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Les Enquêtes de Léandre Lafforgue tome 1 sur 6
EAN : 9782812919800
408 pages
Editions De Borée (22/09/2016)
3.66/5   37 notes
Résumé :
La révolution de 1848 charrie son lot de bouleversements. Le peuple français vient de chasser Louis-Philippe, son dernier roi, et à Paris, la nouvelle République se construit au jour le jour. Dans ce climat de tensions politiques, tandis que se préparent au loin les élections du premier président, Léandre Lafforgue, un jeune homme épris de liberté et d'idéal, débarque de sa Gascogne natale à la recherche de son passé.

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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Avec les Éditions De Borée, je découvre un nouvel auteur Sylvain Larue, qui nous raconte les aventures de Léandre Lafforgue, jeune gascon dynamique, cultivé et au caractère bien trempé.
Ce premier tome débute alors que la révolution de 1848 vient d'avoir lieu, Louis-Philippe est détrôné. La deuxième République est en marche. L'idée d'avoir un Président de la République fait son chemin et de nombreux prétendants se mettent en lice.
Parmi eux, le Prince Charles-Louis Napoléon Bonaparte cherche à faire sa place parmi les députés au Palais-Bourbon siège de l'Assemblée Nationale. Par le plus grand des hasards ce dernier recrute Léandre pour assurer sa sécurité. Son nom de scène si l'on peut dire sera le Goupil, qui tel le renard sera le plus rusé dans les enquêtes qu'il va mener !!!
Dans ce tome, l'enquête mettra le pied à l'étrier de Léandre dans le milieu de la Sûreté Générale.
Ce polar historique nous transporte donc au tout début de la nouvelle IIème république, les factions royalistes, républicaines s'affrontent dans l'hémicycle. Des crimes ont lieu au Palais Bourbon et c'est Léandre qui s'y colle avec enthousiasme et détermination.
Découverte donc pour moi de ce nouvel auteur. J'ai beaucoup aimé le côté historique très détaillé et intéressant. L'enquête en elle-même est un parcours de fond, l'intérêt de l'histoire est plus dans l'Histoire et l'apparition des différents personnages connus de l'époque . Je voulais en savoir un peu plus sur Napoléon III, et là j'ai commencé à en avoir un aperçu.
L'écriture, le style est fluide mais froid. Léandre est sympathique mais on ne ressent pas tellement d'empathie pour notre héros. le langage est soutenu comme l'époque le voulait, mais l'utilisation de certains mots et phrase donne une impression de redondance.
J'ai bien aimé découvrir néanmoins les premières aventures de Léandre Lafforgue. Merci à Virginie et aux Éditions De Borée pour cette découverte.
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1848, le dernier roi de France a vécu et une nouvelle république se construit. C'est dans ce climat de tensions politiques que Léandre Lafforgue quitte son Gers natal et arrive à Paris, pour retrouver la trace de son père dont il vient juste d'apprendre l'existence.
Mais ces retrouvailles sont pour l'instant ajournées car pour l'heure, le jeune Léandre est mandaté par Charles-Louis-Napoleon Bonaparte pour trouver l'assassin de ses confrères députés empoisonnés...

Une enquête policière sympathique mais au suspense peu enlevé. Par contre, un roman passionnant à lire pour le foisonnement d'ingrédients historiques qui permettent une véritable plongée dans l'atmosphère de création de cette nouvelle République.
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Passionné par l'étude du monde criminel, Sylvain Larue a déjà publié plusieurs livres consacrés aux grandes affaires criminelles françaises. Avec ce premier roman, premier tome d'une série intitulée "Les aventures de Léandre Lafforgue", il décline cette passion sous l'angle de la fiction policière.

LA COUVERTURE
Juste un tout petit mot pour souligner la qualité de la couverture : l'image – peu importe si elle représente une scène se déroulant en 1870 et non en 1848, car l'atmosphère de l'époque est bien évoquée –, les polices, les couleurs et la mise en page sont le fruit d'un travail soigné et, détail qui n'en est pas un, le toucher "peau de pêche" constitue un vrai plus, apportant une douceur agréable au livre.

