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L'Arcane des Epées tome 1 sur 8
EAN : 9782266174411
448 pages
Pocket (28/02/2007)
3.86/5   199 notes
Résumé :
Simon, quatorze ans, n'a jamais quitté le château du Hayholt où il a grandi dans les jupes des chambrières. Il n'a jamais connu son père et sa mère. Un jour, il deviendra mage, pourvu que le destin lui soit favorable.
Un mystère plane sur le grand château. Le roi jean, tueur du dragon Shurakai et souverain de toutes les nations humaines, est à l'agonie. Bientôt son fils aîné, le prince Elias, ira siéger sur le Trône du Dragon. Et des complots se trament dans ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
3,86

sur 199 notes
On sent tout de suite le cycle de qualité, même si on doit se coltiner le sempiternel tome d'introduction (ici en plus découpé en 4 parties) avant que les choses ne s'animent vraiment. La prose travaillé nous ballade gentiment aux quatre coins du château du Hayholt, et des grands cycles de BCF des années 80/90 c'est sans doute de loin le plus ambitieux.
Signe qui ne trompe pas, les plus grands s'en inspirent : Robin Hobb et son "Assassin Royal" (Fitz spectateur de la rivalité Vérité / Royal remplaçant Simon spectateur de la rivalité Elias / Joshua), GRR Martin et son "Trône de Fer" (Bran puis Arya empruntent beaucoup à Simon crapahutant dans les couloirs du Hayholt), mais aussi Greg Keyes et Brian Ruckley qui en auraient presque composé une version dark fantasy avec "Les Royaumes d'épine et d'os" et "Un Monde sans dieux"…

André-François Ruaud, que j'ai en immense estime, a parlé d'un roman fantasy qui est le fidèle héritier du roman-feuilleton du XIXe siècle. D'accord, sauf qu'ici on est largement plus proche des émules d'Honoré de Balzac que de ceux d'Alexandre Dumas.
Bref, je me suis joliment emmerdé. Les dialogues honteusement hachés m'ont obligé à lire en diagonal (c'est d'un pénible ce gimmick d'entrecouper chaque bout de tirade par la description de toutes les modes de communication non verbale possibles et imaginables !), l'auteur s'échine à esquiver les ressorts pour nous abreuver de détails sur son univers qui finissent par endormir (architecture elfe, linguistique trolle, généalogie des Hernystiris, chroniques des Rimmersmen…) Par contre pour expliquer les pouvoirs du prêtre-sorcier, la rivalité entre les 2 frères, la folie d'Elias, les révoltes, les massacres, le Sombre Seigneur et les Renard Blancs… NADA ! L'intrigue avance ainsi de manière discontinue à partir des remarques volées ici et là par Simon qui vagabonde dans tel ou tel endroit du château.
Pourquoi cela marche chez Tolkien et pas chez Williams ? Parce que dans Tolkien les Hobbits n'existaient que pour qu'on s'identifie à eux en nous rendant acteurs de l'action à travers leurs yeux. Ici on nous oblige à être spectateur de l'action, quand on le la fuit pas, à travers les yeux d'un adolescent orphelin pas très malin, très naïf voire carrément simplet. Au bout de 200 pages enfin un rebondissement ? Aussitôt amené, aussitôt évacué.
Très tolkienien, tant mieux, trop tolkienien, tant pis. On retrouve la belle prose poétique à la Tolkien, le worldbuilding approfondi à la Tolkien… Sauf que c'est moins dense et moins riche que Tolkien (derrière l'assemblage haut-médiéval à la Tolkien, on retrouve le traditionnel gimmick de la Fantasy américaine : pour la énième fois des colons anglo-saxons venus d'un vieux continent dont on ne saura rien, ont pris possession d'un nouveau continent en dépit des efforts des indigènes pour défendre leurs terres ancestrales). de plus pas mal de rebondissements sont empruntés à Tolkien
Car dès qu'on met un peu d'animation, on tombe sur des scènes déjà vu dans le SdA, donc on a droit à : « vous ne passerez pas », des tunnels avec des araignées éclairés à la seul lumière d'un objet magique, l'auberge du Poney Fringant, les Nazgûls, la forêt de Mirkwood, le sombre seigneur dont l'oeil se pose sur le pauvre Frodon, euh pardon Simon…
Fort heureusement le mystérieux rôdeur de noble ascendance est remplacé par Bibanik le troll… enfin troll l'auteur s'échine à ne pas trop le décrire. On s'inspire des traditions scandinaves et qui vont du grelin farceur à l'affreux titan... pour finalement explorer l'altérité des Lapons ou des Inuits (le dieu Sedda remplaçant la déesse Sedna). C'est très réussi, le personnage au phrasé ampoulé est délicieux. Je gage que les autres peuples seront aussi à l'honneur ultérieurement.

