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3,43

sur 157 notes
Guerre sale
Prix des lectrices de « Elle », sélectionné pour le prix des lecteurs du point, cette « guerre sale » est un gros navet, mal écrit, vulgaire et sous informé.

Il y a les laborieux qui s'astreignent à décrire les personnages du genre « elle était petite, nerveuse râblée, les cheveux courts et drus, les yeux de mer normande, elle était vêtue d'un jeans et d'un pull framboise, et des converse bleues »

Il y a Dominique Sylvain qui a la folie furieuse des noms et qui écume l'annuaire pour identifier tout le monde y compris les gens sans importance pour son récit et qui apparaissent même (Hubert Malick, Michael Estéban…) dans les dernières pages. C'est extrêmement pénible à lire même pour rire.

Quand une des héroïnes s'appelle Ingrid on pense aux inconnus et on a envie de lui demander « Ingrid est-ce que tu baises ? » En plus ce n'est pas Ingrid Bergman c'est Ingrid Diesel. Assez rare au point que lorsqu'elle veut s'inscrire dans une secte sous un nom d'emprunt elle se fait appeler Claude Françoise. (Comme le chanteur ? lui répond-on)

Donc on a une série illimitée de noms improbables, Sébastien Ménard, Adeline Ernaux, Jacqueline Martin (voir plus haut Claude Françoise) Luce Chereaux, Arnaud Mars, Sacha Deguin et Garcia et Texier et Truc et Machin. Sans parler de ce Michael Estéban qui avec une conjugaison pareille d'anglais et d'espagnol pourrait prétendre être ambassadeur de France en Afrique) Mdr

Tout ça pour ne rien dire. Ne pas traiter du sujet de la françafrique. (En même temps à Metz on est pas vraiment en France de l'Intérieur) et broder un « Nous deux » niais et lassant qui n'a rien à voir de près ou de loin avec une guerre sale. Imposture totale.
Quel Ministre a financé sa campagne présidentielle dans les vingt dernières années avec des rétros commissions ? M. Candichard ou M. Balladur dit "couille molle" ? Pourquoi dissimuler si on veut dénoncer ? Parce qu'on s'en fout tout simplement.

En fait ce non livre ne parle de rien et s'étale dans la niaiserie et les contresens, sans parler des fautes d'orthographe et de syntaxe. Les zeugmas s'accumulent dans ce texte désarticulé où l'idée récurrente est de noyer le lecteur dans des impasses que la fin burlesque et invraisemblable pour ne pas dire pire (C'est vraiment une faute du débutant, un interdit de la littérature policière qu'on ne peut se permettre qu'une seule fois) désespère.

Page 228

- Les tornades n'aiment que les allers simples
- C'est de Cocteau ?
- Non

C'est du Dominique Sylvain journaliste Lorraine qui connait si bien Paris qu'elle décide de se rendre passage Brady pour déguster une blanquette de veau attirée dans le coin par les vapeurs olfactives ( Sic)
Bien évidemment chacun sait que ce passage est réservé et prisé par tous les amateurs de cuisine indienne et que le parfum des épices se répand jusque dans la rue du faubourg Saint Denis.

Nul Sale 2 (Cf. les bronzés)

