudrez savoir...
Alors prenez un verre – servez-le vous-même et ne le quittez pas des yeux – Trouvez-vous un long moment et commencez ce roman. Et si vous êtes comme moi pris dans l'intrigue vous ne le quitterez qu'à la fin. Et si vous êtes comme moi pris dans l'intrigue dés le début, vous n'aurez pas touché à votre verre...
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The Blonde, polar déjanté.

À l'aéroport de Philadelphie, Kelly White, jolie blonde, se jette sur Jack Eisley, tout juste débarqué pour y divorcer le lendemain et lui apprend qu'elle l'a empoisonné et qu'il ne lui reste que quelques heures à vivre s'il ne suit pas ses instructions.

Vont alors s'ensuivre 300 pages délirantes pour décrire une nuit et une course poursuite qui ne le sera pas moins entre taxis, chambres d'hôtels, bars glauques et hôpital.

Rajoutez à cette recette, Kowalski, un agent des services secrets indestructible, ces mêmes services secrets aux objectifs douteux et un mystérieux scientifique auteur d'un programme machiavélique et vous aurez là les ingrédients d'un polar atypique, écrit comme un dessin animé où le comique de situation importe davantage que sa véracité.

J'ai dévoré The Blonde d'une traite, hésitant à la fin entre le côté désuet de ce livre de Duane Swierczynski et ce petit moment de fraîcheur divertissante entre deux autres lectures qui le sont moins !
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Mouais... Roman légèrement capillotracté, tout comme l'est l'idée de départ, la pierre angulaire de l'histoire...
Mais bon, admettons qu'il n'y ait aucun souci de crédibilité pour Mary-Kate (ceux qui auront lu le livre jusqu'au bout comprendront, désolé pour les autres, je ne tiens pas à spoiler...). Admettons.

On reste tout de même avec des personnages peu développés, et peu charismatiques, auxquels il est assez difficile de s'identifier...
L'intrigue avance tout de même, une fois passé la centième page. Parce qu'avant, ça patinait sérieusement dans la choucroute à mon humble avis.
100 pages sans que le mec, empoisonné (et au courant) dès la 1ère n'ait la présence d'esprit de demander un antidote ou quoique ce soit. 100 pages longues où on attend une justification qui jamais ne vient, et qui est pourtant toujours annoncée avant d'être empêchée à chaque fois. C'est un peu grossier, et un peu lourd comme entrée en matière.
Mais bon.

A part ça, ce roman (de gare) se lit plutôt bien (à l'exception des 100 premières pages donc, pour lesquelles il faut s'accrocher un peu), l'intrigue, bien que peu plausible, a le mérite d'être originale.
Le tueur à gages m'a tout l'air d'être une tanche, la blonde une emmerdeuse (je n'ai rien contre les blondes, bien au contraire, mais ce personnage-là en particulier est agaçant), le mystère qui entoure le déroulé des premiers événements est long à se dissiper...
Mais une fois que c'est fait, c'est assez fluide, et l'auteur s'engouffre dans son intrigue (capillotractée) jusqu'au bout.

Dommage qu'il nous ait gratifié d'un final assez décevant, la faute à un personnage égoïste et imbu de lui-même qui débarque à la toute fin, avec cet "Opérateur" amateur d'irlandaises. On a d'ailleurs du mal à s'en faire une idée.

Bref. Un polar qui se lit vite. Et qui s'oublie vite. Si vous avez du temps à perdre, ça meublera un peu.
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"Bon Dieu.
Des "nanomachines" ? Les jumelles Olsen ? Un satellite tueur ? Des preuves à San Diego ? de la toxine luminescente ? Elle lui refuse un baiser et propose de lui tailler une pipe juste après ? de quel genre d'escroquerie s'agissait-il ?" (page 90).

Dévoré en deux nuits, encore un très bon polar atypique !

Jack Eisley se rend à Philadelphie pour régler son divorce avec sa femme qui vient de le plaquer pour un avocat. Assez déprimé, il s'accorde un verre à l'aéroport. C'est alors qu'une plantureuse blonde lui confie qu'elle a glissé du poison dans son verre ; elle lui décrit les symptômes qui le tueront d'ici huit heures. Persuadée d'être tombé sur une folle, Jack l'ignore. Mais voilà qu'une heure plus tard, il commence à ressentir un certain malaise, qui semble corroborer les dires de la blonde. Il s'agit dès lors de la trouver le plus rapidement possible, puisqu'elle seule détient l'antidote. Mais voilà, Jack n'est pas seul à rechercher cette femme, puisqu'un tueur à gages est également lancé à sa poursuite pour le compte des services de la sécurité intérieure. Et on découvre que la jeune femme est atteinte d'une bien curieuse maladie ...