J'avais vraiment envie d'aimer ce cycle, mais cette entrée en matière ne m'a pas emballé du tout… le trait d'union entre la Fantasy à aventures et la Fantasy à intrigues… Mais dans les 2 genres il y a des mises en place bien plus palpitantes, Tad Williams prenant tout son temps avec des lenteurs et des longueurs voire même du remplissage pur et simple quitte à rebuter et à perdre des lecteurs.
Mais je continuerai, car les qualités me semblent trop grandes pour laisser tomber l'affaire. Là tout de suite j'hésite entre un 4/5 pour le style et un 2/5 pour l'ennui…
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Quoi ? Hein ? Vous me demandez mon avis sur ça ? Bon, si vous y tenez vraiment... Est-ce que vous auriez juste l'obligeance de me passer la bouteille de vodka qui est à votre droite ? Oui, celle à 20°. Aromatisée au piment.
Bon sang ! On les boit cul sec de plus en plus facilement, ces petites saloperies ! "L'Arcane des Épées", donc, de Tad Williams, pour peu que vous vous intéressiez un peu à la fantasy, vous en avez forcément entendu parler un jour, et c'est resté gravé là, dans votre subconscient. Je vous avoue que j'étais plutôt optimiste quand je l'ai pris à la médiathèque, et puis aussitôt après j'ai senti que quelque chose n'était pas comme il fallait. On nage dans le médiéval cliché et le ta-gueule-c'est-magique. le rythme est lent, la moitié des personnages chiante à en mourir, les péripéties sans intérêt...
Et puis d'un autre côté, je me suis demandé si je n'avais pas cette opinion sur ce livre parce que j'étais placé dans des circonstances qui faisaient que j'avais des désirs différents vis-à-vis de l'histoire, mais que je l'aurais appréciée dans d'autres circonstances. Robert Jordan, il a des personnages qui évoluent bien, mais on peut pas parler d'originalité ; et il met des arcs narratifs inutiles en apparence lui aussi, sauf que même si on doit s'en rendre compte plus de 500 pages plus loin, c'est jamais pour rien. Et Raymond E. Feist ? On peut pas dire que Midkemia soit son chef-d'oeuvre, mais c'est justement pour ça que j'avais choisi de lire "Les chroniques de Krondor", à l'époque : parce que je recherchais une fantasy old school à la Tolkien sans trop de trucs tordus à l'intérieur (bon, pour ce dernier point... faudra repasser - mention spéciale à l'attaque des morts-vivants dans le bordel du tome 3 qui m'avait traumatisé -).
Sauf que deux choses.
Premièrement, je le répète, Jordan ne fait jamais d'arc narratif inutile. JA-MAIS. Ici, c'est contestable. Il y en a plein de mini- et de micro- qui grouillent dans les 200 premières pages au lieu de faire commencer tout bonnement l'intrigue principale. Celui sur Sangfugol (qui est pourtant de loin un des êtres les plus stéréotypés du bouquin), rien à dire. Celui sur Malachias, je suis pour : ça permet de montrer à Simon que les enfants de son âge meurent eux aussi de la famine, et il apprend qu'il y a des choses plus graves que ses petites querelles avec les autres gamins. Mais celui de frère Cadrach, bof. Il est justifié car ce personnage réapparaît dans la deuxième partie, mais cet arc est lui aussi grosso modo inutile. Il aurait suffi que Simon erre sans se retrouver à ce village qui ne fait absolument pas avancer l'intrigue. OK, je suis quasi-sûr que Cadrach réapparaîtra dans les tomes suivants, mais on aurait pu le faire plus tard dans le récit tellement ça allonge des morceaux déjà très peu passionnants... Et les chansons... Putain, les chansons ! Dans Tolkien, il y en a déjà pas mal, mais là, on en ramasse à la pelle ! On en bouffe ! Rien que d'y penser, je crois que je vais avoir besoin d'une autre piquette pour tenir... Oui, le tonnelet de corococo, là...
Deuxièmement, pour en revenir à nos moutons, Midkemia est un monde pauvre à la base, c'est indéniable. Sauf que très vite dès le tome 1, des facteurs exotiques sont apparus avec Kelewan, ce qui je dois l'avouer à l'époque m'avait choqué. Mais je n'avais pas été choqué par l'exotisme en lui-même, mais par le fait qu'il ait semblé bon à l'auteur pour l'introduire de prétexter qu'il provenait forcément d'un autre monde, comme si un monde médiéval ne pouvait pas avoir des continents qui ne l'étaient pas. Dieu merci, il s'est rattrapé ensuite avec Winet et Novindus. Donc, le monde de Feist est bien médiéval, mais il a su introduire beaucoup d'exotisme ainsi que développer autour son petit sense of wonder. Or le problème est que le monde de Tad Williams ne possède PAS d'exotisme.
N'allez pas croire que j'ai quelque chose contre le médiéval-fantastique ; mais j'estime que cet archétype est tellement éculé que si l'on veut encore en créer, il faut ou bien l'aborder dans une optique la plus réaliste possible (cf. "Renégat", que je me procurerais une fois que j'aurais fini le tome 1 du "Trône de fer"), soit l'explorer d'une manière particulièrement originale (toujours dans les principes de "Renégat", donner une tonalité dark fantasy au cycle arthurien ; ou encore tenter de décrire l'évolution d'un ordre similaire sur plusieurs siècles avec des personnages et des éléments surnaturels particulièrement fouillés ; voire même, pourquoi pas ? le transposer dans un cadre oriental ou sinisant). Certes, "L'Arcane des Épées" a l'excuse d'être parue à une époque où sa surexploitation n'était pas aussi poussée qu'aujourd'hui. Mais tout de même ! Remplacez Jésus par Aédon, les Vikings par les Rimmersleutes, Robin des Bois par Mundwode, Sedna par Sedda, les Inuits par les trolls, et qu'est-ce que vous avez au final ? Un roman à l'univers calqué sur le notre, trop fainéant pour se documenter et faire dans la fantasy historique, et donc condamné à être le notre en demi-teinte. Si