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Sophie Képès (Traducteur)
EAN : 9782283021262
266 pages
Buchet-Chastel (14/10/2005)
4.4/5   5 notes
Résumé :
Nom du suicidé : André Balog, 28 ans. Né le : 11 mai 1910. Lieu du suicide : 70, rue de la Chimère. Raison de l'acte : inconnue. Pourquoi André Balog, fils d'une famille aisée de Budapest, touche-à-tout brillant quoique instable, a-t-il mis fin à ses jours ?

Douze membres de son entourage reviennent sur sa vie et les circonstances du drame : les parents, le frère aîné, héritier de l'usine paternelle, la femme qu'il aimait et celle qui l'aimait depuis... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un homme jeune et à l'aise financièrement se suicide. Il ne laisse pas de lettre pour expliquer son geste. Tout le monde s'interroge sur les raisons de cet acte. 11 personnes qui l'ont côtoyé, de plus ou moins loin, vont l'évoquer et se poser des questions, sur sa vie, les raisons de son suicide, et aussi leurs éventuelles responsabilités.

C'est un livre vraiment bien construit, nous passons d'un personnage à un autre, découvrons les personnalités, et aussi un peu plus à chaque fois le défunt, un autre aspect de sa vie. Même si ce n'est pas un roman policier, puisqu'il n'y a pas de crime, cela en garde un peu le fonctionnement, il y a un mystère à éclaircir. L'auteur arrive à se mettre dans la peau des différents personnages, en changeant d'écriture, de vocabulaire, à chaque chapitre, sans que cela paraisse artificiel. Au-delà du portrait d'un homme, c'est aussi le portrait d'une époque et d'une société, dans laquelle la position sociale, le paraître, sont au premier plan. Et il y a quelque chose d'universel dans l'égoïsme et l'insensibilité des hommes, même si des remords ou des doutes apparaissent, très vite le souci de soi, de ses habitudes, de son confort reprend le dessus.

Il y a quelques petites faiblesses, une vision un peu stéréotypées au niveau des personnages à quelques moments, mais c'est vraiment une excellente lecture, très prenante et touchante au final.
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Je n'ai pas acheté ce livre pour une bonne raison (le titre sonnait bien) mais je me suis félicitée de l'avoir fait !
Ce roman polyphonique nous fait entrer dans la vie - ou plutôt la mort - d'André Balog par plusieurs portes successives.
En effet, il n'y a pas un narrateur dans cette histoire mais plusieurs qui partagent le témoignage, l'avis et parfois les sentiments qu'ils portaient à son égard.
Du simple voisin éloigné à la mère de la victime, ces voix nous font découvrir que, finalement, peu avaient compris ce qui animait cette homme et quels étaient ses espoirs et ses blessures...
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Dans la rue, le vendeur de journaux crie le gros titre du jour: "Suicide au 70, rue de la Chimère." En le faisant, il se remémore avoir croisé le suicidé il y a quelques temps. Au croisement, le policier chargé de la circulation se souvient du jeune homme aussi. Et ainsi de suite... A chaque chapitre, c'est un nouveau personnage, toujours un peu plus proche, un peu plus important dans la vie d'André Balog qui témoigne, qui raconte ce que le jeune homme a été. Les différents témoignages tissent, au fil des pages, un portrait complexe et torturé de la victime, ils nous dévoilent ce que sa vie a été et les raisons qui auraient pu le pousser au suicide. C'est un roman assez court à la construction très orignale. On est embarqué malgré nous et on continue la lecture, cherchant à comprendre qui était André Balog et on ne peut être que surpris par les différents visages que lui donnent ses proches. Un très bon livre.
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Roman à plusieurs voix. J'ai pris grand plaisir à écouter ces voix-là parlant d'une même personne. Même objet, sujets différents, effets de miroir de l'intime, vues croisées. Très beau livre.
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Suite à une mort brutale, c'est la réaction des proches et des membres d'une même famille italienne...non-dits, amour fachés, déçus et mensonges.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
"Quand quelqu'un en arrive là, il n'a jamais une seule raison, mais des centaines. Il suffit d'un seul et dernier coup pour que la mesure soit comble. C'est ce dernier coup qui sera par la suite le motif apparent. Les gens diront : c'est pour cela qu'il l'a fait. Pourtant ce n'est ni pour ceci, ni pour cela, mais pour tout. L'âme saigne de mille blessures, quand on en arrive là...Et qui peut connaître ces mille blessures ?"
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Que lui ai-je donc fait ?
Qu'y puis-je, s'il n'a pas trouvé sa place en ce monde ?
[...]
D'ailleurs je le lui avais dit. Qu'il renonce à ses grands rêves, car il n'arrivera jamais à rien si le talent lui fait défaut.
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- Vous n'avez qu'un seul fils, mère. Si je meurs, peut-être que vous vous apercevrez que vous en aviez deux.
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