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Le Prince de la nuit tome 1 sur 9
EAN : 9782723417938
48 pages
Glénat (01/12/1994)
3.79/5   112 notes
Résumé :
Yves Swolfs a remis les révolvers de Durango dans leurs étuis tout en écrivant pour Pierre Legein une suite aux aventures vendéennes de Dampierre.
Il a affûté son crayon pour quelques albums de plus où plusieurs générations d'une même famille seront frappées par une malédiction : le vampirisme et la chasse au vampire lui-même.
Que ce soit au Moyen-Age ou dans le Paris des années trente, l'angoisse est la même face à ce monstre assoiffé de sang.
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Je connaissais Swolfs pour sa sympathique série western, « Durango », ce 1er tome du « prince de la nuit » me permet de le découvrir dans un autre registre, celui de l'épouvante. Cette lecture m'a beaucoup plu et j'en ressors avec l'envie de lire la suite.

Le thème du vampirisme n'est pas un sujet si facile que ça et beaucoup s'y sont cassés les dents. le risque est grand de sombrer dans le ridicule. Et je ne parle même pas de toute cette vague de vampires dépressifs, sentimentaux et pudibonds… Dans « le prince de la nuit » on retrouve la figure classique du vampire gothique à la Stoker. Il est une créature démoniaque, vouée au mal. Et s'il a un côté séducteur, il ne s'agit en aucun cas d'une séduction romantique teintée de sentimentalisme. L'attraction est ici plus sensuelle, plus vénéneuse et le but ultime reste de boire du sang.
Au départ, je n'ai pas été convaincue par l'apparence physique de Kergan. Les cheveux longs, élégamment vêtu, le regard pénétrant… tout ça faisait un peu trop dandy romantique à mon goût, ce qui va justement à l'encontre de la caractérisation du personnage. Mais j'ai été agréablement surprise par la fin du tome où Kergan montre son vrai visage, nettement plus monstrueux.

L'histoire est très classique, Swolfs revisite l'opposition Dracula / van Helsing. Comme souvent dans ce genre de récit, le chasseur s'avère tout aussi redoutable et inquiétant que sa proie démoniaque. En effet, le personnage de Jehan est loin d'être un saint et s'il brûle de venger sa femme, les rapports que le couple entretenait étaient plutôt mortifères.
Swolfs se révèle très à l'aise dans le registre de l'épouvante. Pour moi qui le connaissait pour ses westerns, c'est une bonne surprise. En fait, il y a d'ailleurs même un petit côté western dans certaines cases, Jehan prenant l'allure d'un lonesome cowboy dans un paysage de nature sauvage….
A cette histoire classique de traque du vampire l'auteur ajoute un élément, peu présent dans ce tome, quelques pages seulement, mais qui va sans doute prendre plus de place dans la suite. En effet, Swolfs introduit le concept de la lignée de chasseurs en la personne de Vincent, descendant de Jehan, vivant dans les années 30. Idée très prometteuse qui pourrait permettre de suivre les différents chasseurs de la lignée à des époques différentes (je verrai ce qu'il en est en lisant la suite).

Comme je connaissais Swolfs, je savais que le dessin serait à la hauteur. Je n'ai pas été déçue. J'ai retrouvé le talent de l'auteur pour les paysages, et tout particulièrement les décors enneigés (qui m'avaient déjà régalée sur Durango). La colorisation est très réussie. L'utilisation des couleurs feu est pertinente et transcrit bien la violence qui règne dans le récit.

J'ai passé un très bon moment avec ce premier tome, c'est bien agréable de retrouver un vampire à l'ancienne, sans mièvrerie ni problèmes de conscience. C'est avec plaisir que je vais poursuivre cette série.

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Vous cultivez le regret éternel des choses du passé et le refus de voir au-delà des apparences.
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Il s'agit d'un premier tome d'une série indépendante de toute autre. Sa parution initiale date de 1994. Il a été réalisé par Yves Swolfs pour le scénario et le dessin, et par Sophie Swolfs pour la mise en couleurs. Il compte 46 pages de bande dessinée en couleurs.

Quand les hommes renient ou dénaturent les valeurs et les idéaux qui ont fait naître et grandir leur civilisation… Quand surviennent les grands bouleversements, les épidémies… Alors il sort de l'ombre pour prendre part à l'oeuvre de destruction, pour récolter sa part de sang, pour corrompre les âmes en détresse… Car c'est l'heure du prince de la nuit. Un homme s'avance à la nuit tombante dans une forêt vers un château médiéval alors qu'une brume commence à monter et que des chauves-souris passent devant la Lune. Jehan de Rougemont accepte de recevoir cet homme aux yeux rouges. Ce dernier explique qu'il va de château en château, et de bourg en bourg, porter chants et nouvelles, bonnes et mauvaises. Peut-être plaira-t-il au seigneur de ces lieux de se divertir en l'écoutant ? Jehan répond qu'il a perdu le goût des ritournelles depuis longtemps. Quant au reste, peu lui importe ce qui se trame dans ce damné monde. Les gens et les affaires de son domaine lui suffisent. Son épouse Marianne intervient pour dire qu'elle a grande envie de chansons et de récits qui lui feront oublier pour un soir l'ennui et la tristesse de son existence.

