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Critique de HORUSFONCK


À l'origine, les aventures du grand vizir Iznogoud, de son fidèle Dilat Larath et du bon calife Haroun el Poussah parurent dans l'hebdomadaire Record.
Goscinny pouvait déployer, dans cette fantaisie des mille-et-une nuits, un humour continu peuplé de tous les calembours que lui refusait Morris dans les aventures de Lucky Luke.
Le ressort de cette série-culte, c'est cette obsession méchante et hargneuse
d' Iznogoud à vouloir devenir calife à la place du calife: une fable toujours plus actuelle, au vu des égos sur-dimensionnés et de l'avidité de certains dirigeants politiques contemporains. Par chance, la force d'inertie bienheureuse du calife Haroun el Poussah absorbe et déjoue les tentatives du vizir.
Dans cette quête de l'impossible, Iznogoud ressemble à Fantasio (puis Prunelle) toujours empêchés pour signer les fameux contrats avec de Maesmaker!
Goscinny, par la suite, rapatriera Iznogoud chez Pilote comme il l'avait fait pour Lucky Luke... Et le grand vizir de continuer encore et encore, pour le plus grand plaisir du lecteur, de tenter de ravir le poste de calife.
Iznogoud, sorte de Sysiphe de la bande dessinée.
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