"- J'ai tué beaucoup d'hommes.
Jack se demanda ce qu'il était censé répondre à ce genre de phrases. Allez, courage. Bon, ça veut dire combien ? Ça ne pouvait pas faire tant que ça, quand même ?" (page 110)

Truffé de clins d'oeil au roman noir, mené tambour battant à un rythme échevelé, rappelle un peu, par son côté ironique, son comique de situation, et son ton décalé au X ième degré, The blonde rappelle un peu La Sanction de Trevanian. On rit beaucoup, mais c'est aussi un bon thriller, qui nous traîne, en une nuit, à tous les coins de Philadelphie, depuis un club de masturbation pour policiers, à l'hôpital, en passant par le Sheraton, l'aéroport, et un magasin désaffecté de jouets. C'est totalement délirant, on passe de situations rocambolesques en situations désespérées mais tout aussi loufoques, et on ne s'ennuie pas une seconde, on regrette presque de finir le bouquin aussi vite ! Excellent !

Si vous avez aimé The Blonde, vous aimerez La sanction.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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21h 13
Liberty Bar, Aéroport de Philadelphie.

Jack Eisley était un train de noyer son chagrin et ce qui reste de sa vie dans un boilemaker.... Sa femme l'ayant quitté, et l'avocat dont elle s'est entichée veut accrocher à son tableau de chasse, ses testicules, seul souvenir d'une vie de couple partie "en couilles"...

Il ne restait plus que deux doigts de ce cocktail de bière et de bourbon, quand une blonde plantureuse lui dit : "j'ai mis du poison dans votre verre"...

On sait tous que l'alcool tue, et c'est pourquoi Jack n'y prend pas garde... Une folle de plus. Sans modération.

Mais lorsque quelques temps après, il ressent les symptômes qu'elle lui avait prescrit avant, il panique... Il doit a tout prix retrouver cette blonde...

Pendant ce temps, un agent très spécial, Kowalski est chargé de retrouver la tête d'un professeur... de la retrouver mais surtout de la ramener, ce qui n'est pas une chose aisée....

On pourrait se croire dans un film décalé d'après une histoire des Marx Brothers, mise en scène des frères Coen, tout ceci orchestré par Quentin Tarantino et un soupcon de David Lynch...

The Blonde est un livre aussi déroutant.. C'est un Pulp... On y évolue dans un délire permanent où l'humour est toujours présent....
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Nous avons eu une appel dénonçant une violence conjugale en 702. De la part du voisin d'en face. Pouvez-vous aller voir ?
- Bon sang, c'est quoi le nom ?
- Jack Eisley, comme les Esley Brothers, je suppose.
- Charlie se tut un instant, puis décida qu'il lui fallait poser la question :
- Le mec est noir ?
- Quelle importance ? Demanda le réceptionniste, qui était noir.
- Allez tu vois bien ce que je veux dire.
- Je cherche... Voilà son permis de conduire. Non, il est blanc, il vient de l'Illinois.
- OK, je monte.
- Un truc qui fallait que tu saches.
- Quoi ?
- Je crois que c'est un cas de violence de la femme sur l'homme. Le type au téléphone avait l'air de dire que c'était le mec qui se faisait tabasser.
Charlie se dit que ça changeait pour une fois.
- OK, j'vais y aller doucement.
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- J'ai mis du poison dans votre verre.
- Pardon ?
- Vous avez bien entendu.
- Heu, je n'en suis pas sûr.
La blonde leva son Cosmopolitan.
- A la votre.
Jack ne l'imita pas. Il garda la main posée sur son verre à bière, qui contenait les deux derniers doigts de boilemaker qu'il sirotait depuis un quart d'heure.
- Vous avez bien dit que vous m'aviez empoisonné ?
- Vous êtes de Philadelphie ?
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Plus tard, Jack se remémorerait ce moment et comprendrait que ce n'était pas au moment où elle l'avait infecté que son cauchemar avait vraiment commencé, mais à cet instant précis.
L'instant où il avait commencé à la croire.
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Je suis tombé un jour amoureux d'une blonde. Elle m'a appris à boire. C'est la seule chose dont je lui suis redevable.
W.C. Fields
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- J'ai besoin d'aller aux toilettes. C'est urgent.
- Essayez la pièce avec le siège blanc.
- Très drôle, Jack. Mais j'ai besoin que vous veniez avec moi.
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