encore la religion monothéiste s'inspirait du catholicisme pour aboutir à quelque chose de totalement différent, à la manière de ce que j'ai pu lire de K. J. Parker ou de Laurent Vanderheyden, si encore les gueux donnaient un peu moins dans le simplet et les nobles dans le pompeux, si encore les descriptions censées rendre le monde authentique ne plombaient pas autant le tout, on ne se serait pas cru dans un épisode du "Chevalier de Pardaillec" réalisé par Tommy Wiseau. Certains auront trouvé le tout trop pompé sur Tolkien, mais comme je l'ai précédemment dit, lui ne faisait pas dans le médiéval autant qu'on le lui prête. Non, le copiage est ailleurs. Car quiconque s'est intéressé un minimum à la géographie tolkienienne ne manquera pas de s'étonner des curieux "emprunts" de noms de certains lieux : le Westfold, la Khandie... Sans parler de ce style comme je le disais s'épuisant à donner dans le détail inutile.
Vous me trouvez cruel ? Et pourtant, vous savez à quelle page j'ai su que c'était foutu pour le background ? La 15 seulement ! Pour la bonne raison qu'on nous indique qu'on est dans le mois de novandre. Passe encore que les personnages aient un calendrier pratiquement identique au notre (Feist, là encore), mais là, c'est juste ridicule de prétendre avoir créé un monde original juste en changeant légèrement le nom des mois : et on se retrouve avec des dersandre, jonoeuvre, mirris... avrel !
Pourtant, s'il y a bien quelque chose qui sauve un peu l'ensemble, c'est bien cette fameuse plume quand bien même elle est lente et descriptive. Car elle est aussi subtile, plus subtile que celle de Jordan, et capable de nous donner tout comme lui des personnages très peu manichéens. Un autre aspect que j'ai beaucoup apprécié, malgré cette grosse impression de déjà-vu, est le personnage du troll Binabik, quelque part entre Tom Bombadil et Maître Yoda. Mon âme d'enfant, sans doute...
Du reste, si "L'Arcane des Épées" paraîtra extrêmement barbante pour le néophyte, elle n'a pas à rougir de son aspect politique : en effet, pour "Le trône du dragon" au moins, nous sommes dans de la court intrigue fantasy, un sous-sous-genre prêtant une importance toute particulière aux complots et machinations au sein d'un même royaume. le prince Élias se veut un monarque avec l'aura de son père mais n'y parvient pas ; la famine gronde et personne ne parvient à l'arrêter ; et au fait, si le bon roi Jean avait été un vrai salaud dans sa jeunesse, tout droit sorti de "Game of Thrones" ?
Alors, "L'arcane des Épées", moteur diesel ou énième saga insipide ? L'avenir nous le dira. Toujours est-il que les éditeurs français lors du découpage de la VF ont au moins eu la décence de conclure ce tome 1 par un cliffhanger.
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Je précise d'emblée que ma seule référence littéraire en matière d'heroic fantasy est la trilogie du Seigneur des Anneaux, que j'ai beaucoup appréciée. Ce qui n'est pas sans danger pour la lecture ultérieure d'autres sagas du même genre, qui risquent fort de souffrir de la comparaison. Et je vous le donne en mille : ça n'a pas raté. Ce n'est même pas que j'ai trouvé le Trône du Dragon juste « moins bien » que la Communauté de l'Anneau, c'est que je pense carrément que Tad Williams n'arrive pas à la cheville de Tolkien dans ce premier tome (vous noterez que je ne me permets de comparer que les premiers opus respectifs des deux séries, n'ayant pas lu les tomes suivants de l'Arcane des Epées). Alors d'accord, Williams crée, lui aussi, tout un monde avec ses mythes, légendes, peuplades, langues, gentils et méchants, etc, et en soi c'est bien sûr une performance, mais pourquoi diable faut-il que le lecteur s'ennuie pendant 400 pages sur 436 (édition de poche), là où Tolkien « installe » son univers dès le début en quelques dizaines de pages (certes un brin rébarbatives), pour lancer ensuite l'aventure et me tenir en haleine jusqu'à la fin du Retour du Roi ? Ce volume est terriblement bavard et abonde en descriptions dont on ne voit ni le bout ni l'utilité, entrecoupé de quelques scènes d'action trop éloignées les unes des autres pour capter l'attention. Il m'a semblé aussi que plusieurs séquences étaient empruntées à Tolkien dans un pâle copié-collé : l'Oeil du Mal qui voit tout, la forêt maléfique, le tunnel interminable, l'auberge,… le « héros », par contre, n'a rien à voir avec Frodon : le jeune Simon, domestique au château, n'est guère attachant. On nous le présente comme un gamin fainéant, rêveur, maladroit, impulsif et pleutre, limite benêt. Sans doute pour le rendre plus réaliste (mais faut-il être réaliste en heroic fantasy ?). Il se voit confier une mission a priori bien trop lourde pour lui, mais je suppose qu'il aura l'occasion de se « révéler » dans les volumes suivants… que je ne lirai pas. C'est peut-être dommage de s'arrêter au premier tome, mais ma patience a ses limites, en l'occurrence amplement dépassées.
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Premier tome du célèbre cycle « L'arcane des épées », « Le trône du dragon » nous plonge dans le monde d'Osten Ard, menacé par de sombres complots et une mystérieuse prophétie. L'histoire avance avec une extrême lenteur, le récit se concentrant essentiellement sur le quotidien de Simon, jeune domestique au château du roi dont on suit les vagabondages au sein du castel (fort intriguant il est vrai) et l'apprentissage auprès de l'extravagant Morgénès, sorte de sorcier un peu déjanté qui décide de le prendre sous son aile. le récit évoque également les tensions naissantes entre Elias, fils ainé du vieux roi Jean, et son frère Josua, querelle qui sera au coeur de l'intrigue dans les volumes suivants.

