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EAN : 9782812313226
224 pages
Editions du Chêne (30/09/2015)
3.72/5   16 notes
Résumé :
Dans ce troisième volume de D'art d'art, découvrez 100 nouvelles œuvres expliquées à tous. Retrouvez tout l'esprit de l'émission désormais culte de France 2 : de l'humour et une foule d'anecdotes pour tout savoir des plus grandes œuvres d'art ! Manet, Renoir, Canaletto ou Doisneau, les plus grands artistes dévoilent ici leurs histoires, pour l'amour de l'art !
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Le principe de la collection d'Art d'Art ? Des oeuvres expliquées à tous dans l'esprit de l'émission de France 2 avec de l'humour et un tas d'anecdote. Se plonger dans l'histoire de l'art à travers un détail insolite ou la vie peu commune d'un artiste voilà à quoi nous invite ce troisième volume dans la lignée des deux premiers.

Au fil des pages, on découvre le couronnement de la Vierge dit le Paradis par le Tintoret et on apprend que c'est l'une des plus grandes peintures du monde, mesurant 7 mètres de hauteur sur 22 mètres de large ! ; on pénètre dans le cabinet d'amateur à travers un tableau attribué à Hieronymus II Francken et on en sait plus sur l'origine de ces collections réunies dans une pièce ; on lit la folle aventure qu'a connu le tableau La fuite en Egypte de Poussin qui se trouve aujourd'hui au Musée des Beaux Arts ….
Joyaux de la couronne, sculpture de psychée ranimée par le baiser de l'amour, tableau d'Olympia d'Edouard Manet, enseigne du cabaret le Chat noir, la nature des oeuvres varie de page en page, elles sont parfois très connues, d'autres fois beaucoup moins mais à chaque double page, le lecteur est embarqué dans une nouvelle histoire !

A la fois ludique, érudit et passionnant bref à garder dans sa bibliothèque pour piocher dedans au gré de ses envies !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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J'ai eu la grande chance d'avoir été choisi par la "Masse critique pour vous parler de ce 3e volume de D'art d'art. Chance, qui dis-je, Privilège car cette série est un précieux puits de culture
Mais pas facile d’en faire une critique car un tel ouvrage ne se lit pas comme un roman. Il se consomme comme un livre d’enfant « une histoire tous les soirs ». Enfant, je le suis quand je tourne les pages. Mais à la fois c’est facile d’en parler, il y a tant à en dire : Mission « vous êtes chargé d’intéresser les néophites ».
S'adresse-t-il uniquement aux érudits du monde de l’art ? Non et surtout pas. Il est destiné aux personnes, qui comme moi, ont envie d'être étonnés. Qu'on les informe sur l'envers du décor. Il y a souvent une histoire cachée derrière une œuvre. Citons pour l’exemple la chambre jaune de VanGogh. Regardons-la de plus près – Pourquoi tant d’objets en double dans cette chambre ? Taddéï aime nous transmettre toutes ces petites histoires. Souvent les œuvres choisies sont parfaitement inconnues du grand public et c’est tant mieux.
Véritables petites leçons d'art, avant tout télévisuelles, devenues le rendez-vous incontournable de l'art, Frédéric Taddeï nous entraine sur le principe 1 œuvre (peinture, sculture, objet...) vers le monde de l’étonnement culturel.
Peinture et sculpture uniquement ? Non. Ajoutez-y les sites du patrimoine (ici et pour l’exemple : le cloître de Notre-Dame-en-Vaux) ou encore une affiche de pub : Purgatif Géraudel, 1F50 la boîte ! et aussi ce peut-être des photos.
J'allais presque oublier de vous dire que tout cela est fait avec cocasserie et humour !
J’ai donc la mission de me faire le porte-parole de Frédéric et Marie-Isabelle Taddeï pour amener ceux et celles qui l’acceptent à découvrir ce monde fantastique de l’envers du décor. Merci aussi à la télévision de nous donner ces rendez-vous avec l’art et merci à cette Masse critique de Babelio qui s’inscrit dans cette belle promesse : « Nous voulons vous faire aimer l’art ».

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Toujours aussi instructif et intéressant. La variété de genres, d'écoles, d'époques apporte un plus et évite l'ennui. A piocher par plaisir.
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Un livre à la hauteur du court programme de télévision !
Un livre à picorer pour découvrir ou redécouvrir les oeuvres, piocher quelques anecdotes croustillantes. Un beau livre, bien sûr, mais tout à fait abordable. Tous les courants et styles sont représentés dans cet ouvrage qui plaira autant aux amateurs d'art confirmés qu'aux novices.
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Une double page, une œuvre. Une pour le tableau et une pour l’explication. Voilà le schéma du livre, ce qui en fait, vous vous en doutez, un livre à lire sérieusement ou à picorer au gré des envies.

