Petit roman. Jolie petite histoire. C'est simple, plein de bons sentiments. Un peu trop simpliste peut être. La fin est selon moi un peu bâclée. Mais cela peut faire une jolie lecture détente pour un jeune public. Simple et facile, sans prise de tête.
Merci à Babelio et son opération Masse Critique jeunesse. Merci également à Oskar Editeur pour m'avoir envoyé ce roman.
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Un roman jeunesse agréable, sans prétention, idéal pour les collégiens et les petits lecteurs. Ce qui tombe bien, mes élèves de lycée étant de petits lecteurs :-)
La quête identitaire de Caroline est écrite à la manière d'une intrigue policière. Caroline a la vingtaine, elle a été adoptée et lorsqu'elle découvre la photo d'une fillette lui ressemblant dans la brasserie de son village, elle part à la recherche de son identité.
Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est l'écriture sobre, sans vulgarité ni grossièreté. de plus, il est plein de bons sentiments, il n'y a pas de violence physique, ni verbale, ni psychologique. Il se lit vite, plusieurs dizaines de chapitres courts totalisant 145 pages. Ce qui en fait un roman accessible aux plus jeunes. Je pense même le conseiller à mes lycéens allophones.
De ce fait, les personnages manquent de profondeur pour moi, adulte. C'est un peu "le fabuleux destin de Caroline". Les rapports familiaux ne sont pas tendus, ses parents, bien que divorcés, l'épaulent en toute sérénité dans cette enquête. L'amitié avec sa copine Marie n'est pas détaillée. J'ai trouvé que les évènements étaient décrits un peu trop superficiellement , j'aurais aimé que les liens entre les personnages soient plus travaillés, mieux exploités, ce qui m'aurait permis de ressentir un peu plus de sentiments et d'émotions. Mais certainement que dans ce cas, le public visé aurait été différent.
Il y a un lien inter-générationnel qui se crée dans ce roman, c'est un autre point que j'ai apprécié.
Donc, pour la facilité de lecture et la sobriété de l'écriture, je recommande aux ados.
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Le jour où Caroline, enfant adopté, croise une photographie ancienne d'une enfant lui ressemblant trait pour trait au même âge, elle décide de mener l'enquête.
Les thèmes abordés dans ce roman jeunesse sont la quête d'identité, l'adoption, l'entraide, le deuil et l'art comme thérapie. L'auteure utilise un langage très "adulte" qui ne fait pas toujours naturel mais qui témoigne d'une bonne maîtrise de la langue française.
C'est une histoire sympathique mais un peu cousue de fils blancs. Ce roman jeunesse a un petit côté feel good avec, certes, ses drames, mais aussi une bonne dose d'amour, de bons sentiments et de jolies rencontres.
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Les mots quand on arrive à les rendre le plus juste possible ont un éclat particulier.
Quand on débarrasse la maison de quelqu'un qui n'est plus, c'est un peu comme si la personne mourait une deuxième fois. Tous les objets qu'elle a aimés et touchés sont dispersés aux quatre vents. Tout ce qui a fait sa vie est anéanti. Dommage qu'ils ne peuvent pas s'exprimer ! Ils nous murmureraient d'étranges secrets !
Demain, nous partirons ensemble. Quelques heures en voiture nous séparent du lieu-dit. Je crois comprendre aussi pourquoi je ne retiens pas le nom. Quand, adolescente, j'avais eu à un moment l'idée de rechercher ma mère biologique, je me répétais souvent que cela était sûrement impossible car elle était partie au milieu de nulle part. Pourtant, à ce moment-là, sans doute vivait-elle encore. A ma majorité, je n'ai plus voulu. Les regrets, il ne faut pas s'en affubler car ils peuvent nous entraver, nous empêcher de bouger et même de respirer.
Quand on débarrasse la maison de quelqu'un qui n'est plus, c'est un peu comme si la personne mourait une deuxième fois. Tous les objets qu'elle a aimés et touchés sont dispersés aux quatre vents. Tout ce qui a fait sa vie est anéanti. Pourtant je suis persuadée qu'ils emportent avec eux un peu de la vie de ceux qui les ont possédés pendant quelque temps.
Les regrets, il ne faut pas s'en affubler car ils peuvent nous entraver, nous empêcher de bouger et même de respirer.
[p68]
Sous les coups de pinceaux de Marie-Cécile Distinguin-Rabot, peintre et illustratrice, Lulu prend forme. Lulu l’échalas est un personnage imaginé par Jeanne Taboni Misérazzi. Le regard triste Lulu l'échalas va découvrir tout l’intérêt d’avoir une taille bien différente des autres. C’est suivi d’une ribambelle de nuages qu’il cheminera contre vents et marées avant de rencontrer ceux qui sauront le faire sourire.