UN PROLOGUE DÉCAPANT !
Angoisse, frissons et curiosité sont au rendez-vous dès les premières pages. En effet, de manière inattendue, le début du roman démarre sur les chapeaux de roue ! J'ai rarement vu un roman débuter aussi vite et franchement j'ai adoré !
Dans le même temps, j'ai vraiment eu peur que la suite du roman ne parvienne pas à maintenir ce rythme et ce suspense endiablés...

UN STYLE DYNAMIQUE !
L'intrigue, le rythme et le style sont parfaitement coordonnés, permettant au lecteur d'être emporté dans une course haletante, avec tout de même quelques moments de répit appréciables, jusqu'au dénouement final superbement maîtrisé.

Grâce à son style alerte, tonique, précis et son écriture puissante et évocatrice, l'auteur n'a nul besoin d'user de longues descriptions pour produire en nous une sourde angoisse, une inquiétude latente, renforcées en cela par le fait que nous suivons le héros dans ces découvertes, sans en savoir plus que lui, comme si nous étions à ses côtés. L'auteur alterne dialogues et descriptions avec une fluidité déconcertante, rendant la lecture vraiment agréable sans que l'esprit ne s'égare ailleurs.

L'utilisation de mots parfois tombés en désuétude ou dont le sens a changé aujourd'hui enrichit le roman – des notes explicatives figurent alors en bas de page – et renforce la sensation d'un travail de documentation et d'écriture soigné et rigoureux.

UN HÉROS SYMPATHIQUE
Léandre Lafforgue, jeune provincial habitant le Gers, rejoint en 1848 la capitale dans l'espoir d'y découvrir l'identité de son père et de le retrouver. Involontairement mêlé à une série de crimes qui touchent les députés du Palais-Bourbon, notre jeune héros va mener l'enquête tout en poursuivant sa quête personnelle.

L'association de ces deux intrigues, l'une policière et angoissante, l'autre personnelle et touchante, est vraiment originale et l'auteur parvient à les mener de front sans jamais que l'une prenne le pas sur l'autre, l'équilibre est parfaitement respecté. D'ailleurs, la symétrie entre la montée en puissance de la première intrigue en début de roman et celle de la seconde intrigue en fin de roman est saisissante et géniale, d'autant plus que si l'une est résolue à la fin du roman, l'autre ne l'est pas et la chute du roman laisse présager une suite passionnante !
Nous en saurons alors davantage sur les origines de Léandre Lafforgue, ce qui nous permettra peut-être de découvrir les fragilités du héros, qui reste un peu trop parfait et sûr de lui à mon goût, surtout quand il se trouve aux côtés de l'inspecteur principal Rodolphe Issy-Volny, personnage particulièrement gratiné avec ses "aboiements de roquet teigneux" ! Même si le côté caricatural de ce personnage est un peu poussé, il est vraiment bien exploité comme dans les pièces de théâtre des boulevards et l'on sent combien l'auteur s'est amusé avec ce personnage, comme avec celui de la terrible marâtre, la tante Hermance. Amusement mais aussi tendresse et affection avec les personnages d'Eustache et de sa mère Manon.

