Edgar Nichols, personnage inspiré d'un criminel ayant sévi dans les années 30, aux États-Unis. Suite à une interview du chef de la police Stan Levine, où celui ci affirme que la ville de New York est en sécurité. Alors qu'un tueur Sadomasochiste-cannibale a déjà fais 3 victimes en l'espace d'un moi. Nichols prend cela pour une provocation et lance un défi à Levine. Il a 5 jours pour le retrouver sa fille qu'il vient d'enlever, et lui. Après cela le mal lui sera fait.
Maud Tabachnick nous emmène sur l'histoire d un criminel inspirer par une de ses lectures. Ce thriller noir est bourré d'incohérence, je ne comprend pas q'une Mère puisse laisser son enfant à un inconnu, qu'un personnage publique ne ce fasse pas pincer facilement, alors que son visage circule dans la presse...style peut rechercher, personnages borderline, violence pour de la violence. Lecture rapide et décevante.
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Je ne peux pas dire que je n'étais pas prévenue, je savais qu'il était sombre. Mais.
Mais.
Le noir n'est pas quelque chose qui me gêne dans les thrillers, on ne va pas se mentir, c'est même un bon point pour moi.
Sauf si c'est gratuit, et inutile. Comme ici.
Mais, il faut malgré tout reconnaître que celui-ci est une nuance plus sombre que ce dont j'ai l'habitude.
Imaginez toutes les déviances possibles, et concentrez les dans un seul homme.
Et parce que ce ne serait pas drôle, ajoutez lui le tabou des tabous. le tabou ultime.
Vous avez le tableau?
On est partis.
Nous voilà donc avec un serial killer qui sévit depuis des décennies, jamais suspecté, jamais inquiété.
Nous voici a New York, et une petite fille est enlevée. Un duel va très vite opposer la police a son ravisseur, qui va s'avérer bien plus que ça.
Entre alors une panoplie de personnages dont pas un seul ne m'a paru sympathique, à l'exception peut-être du capitaine de police, légèrement.
Âmes sensibles, abstenez-vous. Je n'ai pas l'estomac fragile, et pourtant j'ai posé ce livre, écoeurée.
Parce que pour moi, il n'y a ici qu'une surenchère de violence: sans fondement, sans raison. Et si je n'ai pas pu passer outre, c'est que la fin m'a cruellement déçue. Car j'estime qu'il n'y en a pas.
A la fin du livre, je me suis dit : « Ok tu viens de bouffer 300 pages de gore, pour ça?! Mais pourquoi? Pourquoi? Quel est l'intérêt d'écrire un livre pareil? »
Alors peut-être qu'il y a une suite, ça pourrait expliquer des choses. Mais je me suis sentie flouée. J'ai eu l'impression de perdre mon temps, et je n'en ai pas à perdre.
Ma chronique est acerbe, j'en conviens. Mais ce genre de livre, franchement, je ne peux pas. du noir oui, si ça sert l'histoire, s'il y a une morale, une justice.
Du noir pour du noir, et vas-y que je te l'étale en couches bien grasses, toujours plus, c'est non.
C'est probablement la chronique la plus dure que j'ai écrite, mais vraiment, elle est à la hauteur de ma déception.
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