Celle qui pleurait sous l'eau

Après : Avalanche hôtel et Toxique,voici le 3ème roman de cet écrivain que je lis, je ne dirai pas : dévore. J'avais juste besoin d'un break,après avoir abandonné: La débâcle de Lize Spit ,sans regrets.
Ce thriller fut un bon moment détente, sans prise de tête, cela fait du bien ,mais qui ne me suivra pas ,et que j'aurai oublié dans quelques jours.Lecture facile ,détente, tout comme celui que je commence .
A recommander pour les amateurs du genre,⭐⭐⭐

Avec ce troisième volet des enquêtes de Tomar Kahn, Niko Tackian est en plein dans l'actualité, puisque l'enquête principale porte sur le meurtre d'une femme martyrisée, manipulée, brisée par son amant.
C'est bien écrit : brutal quand c'est nécessaire, tendre quand il le faut.
Mais l'intérêt principal pour moi, même si ça peut surprendre les amateurs de polar pur et dur, c'est qu'il est beaucoup question de l'évolution de Tomar et Rondha. Je peux me tromper, mais j'ai le sentiment que Niko Tackian donne de l'épaisseur à ses héros, les construit, pour les ancrer dans la durée. On sent son attachement pour eux.
Et j'aime ça. Beaucoup.
À lire, même si vous n'avez pas encore lu les deux précédents épisodes.

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Le quatrième de couverture :

SI CLARA N'AVAIT PAS AIMÉ CET HOMME, ELLE SERAIT TOUJOURS EN VIE.

Aujourd'hui, Clara n'est plus qu'un dossier sur le bureau de Tomar Khan. On vient de la retrouver morte, flottant dans le magnifique bassin Art Déco d'une piscine parisienne. le suicide paraît évident.

Tomar est prêt à fermer le dossier, d'autant qu'il est très préoccupé par une enquête qui le concerne et se resserre autour de lui. Mais Rhonda,son adjointe, peut comprendre pourquoi une jeune femme aussi lumineuse et passionnée en est venue à mettre fin à ses jours. Elle sent une présence derrière ce geste.

Pas après pas, Rhonda va remonter jusqu'à la source de la souffrance de Clara. Il lui faudra beaucoup de ténacité – et l'appui de Tomar – pour venir à bout de cette enquête bouleversante.

QUI RENDRA JUSTICE À CELLE QUI PLEURAIT SOUS L'EAU ?

Tomar Khan et Rhonda, son adjointe, sont appelés sur une scène pour le moins macabre. Une jeune femme flotte dans une piscine, au milieu d'une mare des sang qui se dilue peu à peu, les veines des poignets profondément entaillées.
L'évidence parle de suicide, l'intuition évoque quelque chose de plus sournois. Lumineuse, vibrante de vie et ayant tout pour être heureuse, comment et pourquoi un suicide aussi scénarisé et exprimant une aussi profonde détresse.
Si Tomar Khan est trop préoccupé par la suite de l'enquête qui le lie au décès d'un de ses collègues, Rhonda quant à elle décide de poursuivre ses investigations.
Pendant ce temps, Ara, la mère de Tomar, lui parle de ses voisins du dessous, de cette violence verbale, de ces bruits qui lui rappellent avec douleur sa propre expérience, les coups et la violence de son mari aujourd'hui disparu.
Mais Tomar, tout à ses angoisses, ses pertes de mémoires qui polluent dramatiquement les souvenirs qu'il a de ses actes passés, n'est pas prêt à l'écouter et à agir.

Ce que j'ai aimé ?
La façon dont l'auteur traite ici la violence faite aux femmes,.
D'une part avec cette voisine, les silence de ceux qui entendent mais ne font rien, le courage de ceux qui agissent, la difficulté qu'il y a à s'en sortir soi-même si l'on n'est pas secouru par d'autres.
Et ce que je découvre comme étant le suicide forcé et le meurtrier psychique dont le travail de sape insidieux et contrôlé amène ses victimes à se détruire, à en finir avec la vie, sans être lui-même ni soupçonné ni inculpé. Lorsqu'il n' y a rien de plus difficile que de déterminer une quelconque culpabilité en particulier sans la moindre trace ou preuve écrite.

Les chapitres, très courts, donnent le rythme, les personnages sont aisément reconnaissables, leurs parcours, leurs passés, leurs intentions.
Par contre, pour suivre les pensées et les interrogations de Tomar, il me semble qu'il vaut mieux avoir lu les précédents opus.

‘Celle qui pleurait sous l'eau' est mon premier que je lis de Niko Tackian. Cependant je me suis rendue compte en début du livre que c'était le troisième de la série de Tomar Khan. Moi qui préfère lire une série dans l'ordre, je fais une exception ici et je la commence par le troisième et pour le moment le dernier en date, ce qui ne pose aucun problème à la lecture.

L'histoire commence un dimanche matin, José, maitre-nageur va faire une macabre découverte dans une piscine municipale de Paris… une femme flotte à la surface du grand bassin, morte…

J'ai directement été happé par cette histoire avec ces personnages réalistes et son lieu qui me parle énormément, moi qui adore la piscine et la natation. On y ajoute une scène de crime et c'est parfait !
Un livre fait pour moi, en plus avec ces chapitres courts et son écriture fluide et directe, tout ce que j'aime pour lire ce livre vite et facilement.
Par contre, ne venez pas chercher ici une histoire compliqué avec pleins de rebondissements et plein de surprises, non ici il s'agit d'un polar simple avec une enquête classique, et j'avoue que moi qui aime justement les livres à rebondissements (si je peux les appeler comme ça), ça m'aura un peu manqué quand-même.

