Yûna de la pension Yuragi, tome 1

Yûna de la pension Yuragi est, je dois dire, le premier manga un peu coquin que je lis de ma vie : pas forcément à remettre entre toutes les mains (déconseillé aux moins de seize ans par les éditions Pika), ultra fun et pétillant, mais pas pornographique pour autant !... Dans Yûna de la pension Yuragi, l'humour ne manque pas et la sensualité non plus ; tous les prétextes sont bons et drôles pour montrer de la peau, une paire de fesses rebondie et un tour de poitrine surréaliste. Loin du hentai ultra explicite ou parsemé de tentacules au scénario qui tient sur un post-it, le manga met en scène un quintet de personnages féminins aux mensurations qui feront fantasmer les lecteurs et rire les lectrices. Les habitantes de la pension où toute l'action se passe cachent bien leur jeu et c'est alors un bonheur au fil des pages et surtout au fil des péripéties nombreuses de découvrir finalement leurs véritables identités. Celles-ci promettent, dans le futur, pour chacune des filles qui entourent Yûna, des petites scènes d'action sympathiques. Au manga aux premiers abords sexy uniquement seront alors données une certaine profondeur et une certaine signification grâce à une petite dose de folklore japonais intrigante et ce, dès le chapitre deux.

S'il parvient à se débarrasser d'un certain fantôme, Kogarashi pourra occuper gratuitement une chambre à la pension. Seul hic : l'esprit dont il doit se débarrasser est une jolie jeune fille aux formes irrésistibles et sexy à mourir qui ne manque pas une occasion de montrer, par mégarde, sa petite culotte ou un petit morceau de sein. Comment parviendra-t-il alors à nettoyer le bâtiment de sa présence alors que le seul moyen (très saugrenu) pour lui d'exorciser un fantôme est de lui mettre un gros coup de poing dans la tronche ? Notre héros, parfois maladroit, va alors devoir trouver une autre solution afin que Yûna rejoigne les cieux. Et au-delà de ses aspects sensuels et aguicheurs, le manga va pendre une tournure plus sensible et plus mignonne, à la limite du shôjo innocent, légère et à l'eau-de-rose avec son chapitre dédié à la rentrée scolaire du héros ou à un certain premier rendez-vous, des univers et des thèmes de prédilection du genre pour jeunes filles un peu fleur bleue.

Avec son coup de crayon sûr, épais et agréable sous lequel se dessinent des paires de seins et de fesses tout en rondeur, le mangaka ne lésine pas sur le remplissage des cases généralement très dynamiques et parsemées d'action. Les dessins sont très accrocheurs et agréables à regarder et les personnages attachants, à travers l'oeil de Kogarashi qui, malgré tout un tas de situations embarrassantes et inopinées, fait le maximum pour ne pas passer pour un pervers auprès de ses colocataires.

J'accorde ★ ★ ★ ★ ☆ à Yûna de la pension Yuragi, tome 1. Avec ses personnages féminins prédominants et ses côtés sexy, Yûna de la pension Yuragi est destiné à un public relativement masculin qui aime les mangas aguicheurs et les situations burlesques. le public féminin, dont je fais partie, appréciera tout de même tout autant la compagnie des cinq filles sexy et le comique de répétition bien dosé ainsi que l'humour prédominant. Une dose d'action, pas mal de sensualité, une poignée d'ennemis redoutables et une pincée de bons sentiments font que Yûna de la pension Yuragi est un excellent cocktail divertissant qui titille les uns et amusent les autres.
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Yûna de la pension Yuragi est un mélange de deux genres du manga : le fan service et le harem – c'est-à-dire que le personnage principal doit cohabiter avec des personnages du sexe opposé.

Fuyuzora se retrouve au fur et à mesure de la lecture entouré de jeunes femmes qui, face aux attentions, à la gentillesse et aux capacités de notre héros vont succomber à son charme. Chaque chapitre est une mini-histoire centrée sur un protagoniste ou un évènement et se termine toujours par une situation scabreuse. L'humour est omniprésent et c'est très agréable de suivre les personnages au fil des saisons.

On est sur une série – terminée – qui est assez longue puisqu'elle compte vingt-quatre tomes, l'auteur a pris tout son temps pour développer les personnalités, les relations et installer son intrigue.

Yûna de la pension Yugari se démarque du genre, avec ses personnages qui, au fil du récit, sont de plus en plus blasés de finir le chapitre deshabillés, alors que, d'habitude, le pic humoristique – ou la chute – tient au fait que le héros subit une correction plus ou moins salées, après avoir vu l'intimité d'une de ses colocataires.

Ici, les personnages évoluent et les références aux évènements passés sont fréquentes, mettant en avant une vraie progression du récit. le lecteur ne se retrouve pas confronté à une histoire figée dans le temps.

Le dessin est certes classique, que l'on a l'habitude de voir mais avouons qu'il a le mérite de mettre parfaitement en valeur les personnages, qui sont tous plus attachants les uns que les autres.

Les filles sont toutes uniques et avec des personnalités détonantes. Elles sortent assez vite des stéréotypes du genre harem.

Fuyuzora est un très bon personnage masculin, talentueux dans de nombreux domaines (il a été possédé par beaucoup, beaucoup d'esprits) au point de créer un comique de répétition quand on le retrouve, dans chaque chapitre, à exercer avec perfection des professions improbables.

Le fait d'être face à des entités folkloriques permet de garder un certain flou dans le rapport âge / physique des personnages rendant l'oeuvre un peu moins douteuse que les autres du genre.

Un manga plein de bonne humeur, qui arrivera à redonner le sourire à tout lecteur de plus de 16 ans.
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Je tiens à commencer cette chronique en vous informant que ce manga est déconseillé au moins de 16 ans car beaucoup de dessins sont assez évocateurs même s'ils ont un caractère principalement comique.

Si au premier abord j'ai trouvé les illustrations simplistes, plus j'avançais dans ma lecture et plus je les aie trouvées détaillées: L'arrière-plan est sublime, certaines images sont plus que suggestives et les émotions des personnages ce devine au premier coup d'oeil.

Kogarashi est un personnage très enjoué est plein d'énergie. D'ailleurs la première scène où il rencontre le fantôme de la pension m'a beaucoup fait rire.

Les pensionnaires de la pension Yuragi sont toutes des femmes, enfin l'étaient jusqu'à maintenant ! Et je dois dire qu'elles ont un sacrés caractères, dès le début de l'histoire j'ai su que je n'allais pas m'ennuyer avec elles.

Yûna, l'esprit de la pension, quant à elle est très attachante. On comprend tout de suite le dilemme dans lequel se trouve Yogarashi.

J'aime beaucoup la façon dont le surnaturel est mis en place dans l'intrigue. Tadahiro Miura nous explique les termes au fur et à mesure que nous découvrons l'univers, afin que nous ne soyons pas dans l'incompréhension.

Il y a un juste milieu entre le fantastique et la vie normale, certaines scènes sont un mélange des deux et vont créer des situations hilarantes.

J'ai trouvé ce manga vraiment très émouvant. Les scènes entre nos protagonistes principaux sont toutes en émotions, elles m'ont mises les larmes aux yeux et m'ont également beaucoup fait rire !

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