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sur 836 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un dimanche matin de juillet, José se rend très tôt à la piscine où il est maître-nageur sauveteur depuis 5 ans, pour prendre son service. Il est chargé aussi de la coordination des activités aquatiques. Quand il arrive, il voit au centre du magnifique bassin Art Déco, le corps flottant d'une femme : "une longue traînée rouge s'échappait des poignets de ce corps inerte..". le suicide paraît évident.
Le commandant Tomar Khan et son équipe : Rhonda, Dino et Francky sont chargés de l'affaire, affaire qui paraît simple à Tomar et qui ne semble pas nécessiter d'enquête. Mais Rhonda, son amante et collègue, ne l'entend pas de cette oreille. Pour elle, Il est impossible, qu'une jeune femme comme Clara, aussi lumineuse, courageuse et passionnée, en soit venue à mettre fin à ces jours. Il est hors de question de laisser tomber, il faut chercher l'origine de cette souffrance qui l'a conduite à ce geste. Car le maître-nageur reconnaît qu'il y avait souffrance chez Clara puisqu'elle pleurait sous l'eau... Il explique : "Celle qui pleure sous l'eau" est une expression utilisée en compétition : "Quand un nageur vient s'entraîner et qu'il traverse des épreuves dans sa vie privée, on lui dit qu'il n'a qu'à pleurer sous l'eau, là où personne ne pourra le voir".
Quant à Tomar, lui a d'autres soucis. Il est convoqué et interrogé par la nouvelle procureure. Saura-t-il faire face ?
J'ai appris en fin de lecture que Niko Tackian avait déjà écrit deux autres romans avec les mêmes personnages. Cela ne m'a en aucune manière gênée de ne pas les avoir lus avant.
J'ai été emportée dès le début par ce polar où la réalité dépasse presque la fiction. En effet, dans ce roman l'auteur traite avec une grande sensibilité de la manipulation psychologique que certains n'hésitent pas à faire subir aux femmes chez qui ils sentent une faiblesse, une fragilité ainsi que des violences conjugales. Quelles soient physiques ou psychologiques, ces violences indignes de l'être humain ont du mal à être prises en compte par la justice.
Niko Takian rend un bel hommage à ces femmes et au courage qu'elles déploient, pour échapper à l'emprise de ces ignobles personnages. Ara, 83 ans, mère de Tomar personnifie magnifiquement cette peur omniprésente du mari violent et la force et le courage extraordinaire déployés pour échapper à ces maltraitances et, plus tard aider des femmes dans la même situation.
L'écrivain profite aussi de ce roman pour décrire ces zones de non-droit où dealers et caïds se côtoient, vivant principalement du commerce de la drogue.
Un polar magnifique qui rend un bel hommage aux femmes !

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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De très bonne heure, un matin, José Mendez, Maître-nageur-sauveteur responsable de la piscine Pailleron, à Paris, découvre le cadavre d'une jeune femme qui flotte à la surface du grand bassin. C'est un suicide et tout aurait pu s'arrêter là mais entre en jeu Tomar Khan, commandant de police, personnage déjà créé par Niko Tackian, et surtout son adjointe, Rhonda, sans oublier Marco Berthier, collègue à la retraite et avec qui Tomar se défoule en boxant.
Le polar est lancé avec d'autres interrogations qui pointent vite comme cette menace sérieuse qui plane sur Tomar. Une jeune substitute du procureur, Ovidie Metzger, veut la peau de Tomar, l'accusant d'avoir tué un flic de l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) qui l'ennuyait.
Très vite, se fait jour, dans ce roman policier, la souffrance des femmes séduites puis abandonnées, enceintes, obligées d'avorter et poussées au suicide. La violence peut être physique aussi comme l'a subi Ara, la mère de Tomar. D'ailleurs, elle ne supporte pas d'entendre son voisin frapper son épouse et, malgré ses quatre-vingt-trois ans, elle intervient courageusement.
Autour du thème principal, l'auteur m'a baladé dans Paris, en banlieue, chez de dangereux dealers, fait visiter les nouveaux locaux de la police criminelle parisienne au 36, non plus Quai des orfèvres mais rue du Bastion.
Inutile d'en dire plus car il faut se laisser emmener par l'auteur qui sait bien faire vibrer son lecteur. Il m'a intrigué, inquiété, rassuré puis à nouveau fait trembler. Son récit est vivant, varié et surtout palpitant. Bref, Celle qui pleurait sous l'eau est un excellent roman policier. le titre mérite juste une petite explication car il est remarquablement choisi. Dans le milieu de la natation, on dit qu'un nageur qui des problèmes dans sa vie privée, qu'il n'a qu'à pleurer sous l'eau… et cela nous ramène à la scène dramatique, au début du roman.
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C'est le deuxième roman de l'auteur que je lis après Avalanche Hôtel. Je n'ai donc pas lu les deux tomes précédant celui-ci, mais cela ne gêne en rien la lecture.
Ce polar traite habilement de la manipulation psychologique et des conséquences sur les victimes. Seul regret, je trouve que l'enquête est résolue bien trop vite, on ne voit rien venir. Mais cela reste un très moment de lecture malgré tout !
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Pour celles et ceux qui suivent mon blog ou les réseaux sociaux, vous devez savoir que j'aime beaucoup la plume de Niko Tackian. Je l'avais découvert avec son livre « La nuit n'est jamais complète », je l'avais littéralement adoré. Ensuite, grâce notamment au Prix des Lecteurs du Livre de Poche, je m'étais plongée dans sa série « Tomar Khan ».