La rencontre avec le quanuc Binabik (Binbiniqegabenik pour les intimes...), personnage clé de cette série et sans doute l'un des plus attachants, donne au roman une bouffée d'air frais bien venue. On commence enfin à voir l'histoire se mettre en marche tandis que se dévoile peu à peu un univers riche et dense dans lequel on ne demande qu'à entrer. Si la lecture de ce premier tome m'a laissé un sentiment assez mitigé, il serait pourtant dommage de ne pas poursuivre plus loin la lecture car le cycle en lui-même vaut vraiment le détour et demeure pour moi un excellent souvenir. Un conseil pour ce premier tome, donc : Persévérez, vous ne serez pas déçu!
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Amateurs de fantasy, n'hésitez pas à vous lancer dans la lecture de L'Arcane des Épées, qui regroupe tous les codes du genre : héros maladroit et malheureux, jeunes filles en détresse, dragons, magiciens, trolls, et j'en passe.

Nous y faisons connaissance avec Simon, le parfait anti-héros. Distrait, rêveur et orphelin, le jeune garçon devient un peu par hasard l'apprenti du docteur Morgénès. Il espère que le vieil homme pourra lui apprendre la magie, mais malheureusement, le nouvel ami de Simon

Ce premier tome est, comme je l'ai écrit plus haut, très classique. L'intrigue est mise en place par l'auteur, qui présente les différents protagonistes de l'histoire mais aussi les peuples et la géographie d'Osten Ard. On est, en quelque sorte, face à un volume d'introduction de la saga, mais ce n'est pas désagréable, car les aventures de Simon sont passionnantes à suivre. Quelques rebondissements sont aussi au rendez-vous, et certains éléments laissent présager des révélations qui pourraient être faites dans la suite de l'histoire (je pense, par exemple, à l'identité des parents de Simon).

