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EAN : 9782352081104
255 pages
Les éditions du Bord du Lot (15/02/2013)
3.97/5   30 notes
Résumé :
On n'oublie pas le Cantal comme ça ! Lise pourtant le croyait. Elle avait d'un coup tiré un trait sur ce pays, sur sa jeunesse, sur ses rêves, quand sa famille l'avait prétendue responsable de l'incendie de la grange, au seuil de ses 18 ans. Elle avait décidé de partir et d'oublier. Effacer le souvenir de cette injustice et ne plus penser à ce fichu pays. Ne plus jamais revenir !
Douze ans plus tard, son frère, vétérinaire disparaît dans des conditions mysté... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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le silence des hautes terres de Sylvie Baron est à nouveau sur les tables des librairies .. quelle bonne idée !

Si Lise revient dans son village natal ce n'est vraiment pas de bon coeur! Voilà 12 ans qu'elle en est partie la rage au coeur. C'est l'incendie de la grange qui a tout déclenché. On l'en a rendue responsable alors qu'elle n'y était pour rien, tout cela parce que sa jeune soeur Jenny l'affirmait . Il aura fallu un appel du maire l'a sommant de revenir pour qu'elle obtempère apprenant dans la foulée la mort suspecte de son fr§re Simon, l'état de santé déplorable de son père et la santé mentale déficiente de sa soeur ..
Trois jours, elle s'est donné trois jours pour régler les problèmes et remonter à Paris ..

Mais voilà la vie vous réserve parfois des surprises et Lise redevient Lison bien décidée à démasquer le coupable quite à griller la politesse aux gendarmes.

Et puis l'amour inconditionnel de Sylvie Baron pour sa région opère: imaginer ne pas succomber aux paysages du Cantal et ne pas essayer de pénétrer dans ce monde de taiseux, fiers et solidaires , un monde où règne la loi du silence , le monde de Lise, se révèle être impossible.

Un grand merci à Virginie des éditions de borée pour ce partage
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Après douze ans d'absence, Lise retourne dans sa région natale : le Cantal. A dix-huit ans, après avoir rompu les liens avec sa famille, elle est partie à Paris. Injustement accusée d'être responsable de l'incendie qui a embrasé l'étable, attenante à la maison, elle s'est promis de ne jamais revenir. Son frère aîné était le seul avec qui elle communiquait encore, par lettres et par mails. Mais, la veille, elle a reçu un appel du maire de Paulhac. Il lui annonçait la mort de Simon, survenue dix jours plus tôt, et lui demandait de s'occuper de son père invalide et de sa soeur mineure. Lise se donne trois jours pour régler leur situation.

A son arrivée, elle apprend que le décès de Simon est suspect. Elle décide alors de découvrir la vérité. Trois jours, elle se donne trois jours pour y parvenir. Elle ne connaît pas d'ennemis à son frère, aussi, tout l'entourage de ce dernier est soupçonnable. Elle commence par des recherches élargies et s'inquiète de ses découvertes. Agent immobilier, elle n'est pas formée pour enquêter et son manque de discrétion lui attire des ennuis.

Sa précipitation est motivée par deux raisons : l'envie de rendre justice à Simon et le besoin de quitter rapidement les Hautes-Terres. Elle est désarçonnée par les sentiments qu'elle éprouve pour les lieux de son enfance. Elle se considère, maintenant, parisienne, mais sa campagne natale exerce sur elle une attraction qu'elle refuse. Malgré elle, elle est attentive aux difficultés des éleveurs, elle effectue des changements dans la maison familiale et renoue avec le passé. Même si elle en réfute l'idée, elle est à sa place. J'ai été touchée par son combat intérieur. Les douleurs anciennes laissent peu de place aux attachements du présent, cependant, elle ne peut lutter contre ses sentiments naissants, par exemple, ceux envers celle qu'elle rend responsable de sa chute.

Les investigations de Lise sont le fil conducteur de l'intrigue, elles n'en sont pas l'essence. Aussi, même si une pour une fois dans un livre de Sylvie Baron, j'ai démasqué le (la) coupable avant qu'il (elle) soit dévoilé(é), ce n'est pas important. J'ai aimé, par exemple, la part accordée aux difficultés du monde rural, en raison de la paperasserie toujours plus importante, les pressions financières et de quotas, etc.

