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Critique de Melcleon


Ça commence par un e-mail anonyme et sibyllin reçu par tous les membres d'une famille qu'on va qualifier de bourgeoise pour schématiser. Il y est question de Geronimo et ce nom, pour Philippine, l'une des destinataires du message, évoque naturellement le grand chef apache mais surtout quelqu'un de très proche : son père, qui s'est suicidé alors qu'elle n'était qu'une enfant et qu'on surnommait ainsi. Philippine, bouleversée, confie à son amie Louise Morvan, qui est détective, la mission de découvrir l'auteur des courriels et ses motivations.
Louise, en menant son enquête, soulève des couvercles qui maintenaient confinés des remugles nauséabonds comme c'est souvent le cas dans les familles ; elle exacerbe aussi, volontairement ou non, les dissensions préexistantes. Bien vite, elle s'aperçoit qu'une autre personne poursuit des recherches parallèles aux siennes, employant des méthodes plus expéditives, certes, mais aussi nettement plus efficaces que ses entretiens avec les hommes et les femmes de la famille qui livrent les informations au compte-gouttes, quand ils acceptent de la rencontrer. Louise, qui se remet à peine d'une rupture sentimentale avec un commissaire de police (lequel intervient également dans l'histoire à partir du moment où un meurtre est commis), décide de continuer ses investigations quand elle se retrouve face à face avec cet enquêteur musclé et quelque peu inquiétant, beau mec toutefois, qui lui propose une collaboration.
Dominique Sylvain, auteure de polars tout à fait honorables, a deux qualités : elle met en scène depuis longtemps des femmes flics ou assimilé (Louise Morvan, le duo Ingrid et Lola) et elle aborde des problèmes actuels (ici les OGM) qui dépassent largement le cadre de l'enquête policière de quartier, même si elle affectionne cette dimension pittoresque.
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