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EAN : 978B003WRMHSG
Le Cerf (01/01/1967)
4/5   1 notes
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Cet essai, publié en 1967, a pour vocation de synthétiser les idées de ces fameux théologiens de « la mort de Dieu », mouvement particulièrement vivace au lendemain de la seconde guerre mondiale et dans les années 60. Plus que « la mort de Dieu » théorisée par Nietzsche, il s'agit surtout de penser l'évolution des religions chrétiennes – catholique et protestante – dans le contexte de sécularisation grandissant. Plutôt que d'admettre que Dieu est mort – ce dont on ne pourrait pas être informé puisqu'il s'agit de Dieu, tout de même ! – la question se focalise autour de la mort de Dieu dans le coeur de l'homme et dans nos sociétés dites « occidentales », à savoir l'Europe et l'Amérique du Nord. Par sécularisation, il faut entendre à la fois le symptôme très visible des églises qui se vident (plutôt en Europe), mais aussi et surtout l'habitude plutôt américaine d'aller à la messe, de dire son bénédicité avant le repas, de faire-tout-bien-comme-il-faut mais d'être finalement, au quotidien, plus enclin à juger son prochain qu'à l'aimer. La religion est mise à l'écart de la société, et quand elle en fait encore partie, c'est d'avantage dans la forme que dans le fond. L'idée récurrente de ces théologiens tourne donc autour de la revalorisation du fond, des valeurs transmises et vécues, quitte à bousculer sérieusement la forme, raide et désuète.

L'organisation de l'essai est assez simple. Chaque chapitre présente l'un de ces théologiens, ses théories et le contexte dans lequel il les a élaboré.

Pensé pour être simple d'accès, Les théologiens de « la mort de Dieu » nécessite toutefois des pré-requis en théologie catholique et protestante que je n'ai pas.

J'en retiens tout de même une grande surprise : les institutions chrétiennes que je percevais comme monolithiques ne le sont pas tant que ça – elles hébergent en leur sein, de bien surprenants penseurs ! – ; et j'admire la très grande liberté avec laquelle ces théologiens se sont emparés de la question de la sécularisation. Ils ne rejettent pas cette nouvelle façon d'envisager nos sociétés, ils l'acceptent et l'approuvent même, s'en servent pour repenser les textes, les actualiser. Certains ont envisagé de les démythologiser pour les rendre plus acceptables, d'autres ont envisagé de favoriser les valeurs chrétiennes et l'engagement par les actes plutôt que par le discours, d'où la mouvance des prêtres ouvriers. Certains ont pensé « réduire » les Évangiles à leurs messages fondamentaux. Sans parler de l'annonce de la « nouvelle » bonne nouvelle : la mort de dieu comme événement festif ! Au final, tous s'interrogent sur la manière de parler de Dieu au XXème siècle, faut-il seulement en parler comme tel ? Peut-on concevoir un « christianisme sans religiosité » ?
Lien : http://synchroniciteetserend..
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