Malgré quelques longueurs, ce tome reste donc très intéressant. J'ai d'ailleurs tout de suite commencé le second volume, pour connaître la suite des aventures de Simon et de Binabik le Troll.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
07 janvier 2013
Tad Williams a souvent connu le succès, avec notamment le très original roman de La Guerre des Fleurs, mêlant conte de fées et urban fantasy, ainsi qu’avec le cycle de science-fiction Autremonde. Avec L’Arcane des Épées, l’auteur nous offrait un cycle équilibré et de grande qualité qui n’a pas pris une ride plus de vingt ans après sa publication originelle.
Cette constance lui permet de se placer aujourd’hui encore parmi les meilleures œuvres de fantasy épique que l’on puisse découvrir.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Six grands rois sont venus et régnèrent au Château
Six seigneurs ont toisé ses salles et ses murs hauts
Six tombeaux au-dessus du Kunslagh, au-dessus
Six grands rois attendront jusqu’au Jour du Salut

Fingil vint le premier : on le sait Roi Sanglant
Il volo vers le Nord et vécut guerroyant

Puis vint son fils Hjeldin : le Roi Fou est appelé
Se jeta vers la mort du haut d’une tour hantée

Ikferdig, à son tour, est dit le Roi Brûlé
Il fit face au dragon une nuit étoilée

Rois nordiques tous les trois,
Tous maintenant morts et froids
La Hayholt après cela
Du Nord n’eut plus de Rois

Le Roi héron Sulis de Nabban s’échappa
Le Destin rejoignit ici cet Apostat

Le Fier et vieux Tethtain, le Saint Roi d’Henystir
Entra un jour ici, jamais ne put partir

Eahlstan fut le dernier : on l’appelle le Roi Pêcheur
Le dragon réveilla, pour son plus grand malheur…
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Tu n'avais jamais vu personne de mon peuple avant non plus, répondit Binabik. Tu n'as jamais vu Perdruin ou Nabban ou les plaines Thrithings... tu penses donc que tous ces endroits n'existent pas? Quel fond d'enfanceté superstitieuse habite l'esprit des Erkynéens! Un homme dont la sagesse est véritable n'attend pas du monde qu'il vienne prouver son existence morceau par morceau!
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Ni la Guerre ni la Mort Violente n’ont quoi que ce soit d’édifiant à offrir, et pourtant elles sont la bougie vers laquelle l’Humanité revient encore et encore avec toujours la même suffisance placide, comme la flamme attire l’humble papillon. Celui qui a vu un champ de bataille et qui n’est pas aveuglé par les représentations simplistes des croyances populaires, confirmera que l’Humanité à réussi à créer là un Enfer sur Terre par sa seule impatience, plutôt de se contenter d’attendre l’orignal auquel, si l’on croit les prêtres, la majorité d’entre nous est promise.
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Il avait imaginé la forêt d’Aldhéorte était comme une immense salle sans fin, au sol recouvert d’un moelleuse pelouse sur laquelle poussaient de grands arbres qui, tels des piliers, supportaient un toit de feuilles et de ciel bleu sous lequel des chevaliers comme Sire Tallistro ou le grand Camaris caracolaient sur leur fier destrier pour délivrer de leur triste sort de gentes dames ensorcelées. Une fois confronté à une réalité moins accommodante et presque hostile, Simon avait découvert que les branches étaient inextricablement entrelacées, et que les sous-bois eux-mêmes étaient un obstacle, un tapis bosselé toujours renouvelé de ronces, de troncs abattus et de bois port presque entièrement dissimulé par les mousses et les feuilles en décomposition.
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Tandis que la lune continuait sa course dans le ciel chaud et qu'on approchait minuit , les pas de Simon devenaient de plus en plus lourds . Le cimetière semblait n'avoir pas de fin ; d'ailleurs , il avait atteint la surface bosselée des premiers coteaux depuis un moment déjà , et pourtant il marchait toujours entre les dents de pierre usées , certaines dressées et solitaires , d'autres penchées les unes sur les autres comme des vieillards poursuivant un colloque sénile . Il se fraya un chemin sinueux entre les tombes , trébuchant souvent sur le terrain inégal et herbeux . Chaque pas devint un petit combat , comme s'il marchait dans l'eau .
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