Jehan donne sa permission : dame Marianne et son dame Clothilde montent dans les appartements de la première, suivie par le visiteur. Après leur départ, Jehan se confie à frère Thibaut : depuis la naissance de leur fils, son épouse, cette mégère, lui refuse ses faveurs et ne lui adresse plus qu'amers propos et récriminations. Qu'elle fasse à sa guise tant que son honneur à lui n'a pas à en souffrir. le frère lui confie qu'il est inquiet car le regard de l'hôte n'a rien d'humain. Jehan l'écoute et il demande à un garde de monter de ce pas à la chambre de ces dames : il doit veiller devant la porte et s'il entend du le moindre bruit de mauvais augure ou un appel à l'aide, il doit se porter à leur secours sans attendre. le garde s'exécute. Il monte et il est surpris : pas de musique, point de bavardage, des gémissements. Il entre dans la pièce et découvre l'hôte penché sur dame Marianne et du sang sur les lèvres. Il descend en courant et alerte Jehan : un démon, il lui buvait le sang à même la gorge !… Ses… ses dents pareilles à celles d'un loup… et ses yeux écarlates… Jamais il ne pourra les oublier… Jehan et frère Thibaut montent et ne peuvent que constater le carnage. le lendemain, Marianne est portée dans le caveau familial, Jehan ne souhaitant pas écouter les conseils de frère Thibaut sur les rites à réaliser sur la dépouille. Quelque temps plus tard, le seigneur se rend dans un des villages de son domaine. Les paysans se plaignent : leurs enfants disparaissent, autant que les doigts de la main, en quelques jours à peine… Ou plutôt quelques nuits. C'est toujours de nuit que ça se passe. le seigneur promet qu'il va organiser une battue, et la fourrure du maudit animal qui rôde alentours ornera l'entrée du bourg dès demain. Il en fait le serment.

Une belle peinture en couverture avec une jeune femme allongée, la gorge offerte au monsieur ténébreux avec de grandes canines, une draperie en arrière-plan. le rapprochement avec la version classique de Dracula est automatique : Bela Lugosi avec une chevelure plus abondante, dans les films Universal, ou peut-être plutôt Christopher Lee dans les films de la Hammer. Un noble issu d'une époque vaguement moyenâgeuse, avec cette domination sensuelle, voire sexuelle, sur les femmes, assez datée. D'un côté, cet aspect peut attirer le lecteur pour sa qualité iconique ou classique. D'un autre côté, Ann Rice (1941-2021) est passée par là avec Lestat débutant en 1976 dans Entretien avec un vampire. Puis une diversification entre les films de Blade avec Wesley Snipes, une série comme Vampire Diaries, les films Twilight, et de nombreuses variations. La séquence d'ouverture conforte le lecteur dans son a priori : une version très classique, peut-être usée jusqu'à la corde. de fait, l'auteur met en oeuvre les conventions basiques du suceur de sang, de l'ail et des crucifix, du cercueil et de l'activité nocturne, sans oublier les pieux au travers du coeur, et les victimes qui reviennent en tant que vampire.

Pour autant, il ne se produit pas une véritable impression de déjà vu, ou de collection de stéréotypes. Dans la première page, le vampire s'avance dans un grand manteau à capuche enveloppant sa silhouette jusqu'aux pieds et le lecteur apprécie le soin apporté aux formes torturées des racines et des branches des arbres, finement représentés. En page 9, Jehan de Rougemont avance lentement sur un lourd cheval, sans idéalisation de la forme de l'animal. La neige recouvre le sol, et les arbres ont perdu tout leur feuillage, pour une véritable vision de l'hiver. Il en va de même en page quinze, alors que Jehan toujours sur sa monture, mais maintenant seul, traverse une zone enneigée et désolée. Un peu plus tard, il effectue un plus long voyage vers le village au pied du château du vampire, alors que le soleil commence à décliner : là aussi, le lecteur ressent bien le froid émanant de la neige, la sensation d'isolement. Les scènes d'intérieur bénéficient du même soin naturaliste sans apprêt romantique. Pour commencer, les salles du château des Rougemont sentent la pierre humide et froide, sans draperie mirifique, sans une foule d'invités richement vêtus. Les trois masures du hameau apparaissent simples et fonctionnelles, faisant ressortir la pauvreté des paysans. Cet état de fait est encore plus mis en évidence par contraste avec le riche cabinet du psychothérapeute de Vincent Rougemont, et l'appartement du père de Vincent, les deux endroits bénéficiant de tout le confort moderne. Même si elle est en pierres, la maisonnette d'Enora ne comporte qu'une seule pièce, et son exiguïté est rendue apparente par l'entassement des objets.