J'ai énormément aimé le Silence des Hautes-Terres.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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A 18 ans, accusée à tort d'avoir provoqué l'incendie de la grange, Lison quitte la ferme familiale et part s'installer à Paris, rompant définitivement avec ses parents.
Douze ans après, une lettre du maire lui annonçant le décès de son frère, l'oblige à revenir au village où elle doit s'occuper du sort de son père handicapé et de sa jeune soeur très déséquilibrée.
Elle se donne trois jours pour tout régler.
Mais c'est sans compter sur la magie du Cantal et sur les souvenirs.
D'autant que la mort de son frère est plus que suspecte et qu'elle commence à enquêter.
Un livre très agréable qui se lit d'une traite.
Le Cantal est à l'honneur et donne envie d'y aller faire un tour.
L'histoire familiale est loin d'être simple.
Quand on croit avoir tiré un trait définitif sur une partie de sa vie, des événements peuvent revenir tout remettre en question.
Les paysages sont magnifiques, les personnages très sympathiques, l'intrigue bien menée, bref, un bon moment de lecture.
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Sylvie BARON. le silence des Hautes-Terres.

Lise Bourdiol a quitté, il y a douze ans la ferme familiale. Oui elle est montée à Paris, hantée par les remords, les regrets. A l'aube de ses dix-huit ans, alors que ses parents assuraient la fenaison, la jeune fille, révisant pour son baccalauréat, assurait la garde de son frère Pierrot, sept ans et de Jenny, sa soeur, âgée de cinq ans . Un incendie a détruit la grange et Pierrot est mort en voulant récupérer son nounours. Jenny a déclaré que sa soeur aînée était responsable de ce décès accidentel : Lise fumait près de l'étable. Mais c'est faux : incendie provoqué par l'échauffement du foin. Elle fuit sa famille et va vivre dans la capitale et fonder une agence immobilière. Ayant rompu les relations avec sa famille, elle conserve des liens ponctuels avec Simon le frère aîné de la fratrie devenu vétérinaire et qui exerce sa profession à Neuvéglise-sur-Truyère dans le Cantal, près de la ferme familiale.

Ce dernier, l'aîné de la fratrie vient de décéder à l'âge de trente trois ans, subitement et a été inhumé en l'absence de Lise, il y a une dizaine de jours. le maire de Paulhac a convoqué la jeune femme. Il faut gérer le quotidien du père, invalide et de Jenny, la soeur plus ou moins asociale. Lise se donne trois jours pour régler tous ces problèmes. Cependant de nombreux indices l'interpellent. La mort par empoisonnement de Simon offre à la jeune femme l'occasion d'enquêter. Bien malgré elle, elle renoue avec son passé. L'amour qu'elle porte à son Cantal va lui permettre de redécouvrir celui qu'elle tentait d'ignorer, d'effacer de sa mémoire…. Des rebondissements font de ce récit un véritable thriller. Comment Simon a-t-il pu être victime d'un acte criminel ? Quel est donc le motif de ce fait ? A qui profite ce geste ?