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Le dernier Dominique Sylvain nous permet de retrouver les deux héroines qui font le plaisir de ces lecteurs depuis "Passage du désir", mais cette fois-ci le ton du roman est plus sombre moins dans la caricature, en donnant plus d'importance au capitaine Sacha Duguin, l'intrigue gagne en épaisseur et en crédibilité. de plus la fin nous laisse augurée d'une suite, que l'on attend avec impatience. Dominique Sylvain publiée par Viviane Hamy (comme Fred Vargas) montre qu'elle est indiscutablement une des valeurs sur du polar français.
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A la recherche d'un bon policier à lire, je suis tombée sur ce roman. J'avais envie de sortir des sentiers battus, de découvrir un auteur dont je ne connaissais rien. Bien m'en a pris : j'ai passé un très bon moment.
L'écriture est efficace et surtout, les personnages sont truculents. Bien dessinés, on s'attache très vite aux protagonistes de l'histoire. Tous ont leurs propres manies, leurs propres caractéristiques. On a hâte de les retrouver en ouvrant le livre.
L'intrigue quant à elle est classique, l'auteur prend son temps pour nous distiller les indices et nous mener à la résolution de l'intrigue.
L'originalité vient de l'existence de deux groupes d'enquêteurs : l'officiel et l'officieux.
Un avocat lié au commerce des armes est retrouvé mort dans des circonstances particulières qui rappellent l'assassinat d'un inspecteur de police d'origine africaine, Toussaint. Une équipe de la criminelle est chargée de l'enquête (le groupe officiel) et l'ancienne chef de Toussaint, maintenant retraitée, accompagnée d'une amie, s'attable également à trouver le coupable (le groupe officieux). Avoir deux groupes d'enquêteurs donne du rythme à la lecture.
Vers le milieu du livre, tout s'accélère. Les enquêteurs se trouvent piégés, les hautes sphères se mêlent de l'enquête… et tout cela avec un brin d'humour.
C'est cynique et bien mené, des qualités que j'apprécie particulièrement dans un roman policier. A l'occasion, je lirai d'autres titres de l'auteur.
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le contexte de ce roman est dur, noir et sans concession. Ceux qui s'attendent à un roman policier classique ne seront pas déçus, au sens où l'enquête avance au rythme des interrogatoires et des indices éparpillés ça et là, mais ils auront en plus ce contexte si particulier lié aux ventes d'armes. Arrêtez d'être naïfs, la fabrication d'armes est une activité importante dans le PNB des pays riches, et où il faut bien des intermédiaires qui ont les bonnes relations pour vendre plus et mieux. Dégueulasse, non ? Mais c'est la réalité !
Au-delà du contexte, le style est direct. Quel punch ! Quelle brutalité parfois ! J'ai vraiment été surpris au départ, tant les phrases sont directes, sans fioritures. Cela donne une force au propos, mais aussi une impression que l'on vous assène des coups de poing. C'est un style violent, direct, acéré, que j'ai trouvé très agréable à lire. Et bien que je l'aie lu dans une période où je n'aie pas eu beaucoup de temps à consacrer à la lecture, le livre me faisait des clins d'oeil quand je l'ouvrais.
Et puis, il a les personnages. Ils sont FORMIDABLES ! Il y a Sacha, enquêteur rigoureux et professionnel, poussé par sa hiérarchie, son chef qui fait partie des incorruptibles. Lola, fantastique femme que j'imagine de petite taille, toute en nerfs, en détermination, aidée en cela par le porto qu'elle boit comme du petit lait. Elle a un désir de résoudre cette affaire car c'est ce qui l'a poussée à démissionner, mais elle est aussi fidèle à Toussaint, son ancien ami, à qui elle veut donner une justice. Et puis, il y a Ingrid, cette américaine, qui est le trait d'humour de cette histoire, qui apprend le français en le parlant, se trompant toujours de mot quand elle utilise des expressions françaises.
Bien que ce roman ne soit pas leur première enquête, vous pouvez commencer celui-ci sans pour autant avoir lu les autres, puisque les informations nécessaires à comprendre les personnages sont distillées par petites touches au début du roman. Tout ce petit et complexe mélange fonctionne à plein régime. On a une impression de vitesse, d'urgence. Nos trois protagonistes tentent de surnager dans une piscine noire, cynique, inhumaine.
Lien : http://black-novel.over-blog..
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On retrouve les héroïnes Lola et Ingrid, l'histoire est plus noire que ces précédents romans. Il est difficile de se mettre dedans -trop de personnages et de politique- mais à la fin cela devient vraiment passionnant et on a envie de lire la suite.Comme il y a quelques retours en arrière, j'avais peur que ce soit comme "Le roi lézard" franchement ennuyeux, je n'ai jamais réussi à le finir, mais l'auteur évite toute cette nostalgie. La suite est "Ombres et soleil"
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Guerre sale possède deux qualités : une enquête rythmée qui fourmille de pistes, de rebondissements et d'indices (dans un contexte particulier), et des personnages à la fois graves et légers, aux dialogues colorées.
Dominique Sylvain a travaillé son intrigue sans l'alourdir. Les manipulations, scandales politiques et financiers liés à l'armement enrichissent ce qui s'apparenterait être une simple et sale histoire de meurtres.
On ne se doute de rien et les soupçons voguent d'un groupe d'individus à un autre, jusqu'à une fin où tout s'accélère brutalement pour des révélations et un coup de théâtre terrible.................
Lien : http://stephanieplaisirdelir..
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Après avoir lu avec grand plaisir Passage du désir et L'absence de l'ogre, je me suis plongé dans ce nouveau roman de Dominique Sylvain en toute sérénité. Pas déçu ! Bien au contraire. Les deux enquêtrices de choc (et de charme) sont fidèles à elles-mêmes : drôles, sensibles, leur langue bien pendue et jamais dans la poche, toujours en action... Pour celles et ceux qui ont lu les précédentes aventures de Lola Jost et Ingrid Diesel, deux "nouveautés" marquent Guerre Sale. La lumière est faite sur ce qui est arrivé au lieutenant Toussaint Kidjo (drame mystérieux dans la vie de l'ex commissaire) et le personnage du commandant Sacha Duguin monte grandement en puissance, puisqu'on peut dire qu'ici l'enquête est menée à égalité entre les "officiels" et le duo de "privées".