De même, l'artiste représente les personnages dans une veine réaliste, sans les embellir physiquement. Jehan de Rougemont présente un visage aux traits durs, aux expressions quelque peu résignées, attestant d'une forme de mal être latent dont il a conscience et avec lequel il sait qu'il doit vivre. La silhouette de son épouse Marianne est affinée, avec un visage plus épuré, mais sans aller jusqu'à une douceur exagérée. Il porte également la forme d'une rancoeur sourde. Elle porte une tenue finement ouvragée qui atteste de son rang et de la fortune de son époux, d'autant plus remarquable comparée à la bure toute simple de frère Thibaut. La tenue du garde est également détaillée, en cohérence avec l'époque, tout en présentant des détails qui attestent d'une forme de sobriété, voire d'économie. Dans la scène finale, le seigneur vampire apparaît dans une tenue noire et sobre. Par ces choix, le récit se démarque des récits de vampire traditionnels, en se tenant à distance des effets de manche et de tout clinquant visuel. Cela fait d'autant plus ressortir la façon très formelle dont chaque personnage s'exprime, avec un phrasé parfois un tantinet grandiloquent, un rien empesé, pour un effet théâtral, emprunté, un peu artificiel.

En entamant cette histoire, le lecteur se doute bien de ce au quoi il va au-devant : un vampire ténébreux et immoral, buvant le sang de jeunes femmes faibles et séduisantes, prêt à bondir férocement sur tout homme tentant de l'attaquer. C'est plié d'avance. En effet, dame Marianne est la première victime mordue au cou et sucé sur son lit. Dans un premier temps, Jehan de Rougement ne peut pas croire à l'existence d'une créature telle qu'un vampire, puis il doit se rendre à l'évidence, et il l'accepte, l'époque se prêtant bien aux croyances en des créatures surnaturelles. Seul, il se met alors en route sur le chemin de la vengeance. C'est plié… Pas tout à fait, le lecteur est pris par surprise par un intermède de quatre pages se déroulant en 1933. Puis le récit reprend son chemin bien balisé, mais en réalité pas tout à fait : le regard de Jehan s'est fait plus froid comme si une étincelle de chaleur humaine y faisait défaut, et une séquence révèle l'origine de son mal être. le vampire ne joue qu'un rôle en arrière-plan, la lutte contre lui servant de révélateur à la nature profonde de Jehan. Arrivé à la fin, le lecteur se rend compte qu'il a voyagé dans un récit aussi sombre que prévu, mais pas de la manière dont il l'avait anticipée. Sa curiosité est aiguisée pour la suite, à la fois intrigué par la lignée des Rougemont, à la fois dubitatif quant aux interjections du vampire qui en appelle à Belzébuth son maître, au risque d'intégrer une dimension démoniaque de pacotille avec marchandage d'âmes au rabais.

La couverture promet un vampire dans la plus pure tradition romantique macabre, avec chemise à jabot et tout le toutim. La narration visuelle s'avère d'un classicisme prévisible, avec des dessins descriptifs finement exécutés. Pourtant, l'investissement de l'artiste dans la représentation des environnements tire la narration visuelle vers le haut, au-dessus des clichés visuels prêts à l'emploi, vidés de toute saveur. le scénariste se retient de tout miser sur le vampire, focalisant son récit sur le chasseur très humain, et montrant un individu ayant accepté sa part de ténèbres, sans pour autant avoir réussi à se pardonner. Un vague doute subsiste chez le lecteur quant à la direction que prendra la suite, mais sa curiosité est éveillée.
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Un excellent premier tome d'une série que je vais sucer jusqu'à la moelle Ha, Ha, Ha, Ha !

Nous découvrons un suceur de sang d'apparence bien classique, Kergan le trouvère, impénétrable, intelligent, charismatique, effroyable. Brrr ! Nous découvrons aussi la saga d'une famille dont chaque premier né sera destiné à chasser ce monstre jusqu'à sa destruction. Premier de la longue suite, Jehan de Rougemont est un petit seigneur médiéval plutôt désabusé. Ce n'est pas un tendre mais, lorsque Kergan s'empare de sa femme, il comprend le vrai sens du mot « mal ». Dévoré par la culpabilité, persuadé qu'aucune rédemption n'est possible, il s'engage dans sa mission suicide.