Un roman régional qui nous plonge au coeur de nos racines paysannes, nous fait effleurer les difficultés de ce monde qui nous nourrit et mène une vie remplie de labeur, sans cesse aux bords de la faillite, victime des aléas du climat et qui ne baisse pas les bras. Un bel hommage rendu à cette population laborieuse. Et le Cantal revit sous nos yeux émerveillés par les paysages féeriques. Elle est bien belle notre France ! Nous devons la respecter, l'écouter et « veiller sur elle ». Bonne lecture à tous les amateurs de romans du terroir.
( 10/02/2024).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Lecture agréable pour ce roman du terroir mêlé d'une enquête policière.
On ressent le profond attachement de l'auteure pour ces plateaux de l'Aubrac. Elle décrit, d'une plume fluide, la vie difficile des éleveurs de montagne avec beaucoup de détails.
On se laisse volontiers prendre par l'intrigue en découvrant ces lieux avec Lison qui les retrouve avec plaisir et se rend compte qu'ils sont ancrés dans son coeur. Ce sont ses racines et elle ne peut les oublier.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Sans se l'avouer, elle devait reconnaître que depuis Issoire l'autoroute déjà avait changé de visage, ce n'était plus un uniforme est morose ruban d'asphalte permettant d'avaler au plus vite les distances mais un parcours sinueux qui sortait de la monotonie, montait, descendait, épousait de force des paysages plus mouvementés, prémices d'un ailleurs encore plus austère. La banalité du parcours avait disparu et Lise, malgré la radio mise à fond pour l'empêcher de penser, savait qu'elle se rapprochait inexorablement de ces lieux si forts de son enfance, ces paysages des Hautes-Terres qu'elle avait quittés douze ans auparavant en criant avec hargne «je ne reviendrai jamais».
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Comment le feu avait-il pris en ce jour de canicule ? Entre le foin trop mouillé qui s’échauffe ou le fourrage accumulé en grosse masse qui emprisonnait tout dégagement de chaleur, plusieurs suppositions étaient envisageables mais la petite Jenny les avait réduites à néant en affirmant de façon péremptoire que Lison fumait près de l’étable. Ce qui était faux, archi-faux ! Un mensonge d’enfant inventé de toutes pièces. Bien sûr, elle fumait en cachette comme tous les jeunes de son âge, mais sûrement pas ce jour-là, ses cigarettes étaient restées dans sa chambre, elle le leur avait dit en pleurant et en les suppliant de la croire. Les pompiers d’ailleurs, comme les experts de l’assurance, n’avaient pas fait état du moindre mégot, mais comment le prouver face aux certitudes inébranlables de la petite ? Pourquoi Jenny avait-elle menti ? Pourquoi ses parents l’avaient-ils crue, elle, une enfant de cinq ans qui bredouillait ses phrases plutôt que leur grande fille dont jusque-là, ils étaient si fiers ? L’horreur, c’est que ses parents n’avaient pas douté un instant des dires de la petite et avaient rejeté en bloc ses dénégations à elle, sans même vouloir l’entendre.
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Une lumière pointue brillait encore dans la ferme de Paulin quand Lise revint du cinéma. Elle mourait d’envie de frapper au fenestrou mais se rappela à temps qu’il n’avait pas répondu à son texto. Elle regrettait bien d’ailleurs maintenant de lui en avoir envoyé un et le maudissait pour cette belle indifférence qu’il affichait généralement à son égard.

- Je compte moins pour lui que ses vaches, maugréa-t-elle, en souriant toutefois car elle reconnaissait sa propre mauvaise foi. Paulin se montrant beaucoup plus attentif qu’elle ne l’eut espéré.
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C’était une ville fière, perchée sur son éperon, on la disait invincible, protégée de tous temps par les puissantes orgues basaltiques, elle lui sembla immuable et la voulait vieillotte malgré la circulation, importante en cette fin d’après-midi, qui montrait sa forte attractivité. Pourtant, partout des nouveautés la surprenaient, comme l’imposant nouvel hôpital qui fermait maintenant tout un côté des promenades et la construction d’un nouveau lycée qui lui parut immense.
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Silence, silence, pensait Lise en colère, toujours le silence qui l’emporte. Silence de Simon sur les problèmes de mon père et de Jenny, silence sur sa paternité supposée et sur son assurance-vie. Silence de papa qui ne m’a pas adressé la parole depuis mon retour. Silence de Paulin sur sa rencontre avec Simon et leur dernière conversation inamicale. Silence d’Olivier sur l’utilisation possible d’anabolisants. Silence de Jenny enfin qui ne voulait évoquer ni le passé ni l’avenir et qui s’était enfuie à chacune de ses tentatives pour le faire. Silence de ceux qui savaient et ne diraient rien. Silence de ceux qui avaient peur. Silence de celui, ou celle, qui avait tué. Et plus risible de tous, silence de Dumont sur les avancées de l’enquête.
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Videos de Sylvie Baron (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sylvie Baron
Découvrez le nouveau titre de Sylvie Baron, Deux justicières paru le 1er septembre 2022. Deux jeunes filles de 17 ans renversées par un chauffard qui prend la fuite. Et s'il ne s'agissait pas d'un accident mais bien d'un meurtre ?
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