Je n'en dirai pas plus sur l'histoire, les lecteurs auront leur content d'intrigue, d'action, d'humour et de noirceur. L'écriture de Dominique Sylvain me plaît toujours autant. Elle a le sens du dialogue "juste" et c'est assez rare. Les personnages ne s'expriment pas comme trop souvent à la manière de rombières dans un salon de thé. Pas de "N'est-ce pas ma chérie ?" ou de "Mon dieu, quelle horreur ! Je n'ose y croire !" à tout bout de phrase. Il n'y a pas non plus surabondance de "dit-il", "susurra-t-elle" ou "grommelèrent-ils" qui ont le chic pour me polluer l'imaginaire. Les personnages parlent comme de vraies personnes, et ils parlent bien parce que les dialogues, à l'image du récit, sont parsemés de "petits mots" biens vus, drôles, imagés et expressifs. Lors d'un détour dans une secte, par exemple, on croisera des "perturbés du bénitier", et tout au long de l'histoire, on découvrira avec Ingrid, sourire aux lèvres, les difficultés que rencontrent les étrangers qui s'essayent à la langue française...
Lien : http://hervesard.blogspot.co..
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Voici un livre bien décevant, d'une auteure précédemment mieux inspirée. On y retrouve les habitués (Lola Jost, Ingrid Diesel et surtout Sacha Duguin) dans une histoire “françafricaine” tortueuse mais invraisemblable, à l'aspect politique à peine évoqué, qui se perd dans les méandres de vengeances ineptes… On y voit, par exemple, un requin genre lord of war faire égorger un agent de la DCRI pour venger un fils spirituel… par sa propre femme ! ou, plus fort encore, un directeur de notre glorieuse police, bien sous tous rapports, flinguer aimablement un témoin capital dans les sous-sols du quai des orfèvres ! Bref un roman policier idiot, ni noir (sans jeu de mot) ni humoristique, qui n'a que le mérite d'avoir du rythme et d'étre parsemé de dialogues incisifs sinon réalistes. Un beau raté qu'il faut vite nous faire oublier !
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J'ai beaucoup apprécié ce polar, à l'intrigue redoutablement bien construite.
Le coeur de ce récit ? Les relations entre la France et l'Afrique, non les relations culturelles ou diplomatiques, mais les relations commerciales, pour ne pas dire occultes, obscures, troubles. le pire de ce qui peut unir des nations. Autant dire que la mort d'un journaliste congolais ou d'un policier d'origine africaine importe peu. En revanche, celle d'un jeune avocat français talentueux secoue tout le beau monde, même si les enjeux de sa disparition dépassent largement sa mort. Chacun fourbit ses armes, mobilise tous ses atouts, ses alliés.
Si la violence est omniprésente, les deux héroïnes, que j'ai eu plaisir à retrouver dans cette nouvelle intrigue, restent déterminées, l'une à découvrir enfin la vérité, l'autre à aider son amie, tout en essayant de ne pas se perdre dans son histoire d'amour avec Sacha. Justement, ce dernier est en charge de l'enquête officielle sur la mort de Florian Vidal, et il n'a pas du tout l'intention que les deux jeunes femmes viennent compromettre son travail par leurs investigations. Qui a tort, qui a raison ? L'humour, les situations cocasses dans lesquelles elles se trouvent parfois plongée – un dalmatien n'est pas vraiment un chien policier – le jeu sur la langue française, qu'Ingrid ne maîtrise pas toujours permettent d'apporter des respirations dans un récit asphyxiant.
Ne ratez pas le prologue et l'épilogue, des moments de grâce (re)trouvée.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Avec ce dernier roman, Dominique Sylvain arrive, à mon avis, au sommet de son art, tant au niveau des personnages que de l'intrigue.

Les personnages sont pour l'essentiel ceux des précédents romans.
Les deux enquêteuses, amateurs mais récurrentes, Lola Jost et Ingrid Diesel, toujours pittoresques et indissociables de leur quartier de Paris, humain et chaleureux. Un vrai plaisir de les retrouver, égales à elle même mais bénéficiant, du moins dans la mémoire du lecteur qui a suivi leurs précédentes aventures, de toute l'épaisseur d'un passé qui s'est étoffé au fil des romans. Autour de l'ex-commissaire et de l'américaine gravitent, outre les bonnes odeurs du restaurant "Aux belles de jour comme de nuit", un dalmatien nommé Sigmund, un patron de boite de strip tease... En contrepoint, revient en tant que personnage principal, le commandant de police Sacha Duguin, toujours amoureux d'Ingrid, sérieux et irréprochable malgré des problèmes avec son équipe et avec le peintre qui refait son appartement. Cette multitude de personnages colorés, encore égayée par la créativité avec laquelle Ingrid réinvente la langue française, évolue en dialogues à la fois légers et graves, mais toujours percutants.

Au delà de cette ambiance chaleureuse, le propos est grave : pots de vin, assassinats politiques, magouilles et corruption sur fond de Francafrique. L'intrigue est construite à la perfection : l'auteur tire les nombreuses ficelles d'une histoire complexe avec rigueur et nous étonne de bout en bout. Je ne vous parlerai bien sûr pas beaucoup du dénouement, mais sachez que la fin est à la fois terrible et très ouverte. Dominique Sylvain annonce un second volume de ce récit qu'elle conçoit comme une trilogie, qui serait cette fois un thriller avec pour héroïne la policière Emmanuelle Carle. On a hâte d'y être !
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