L'impénétrabilité de Kergan a quelque chose d'attirant c'est sûr, mais du coup il n'y a pas grand-chose à découvrir de sa psychologie (hormis qu'il est trop bavard dans la victoire). Au contraire, les personnages humains sont détaillés à l'envie. A l'opposé de l'humanisme, ce sont des hommes et des femmes soumis aux aléas du climat, de la guerre et des démons diaboliques, qui n'imaginent aucun bonheur en ce monde et ne peuvent qu'espérer dans la promesse du Royaume des Cieux. J'y ai retrouvé toute la difficulté de vivre que Jacques le Goff décrivait dans sa « Civilisation de l'Occident Médiéval ».

Le dessin de Swolfs m'a profondément rappelé le Thorgal de Rosinski ; ambiances monochromes, traits de visage d'une grande expressivité. Excellent !

Je me suis régalé. Je crois même que la lecture en soirée a influencé mes rêves (gulp !). Je remercie vivement tchouk-tchouk-nougat dont la série de critiques m'a donné envie d'aller côtoyer ce fils de Belzébuth.
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Il y a de vilains tentateurs sur babelio... a tel point que je me demande s'il n'aurait pas un peu de sang de vampire pour être aussi séduisant dans leurs critiques (Relax se reconnaîtra aisément).

Cette BD a pour avantage d'avoir une histoire double: l'une se passant au moyen âge et la seconde début du XX siècle, ce qui la rend encore plus intéressante.

Oui, c'est une histoire de vampire, assez classique au demeurant, mais le dessinateur fait un travail remarquable. Quelle finesse et quel détail dans le graphisme! S'attarder sur chaque dessin est un pur bonheur. Rien que la couverture en dit long : 2 visages, une femme humaine et un vampire, tout deux avec des expressions d'une justesse incroyable.

J'ai l'impression d'avoir déjà croiser Swolfs , au détour de certaines lectures, mais ici ma mémoire me fait défaut (après j'ai toujours eu beaucoup de mal a rendre a César ce qu'il lui appartenait au niveau des BD). mais je pense que je vais voyager dans d'autres BD de ce dessinateur talentueux
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Quelle tâche ardue de s'attaquer une nouvelle fois au thème du vampirisme, je tiens à dire que ce n'est pas un de mes thèmes de prédilection en effet je n'ai pas d'attirance particulière pour les histoires de morts-vivants et autres buveurs de sang...
Cela dit j'ai plutôt été agréablement surpris par cette bd qui est certes d'un grand classicisme mais de qualité, les dessins de Swolf sont remarquables, en particulier le « héros » vladimir Kergan. L'auteur est visiblement très doué pour passer d'une époque à l'autre.
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critiques presse (1)
BulledEncre
02 janvier 2014
Une aventure attrayante que vous aurez sans nulle doute plaisir à découvrir.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Quand les hommes renient ou dénaturent les valeurs et les idéaux qui ont fait naître et grandir leur civilisation ;
Quand surviennent les grands bouleversements, les grandes tempêtes, les épidémies ;
Alors, il sort de l'ombre pour prendre part à l'oeuvre de destruction pour récolter sa part de sang, pour corrompre les âmes en détresse. Car c'est l'heure du Prince de la nuit !
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Quand les hommes renient ou dénaturent les valeurs et les idéaux qui ont fait naître et grandir leur civilisation… Quand surviennent les grands bouleversements, les épidémies… Alors il sort de l’ombre pour prendre part à l’œuvre de destruction, pour récolter sa part de sang, pour corrompre les âmes en détresse… Car c’est l’heure du prince de la nuit.
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Fichues guerres... Ceux qui en sortent sont à ce point heureux d'être encore de ce monde, que le fait de manger, respirer, survivre, suffit à leur bonheur ! Et, ma foi, comment leur donner tort?
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Le problème est loin d’être résolu, c’est certain. J’ai depuis toujours cette sensation qu’on me cache des choses fondamentales, comme un secret encombrant. Que mes grands-parents et toutes les générations précédentes auraient refoulé au plus profonds d’eux-mêmes. Des quantités astronomiques de Bordeaux et de Cognac n’ont pas suffi à mon père pour qu’il puisse vivre en paix. De mon côté, je n’ai jamais pu chasser ces tentations continuelles, ces cauchemars qui reviennent chaque nuit. Je n’en garde que des images sans fil conducteur. De chutes dans l’eau glacée, de noyades… De sang sur la neige, près de mon visage… De loups qui tentent de me mordre aux jambes et que j’essaie vainement de repousser… Parfois, je vois mes propres mains, transpercées, inutilisables, des personnages d’une autre époque m’agressent à coups de lance… D’autres fois, ce sont des fuites éperdues. Et je me réveille à chaque fois épuisé.
Commenter  J’apprécie          20
La haine et le remord rongent son âme. Il est hanté par le désir de réparer ce qui ne peut l'être! C'est une de ces faiblesses qui vous perdent, vous autres, pauvres mortels! Vous cultivez le regret éternel des choses du passé et le refus de vois ce qui est au-delà des apparences!
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