En mes grandes heures de magnanimité envers les nouvelles aventures d'Achille Talon, je décide de me repencher sur l'Iznogoud post-Goscinny. Mais pas n'importe quel album : les pires, j'ai déjà déchaîné ma furie dessus, on va essayer le moins mal fagoté d'entre eux. Un album pas meilleur qu'un autre, plutôt oubliable, mais qui lui au moins est digne de comparaison.
Pour une raison très simple : Tabary décide de revenir temporairement au format court de moins de 20 pages. Alors évidemment, il y a plein de moments où il en fait des tonnes. Évidemment, le coup du message secret a l'air plus tiré par les cheveux qu'autre chose. Mais la sauce parvient à prendre. Pas d'intrigues secondaires, pas de sur-rajout de personnages, on est sur du basique avec toujours la même règle d'or : il arrive à Iznogoud la pire chose qui pouvait lui arriver avec les éléments de l'histoire. Enfin, presque : car la première histoire est celle qui retombe le plus dans les anciens travers. du reste, sourions en revoyant le bon vieux gratteur de ventrou ; rions de bon coeur des péripéties des chaussures galopantes ; amusons-nous malgré la fin un peu queue-de-poisson de la terrible craie noire. Des couleurs agréables, pas trop d'emphase sur les obsessions sexuelles de Dilat ; ça fait plaisir de voir qu'un mauvais scénariste n'a pas tout loupé dans sa carrière.
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C’est horrible ! C’est abominable ! C’est monstrueux ! C’est diabolique !
Donc ça m’intéresse !
Plateau Jean Tabary
Alors que
René GOSCINNY vient de mourir,
Jean TABARY, le dessinateur d'Iznogoud, est invité sur le plateau du
journal. Interviewé par Patrick LECOCQ, il évoque la création du personnage d'Iznogoud par
René GOSCINNY ainsi que sa
collaboration avec l'auteur. En alternance avec des inserts de la
bande dessinée,
Jean TABARY explique l'importance de
René GOSCINNY dans la
bande dessinée et...