Une lecture plus intéressante que plaisante, malgré les multiples rebondissements, car Swift est un misanthrope. Dans le quatrième voyage cela devient très clair : la race supérieure est celles des chevaux, et les humains (les « Yahoos ») sont des animaux méprisables, esclaves de leurs pulsions. Il y a du vrai dans ses critiques, mais ça manque un peu de nuance, c'est la loi de la satire. le narrateur n'est même pas gêné de monter sur un bateau dont les voiles sont des peaux de Yahoos… On est loin de la scène iconique, tellement appréciée des enfants, où le même personnage se retrouve ligoté par les minuscules lilliputiens.
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