Voici, ici, le troisième épisode de la série, si je puis dire, après « Toxique » et « Fantazmë ». Qu'elle ne fût ma grande joie quand j'ai découvert que ce thriller était retenu pour les membres du jury du mois de mars dont je fais partie, dans la catégorie « Polar ».

Je voudrais insister sur un élément en particulier : même si ce livre peut-être lu indépendamment des deux premiers, je vous conseille que trop de lire ces précédents. En effet, des rappels sont faits mais je pense que vous ne pourrez découvrir toute la richesse de la psychologie de chacun des personnages qu'en ayant une vue d'ensemble. Les livres de Niko Tackian ne sont pas très épais et donc malgré des allusions, il serait facile d'occulter certaines subtilités de la trame.

On y retrouve donc le commissaire Khan, toujours tiraillé par ses démons personnels dans une nouvelle enquête : cela semble être le suicide d'une jeune femme dans une piscine publique parisienne. En plus de ce personnage assez « brut » mais ô combien attachant, son équipe est également toujours de la partie.

Encore une fois, j'ai été conquise par la plume de cet auteur. L'absence de fioritures fait qu'il va droit au but, sans passer par de longues tergiversations pour boucler son histoire. Traitant en particulier du sujet des violences faites aux femmes, il le fait avec pudeur et sensibilité.

Donnant la parole aux femmes et en particulier à celles souffrant en silence, au-delà du thriller, la mise en lumière du personnage de Rhonda montre qu'il a réfléchit plus loin que la simple résolution d'une enquête policière. Là encore, Niko Tackian tente de se rapprocher au mieux de la réalité, sans édulcorer le milieu policier et ses nombreuses contraintes.

Bref, vous avez compris que j'ai dévoré ce livre en l'appréciant beaucoup. Une belle plume pour un auteur qui – malgré son succès – a su rester humble et très disponible pour ses lecteurs. Si vous ne connaissez pas cet auteur, il n'est pas encore trop tard!

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices Elle 2020, dans la catégorie « Polar », de la sélection pour le mois de mars.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Un matin, dans le bassin d'une piscine parisienne est retrouvé le corps d'une jeune femme. La thèse du suicide paraît la plus probable, mais Rhonda, l'adjointe de Tomar n'arrive pas à fermer ce dossier. Elle veut comprendre ce qui aurait pu pousser Clara à mettre fin à ces jours.


Tomar, quant à lui, est préoccupé par l'arrivée d'une nouvelle procureure qui semble déterminée à enquêter sur lui.


C'est le troisième livre mettant en scène l'équipe Khan. Il me semble qu'à chaque opus, les personnages prennent plus d'épaisseur et de profondeur et laissent davantage filtrer leur humanité. A travers eux, on ressent l'empathie et l'intérêt pour la cause féminine que Niko Tackian semble porter. En effet, l'enquête qui obsède Rhonda traite de violence et de maltraitance psychologiques de la part d'hommes qui profitent de la fragilité de certaines femmes. de plus, par la voix de la mère de Tomar, comme un fil conducteur dans la vie de notre enquêteur adoré, l'auteur traite des violences conjugales et également du courage des femmes. Une fois encore, Ara m'a touchée par un geste fort et désintéressé. Tomar est un homme sensible, entouré de femmes battantes.


L'enquête qui pèse sur les épaules de Tomar est une véritable menace. Pour la stabilité de sa relation avec Rhonda, il est important pour lui de connaître la vérité. En raison de sa maladie, il n'a aucun souvenir de ses actes. Il risque gros dans tous les domaines, mais il est prêt à tout tenter pour découvrir la réalité des faits, il veut savoir s'il est coupable ou non.


Avant de lire Celle qui pleurait sous l'eau, j'avais participé à l'enquête sur le site PciAgent. J'avais adoré le concept et je n'avais qu'une hâte, c'était de lire le livre. Il a été à la hauteur de mes espérances, car je l'ai adoré.


Conclusion


Ce polar traite d'un sujet peu connu et provoque une véritable prise de conscience. Sans entrer dans les détails pour ne pas spolier, j'ai aimé que l'auteur alerte sur la manipulation psychologique et montre le manque de réponse à cette maltraitance. de plus, j'ai ressenti, avec bonheur, que Niko Tackian n'en avait pas fini avec l'équipe Khan et je pense qu'il a encore des enquêtes à nous offrir. J'ai, moi-même, été manipulée par l'auteur, car j'ai suivi, plusieurs fois, de fausses pistes. Enfin, j'ai aimé le soin qu'il a apporté à étoffer les portraits des personnages me permettant de m'attacher de plus en plus à eux.