C'est néanmoins une très belle découverte que je fais avec ce livre et je vais reprendre les deux précédents pour bien comprendre l'entièreté de cette série.

Premier livre de cet auteur dont j'ai beaucoup entendu parler dernièrement.
C'est un livre assez facile à lire grâce à des chapitres assez courts.
Le personnage du commandant Khan et de sa vie mystérieuse est accrochant. Il est secondé par une équipe de choc semble t-il, malheureusement seule son amante, Rhonda, est mise en avant.
L'auteur a choisi de nous livrer plusieurs enquêtes mais sans lien autre que le personnage principal.
Ainsi il y a un suicide, semble t-il mais on ne parle même pas de l'arme du crime ! , une affaire de meurtre sur un agent de l'IGPN et une tentative d'homicide.
Ce qui m'a le plus gêné c'est le manque d'indices. Habituellement, soit on nous livre des bribes et à la fin le coupable est découvert ou inversement, on a le coupable et on récolte les indices pour le prouver. Là, rien de tel. L'auteur a voulu traiter d'un sujet d'actualité mais n'est, pour moi, pas allé assez à fond sur le sujet.
C'est un petit flop, mais je n'irai pas pleurer sous l'eau. Peut-être lirai-je un autre roman de cet auteur pour n'avoir aucun regret sur son style.

Troisième opus des enquêtes du commandant Tomar Khan; je n'avais pas lu les 2 premiers: Toxique et Fantazmë. Ca ne gène pas à la compréhension de l'histoire puisque c'est une nouvelle intrigue , il manque un peu sur la vie de khan et de ses problèmes de santé ainsi que ses relations avec Rhonda. Une jeune femme est retrouvée morte dans une piscine municipale. Ce serait un suicide mais Rhonda qui fait partie de l'équipe de Khan ne le croit pas.
Une bonne intrigue psychologique où on remonte tout doucement vers l'assassin. Un thriller sur l'emprise psychologique, les violence conjugales morales.
Un bon roman policier avec des personnages aboutis, avec du relief. Ce n'est pas le polar de l'année mais il est très agréable à lire.

En bref :
Roman que j'ai apprécié pour son sujet.

De quoi ça parle ?
D'une femme retrouvée morte dans une piscine, poignets ouverts et vidée de son sang.
Tout porte à croire à un suicide.

Mon avis :
Un roman court et facile à lire. Mon premier Niko Tackian, sûrement pas le dernier !
J'ai bien aimé l'écriture de l'auteur : facile, imagée et directe.
Un point très positif pour moi, les dialogues m'ont aussi énormément plu, c'est très réaliste.
L'histoire en elle-même n'a rien d'original, c'est déjà vu. Mais c'est un sujet important, qui mérite d'être plus médiatisé, plus vu. Pour sensibiliser, et pour que plus jamais des femmes meurent à cause d'un minable, d'un "homme" qui maltraite, bat, insulte, manipule... J'ai vraiment hâte de lire un autre roman de cet auteur et de découvrir tout son univers.

Me voilà réconciliée avec Niko Tackian après la déception de Respire.

C'est rudement efficace, j'ai adoré plonger dans les nouveaux locaux de la PJ parisienne, le bastion, et même si je n'avais pas encore croisé Tomer Khan, j'ai beaucoup aimé ce personnage et ceux de son équipe, du coup ça me donne envie de lire les autres tomes, tant pis si c'est dans le désordre.

J'ai surtout tellement apprécié le sujet ! Les meurtriers psychiques, ceux qui s'en prennent aux femmes et les poussent au suicide...

Bref, excellent moment de lecture !

Une femme retrouvée morte dans une piscine parisienne, un suicide de toute évidence. Tomar Khan et son équipe, tout particulièrement Rhonda, sont chargés de l'affaire...

"Celle qui pleurait sous l'eau" (joli titre !) me permet de découvrir la team Khan (je n'ai lu ni "Toxique" ni "fantazmë"), au travers d'une enquête traitant de la violence psychologique. Et il clair que certains pourris excellent en la matière malheureusement... parallèlement, on suit une autre affaire impliquant directement Tomar Khan, qui pourrait causer sa chute. Les deux enquêtes mêlés donnent du rythme et de la variété au récit. Peut-être le dénouement est-il toutefois un peu précipité...

Deuxième roman de cet auteur pour ma part que j'ai découvert avec "Avalanche hôtel" que j'avais beaucoup apprécié.

On est sur un autre registre avec ce roman. le sujet central ,les violences psychologiques, méritait un traitement plus large et plus profond. Beaucoup de choses sont survolées.
Les personnages ne sont pas assez développés, ce qui est dommage pour un roman dont le sujet concerne justement l'emprise psychologique.

Toutefois, il s'agit d'un roman très simple et rapide à lire qui peut trouver son public.
Un livre à bouquiner comme on regarderait un téléfilm sans grande prétention mais plaisant.
Ni bon, ni mauvais, mais sans doute pas à la hauteur du sujet traité.

Dommage