UN CONTEXTE HISTORIQUE TUMULTUEUX
Sachant que la vie politique au XIXe siècle est extrêmement complexe et ne m'attire pas vraiment, j'avais toutes les raisons de craindre l'ennui et, même plus, de me retrouver perdue d'autant que ne figure pas de note en début de roman sur le contexte historique.
Finalement, Sylvain Larue est un très bon vulgarisateur et il parvient, par le biais de l'enquête menée par Léandre pour le compte du prince Bonaparte, à nous présenter cette période de l'histoire avec aisance et clarté, nous restituant toute l'atmosphère de l'époque, faite d'exaltation et d'espoir mais aussi d'inquiétudes et de ruses, car tout est bon pour parvenir à ses fins, aussi bien pour les meurtriers que pour ceux qui rêvent de conquérir le pouvoir. Défilent sous nos yeux toute une galerie de personnages historiques dont on a parfois oublié le rôle durant cette période agitée : Thiers, Ledru-Rollin, Cavaignac, Lamartine, Bugeaud... En effet, sous la pression du peuple (révolution française de 1848), le roi Louis-Philippe est contraint d'abdiquer, c'est la fin de la Monarchie de Juillet. La Seconde République est instaurée dans un climat de tensions politiques puisque des élections vont avoir lieu pour élire le premier président qui sera Charles-Louis-Napoléon Bonaparte, jugé comme facilement manipulable par les députés... idée fausse, comme la suite de l'Histoire le démontrera et comme le montrer aussi ce roman qui lève le voile sur le caractère bien trempé, rusé et ambitieux de Charles-Louis-Napoléon Bonaparte. Ce roman m'a vraiment donné envie de me documenter sur cette période, pourtant ce n'était pas gagné !