Je remercie sincèrement Adeline des Éditions Calmann-Lévy pour ce service presse.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/
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Me voilà réconciliée avec Niko Tackian après la déception de Respire.

C'est rudement efficace, j'ai adoré plonger dans les nouveaux locaux de la PJ parisienne, le bastion, et même si je n'avais pas encore croisé Tomer Khan, j'ai beaucoup aimé ce personnage et ceux de son équipe, du coup ça me donne envie de lire les autres tomes, tant pis si c'est dans le désordre.

J'ai surtout tellement apprécié le sujet ! Les meurtriers psychiques, ceux qui s'en prennent aux femmes et les poussent au suicide...

Bref, excellent moment de lecture !
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C'est le 3ème livre que je lis de cet auteur , et c'est toujours un réel plaisir.
On retrouve l'équipe du commandant Tomar Khan installé au Bastion après avoir déménagé du 36 Quai des Orfèvres.
Le Livre débute par la découverte du corps de Clara dans la piscine municipale. Est-ce un suicide ou un meurtre? Il faudra toute la rage de Rhonda coéquipière et amante de Tomar pour résoudre cette enquête. Tandis que ce dernier est toujours plongé dans ses problèmes personnels.
Très bonne intrigue, un suspense maintenu jusqu'au bout.
Mais dans ce roman il n'y a pas qu'une enquête policière, l'auteur nous donne de l'émotion en parlant des violences physiques ou psychologiques faites aux femmes.
Bref, un roman qu'on ne lâche pas. Si vous n'avez pas lu les tomes précédents (que je vous recommande) il n' y a pas de gêne dans la lecture et la compréhension de l'histoire.
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On retrouve Clara morte flottant dans le magnifique bassin parisien art déco d'une piscine parisienne. le suicide paraît évident.

Et pourtant ...

Tomar Khan et prêt a fermé le dossier , car lui-même et très préoccupé par une enquête qui le concerne (voire précédent opus) j'ai senti qu'il était vraiment dans le bourbier et surtout avec la nouvelle substitute qui m'énerve déjà, car je ne sais pas trop à quoi m'attendre avec elle . Mais pas son adjointe Rhonda qui sent que derrière se suicide se cache un drame pas anodin.

Alors elle est très déterminée en savoir les causes et elle ne lâchera rien pour rendre justice à Clara. Je l'ai sentie tout au long de ma lecture touchée , énervée , révoltée , j'ai moi-même dit dans mon salon à un passage du roman " salopards " tellement ça m'a révolté .

Il y a de quoi ...

L'auteur écrit parfaitement bien sa je savais déjà par rapport à ses précédents romans que j'ai lu de lui , une écriture saisissante de vérité , où il parle d'un sujet très actuel où à mon sens la justice actuelle ne fait pas vraiment grand-chose et que de très nombreux hommes passe à travers les mailles du filet , mais le truc c'est qu'il n'en fait pas des tonnes , il dit ce qu'il faut et c'est vraiment percutant , tellement réel hélas .

Je me dois de le dire, c'est un roman percutant , avec des chapitres court , mais à aucun moment j'ai eu l'envie d'arrêter de le lire , car cette histoire et un véritable drame , tellement actuel de nos jours les violences faites aux femmes .

J'ai également aimé cette couverture magnifique, je l'ai trouvé en totale adéquation avec l'histoire de ce roman sublime et dur.

Puis grande fan de chanson, j'ai apprécié qu'il glisse les quelques phrases d'une chanson de Clara Luciani, oui cette chanson, je l'écoute en boucle souvent et je trouve qu'elle est en totale corrélation avec le roman et ça, je dis bravo à l'auteur.

" Hé toi

Qu'est-ce que tu t'imagines ?
Je suis aussi vorace.
Aussi vivante que toi
Sais-tu
Que là sous ma poitrine
Une rage sommeille.
Que tu ne soupçonnes pas ? "

Pour moi, c'est un véritable bel hommage qu'il rend à toutes les femmes ce roman.

Ultra conquise, une belle pépite ce roman. ^^
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Un autre Niko TACKIAN à la hauteur du talent de l'auteur.
Une femme est retrouvée morte dans une piscine municipale, les veines des 2 poignets tranchées. Tout laisse penser à un suicide, mais l'équipe de Tomar Khan et surtout Rhonda ne va pas en rester là...
L'écriture de Niko Tackian ne nous laisse pas un instant de répit, il sait créer un suspense constant, qui sans cesse relance notre curiosité.C'est fluide, les mots sont justes, les chapitres sont courts et nous essoufflent, le scénario est impeccable. Une fois le livre commencé, nous n'avons qu'une hâte, en connaître le dénouement.
Le thème abordé de la violence conjugale et de la manipulation perverse dans le couple est très bien traité et sera encore longtemps d'actualité.
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Un nouveau roman de Niko Tackian que j'ai dévoré. Je suis fan de cet auteur, de son écriture. Dans ce polar, il évoque le fléau des violences faites aux femmes, avec énormément de sensibilité.
Le début est incroyable, avec une petite surprise inattendue.
Dans ma bibliothèque « Vivement ce soir que je lise »
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