Parallèlement, l'auteur nous fait découvrir un Paris disparu, un Paris parfois inquiétant, avant les grands travaux du baron Haussmann, avec ses rues coupe-gorge, ses ruelles sombres, ses terrains vagues sinistres, sa morgue, ses prisons… Mais un Paris pas suffisamment présent. En effet, tout est si clair et si bien présenté qu'on en vient à regretter que l'auteur n'ait pas apporté un peu plus d'informations et de descriptions. En effet, il ne manque pas grand-chose, juste un cran de plus pour arriver à un parfait équilibre entre la fiction et le côté documentaire, qui reste légèrement en retrait, comme si l'auteur s'était un peu retenu, de crainte d'ennuyer le lecteur. Les passages qui détaillent certains lieux, comme la morgue, la Bibliothèque nationale ou le Muséum national d'Histoire naturelle, sont vraiment très intéressants et j'en redemande ! L'écriture et le scénario sont d'une telle qualité que je suis persuadée que ce roman aurait pris encore plus de relief, un côté encore plus réaliste, avec des descriptions plus précises et plus fréquentes.
Lien : http://romans-historiques.bl..
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Jeune Gascon , il monte à Paris en 1848 juste après la révolution qui a chassé Louis Philippe( la poire ),période peu utilisée dans les romans policiers , il rejoint son grand- oncle pourvu d une épouse acariâtre et d un restaurant hôtel de passes chics . Il se retrouve mêlé à une affaire politico-policière qui lui ouvrira des portes auprès du puissant de l 'heure .L histoire est bien ficelée , légère se lit avec plaisir . le personnage Léandre Lafforgue est un mélange de Sherlock Holmes ou de Poirot pour les déductions et de d 'Artagnan , Porthos pour son amour de la bonne chère de l aventure et de la meilleure moitié de l humanité ( bien sûr il s agit de vous mesdames ) Il est fougueux , mais son coeur est ému par un enfant malheureux ou les douleurs d un père qui a perdu sa fille .Il déteste l injustice et se met en rage quand il la croise.Il est profondément Républicain légaliste, et croit en ce régime qu'il estime le meilleur, mais se met au service du futur Napoléon III sachant l avenir et ayant lu les résumés des bouquins suivants je suis curieux de savoir comment sa conscience s accommode d' obéir à ce maître qui un certain 2 Décembre assassinât Marianne à suivre
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Voici que débarque dans le paysage foisonnant du polar historique, un nouveau venu qui inaugure avec ce premier opus une série dont la poursuite est d'ores et déjà annoncée.
L'intrigue se situe en 1848 alors que la république sociale a été brisée par les conservateurs qui ont repris le pouvoir et que le Prince Louis-Napoléon Bonaparte brigue la Présidence de la République.
Léandre Lafforgue monte de son Gers natal pour s'installer à Paris chez son grand oncle afin de tenter d'en apprendre davantage sur son père disparu.
A peine arrivé, un concours de circonstances le met en présence du Prince qui au premier coup d'oeil, le reconnait comme le fils de celui avec lequel il a mené par le passé tant de luttes politiques et il l'embauche aussitôt pour le protéger et également enquêter sur les morts suspectes qui frappent le corps parlementaire.
Serait-on dans un roman populaire issu de la plume d'un talentueux feuilletoniste inspiré par Ponson du Terrail ou Eugène Sue qui aimaient tant ces coïncidences extraordinaires ? Hélàs non !
Léandre, le héros, dont les multiples qualités tant physiques qu'intellectuelles sont complaisamment (et longuement) décrites a certes tout pour lui, mais finit par agacer un peu le lecteur car, pour parodier une formule célèbre, trop de perfection tue la perfection.
A moins qu'une bonne dose d'humour ne relève avantageusement la sauce et ici, ce n'est pas le cas même si le changement de la couleur des yeux de notre héros qui deviennent jaunes quand il est en colère, évoque incontestablement le célèbre film de Francis Veber "le Jaguar"qui avait au moins le mérite de ne pas se prendre tout à fait au sérieux !
Pour parfaire son image dans le domaine de la galanterie, notre héros multiplie les conquêtes dans le milieu bourgeois qui est le sien mais sans jamais se fixer avec l'accord de ces demoiselles qui manifestement ne recherchaient que la bagatelle dans la liaison avec ce jeune premier. Là franchement, j'ai tiqué car même si je ne suis pas historienne, je ne pense pas que la libéralisation des moeurs ait atteint la province profonde (relisons Balzac avec profit) à l'époque visée et la virginité imposée aux jeunes filles dans la course au mariage ne leur permettait pas de jouir des mêmes privilèges que les demoiselles contemporaines.
J'ai par ailleurs été parfois gênée par le vocabulaire "savant" émaillant le texte. J'ai appris ainsi que la canitie était un blanchiment progressif des cheveux et des poils et qu'un abstème est une personne qui ne consomme
jamais d'alcool. Bien sûr il est toujours utile d'enrichir son vocabulaire (surtout si on s'adonne à la passion des mots croisés) mais je ne suis pas certaine qu'un roman policier destiné à un vaste public constitue la tribune privilégiée pour étaler une science du beau langage.
Autre élément qui m'a gênée, quelques anachronismes (comme la coupe de cheveux de la Belle Manon ) et l'emploi de la distinction sémantique grands/petits par les enfants des rues tant ce vocable parait contemporain et peu adapté à une époque cruelle où l'enfance était bafouée et les jeunes dès six ans amenés à travailler en usine pour survivre.
Par ailleurs, les personnages secondaires sont trop caricaturaux pour être crédibles, par exemple la tante Hermance et le policier Issy-Volny.
Dommage que tous ces éléments n'incitent guère à fidéliser le lecteur parce que l'intrigue était bonne et le dénouement bien amené et finalement, malgré mon agacement grandissant j'ai quand même poursuivi ma lecture jusqu'à la fin.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Surpris dans le lit d'une Autrichienne de haute bourgeoisie - " mais de petite vertue ", avait ajouté le député.
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Chaque livre, répétait le vieillard, est une fenêtre ouverte sur le savoir universel. Et même si nul homme ne dispose d'assez de temps pour lire tout ce qui a été écrit depuis des siècles, le sage a à cœur d'apprendre un peu chaque jour, comme s'il devait vivre éternellement.
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Quelle que soit la croyance de celui que tu rencontres, respecte-la et ne l'insulte pas. Ne commets pas la faute des fanatiques, lâches et stupides avec ceux qui ne partagent pas leur point de vue. Refuse simplement et poliment s'ils cherchent à te convertir, et mets un terme à la discussion s'ils insistent. Croire ne rend pas l'homme sage pas plus qu'il ne le corrompt. L'homme intelligent, de toute façons, saura ne pas t'imposer ses vues. Le respect, mon enfant, doit demeurer le maître mot.
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