Ca c’est pour l’ambiance générale du livre, pour en venir un peu plus au contenu qui se place par rapport à mon point de vue, je dois avouer là par contre - et même si j’applaudis la variété des œuvres et des époques - que tout n’était pas dans mes goûts et que j’ai même trouvé certaines choses de mauvais goût. Ce qui me fait forcément penser que l’on appelle parfois n’importe quoi de l’art, un exemple ? Les étagères de Donald Clarence Judd. Un autre ? Lullaby de Maurizo Cattelan. (Désolée je n’appelle pas cela de l’art malgré ce que cela raconte.) Une dernière ? La nuit de Diane de Jan Fabre.

Ça dit et même si toutes les pages ne m'ont pas enchantée, et même si parfois je m’interroge sur les commentaires d’œuvre, ce livre reste agréable à lire car il n’assomme pas de détail et qu’il approche toutes les formes d’arts, ce qui est sympathique pour se culturer un peu sans trop s'embêter. Surtout que chaque œuvre est accompagnée d'une petite biographie de l'auteur.

En résumé ce fut un livre très agréable à lire, à regarder, même si visiblement et par moment je ne comprends rien à l’art !
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Regardez cet animal. C'est l'Ours blanc de Pompon, comme on l'appelle, qui rendit célèbre son auteur en 1922, à l'âge de 67 ans. Entre François Pompon et les animaux, c'était une vieille histoire. Lors d'un séjour en Normandie, en 1905, cet ancien tailleur de marbre pour Auguste Rodin et Camille Claudel s'était aperçu que les bêtes étaient des modèles formidables. "Elles posent beaucoup mieux que les hommes, disait-il, et ne perdent jamais leur naturel". Il commença par sculpter des poules et des lapins dans la cour de la ferme. Il faisait des esquisses sur place, avec de la terre glaise. De retour dans son atelier, il développait les masses et les volumes, mais attention, il ne reproduisait pas l'animal de manière réaliste, non, il le résumait, en supprimant tout ce qu'il qualifiait de "falbalas ", c'est-à-dire les plumes, les poils, les griffes, les ergots, pour ne conserver que "l'essence même de l'animal. "J'aime la sculpture sans trou, ni ombre", expliquait-t-il .

OURS BLANC
François POMPON, 1928-1929, statue en pierre, 163 x 251 x 90 cm, Paris, musée d'Orsay
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Au-delà de la parabole, Vénus avait pour Lucas Cranach un atout majeur : son érotisme. Peindre Vénus était le meilleur moyen de peindre une femme nue. Un art ou il va exceller, au point de créer sur des centaines de tableaux un véritable stéréotype de la beauté féminine : le front bombé, les yeux légèrement bridés, avec des cheveux blonds, des petits seins, de longues jambes et des grand pieds, un peu déhanchée, toujours lascive. Une beauté assez éloignée des recherches anatomiques des artistes de la Renaissance, mais que l'on verrait très bien aujourd'hui défiler sur un podium pendant la Fashion Week.

VÉNUS ET L'AMOUR - CRANACH L'ANCIEN (Lucas Müller dit) 1531, huile sur toile, transposé de bois sur toile 176×80cm, Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique.
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Lorsqu'il peignait un portrait, peu lui importait qui était son modèle. Il exigeait en revanche une immobilité absolue. Le visage devait être absolument inexpressif. Un calvaire interminable qu'endurait souvent sa femme Hortense ou son marchand, Ambroise Vollard, qui eut un jour le maheur de bouger, s'attirant les foudres de Cézanne :"Malheureux, lui dit-il, il faut vous tenir comme une pomme ! Est-ce que cela remue, une pomme ?".

POMMES ET ORANGES
Paul CEZANNE, 1895-1900, huile sur toile, 73 x 92 cm, Paris, Musée d'Orsay
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Vous avez déjà aperçu ces têtes grimaçantes, souvent hideuses, parfois grotesques au-dessus d'une porte, sous une fenêtre, un balcon ou un pont. Ce sont des mascarons, de l'italien mascherone, qui veut dire masque. Celle-ci a été sculptée sur le Pont-Neuf, à Paris, au XIXe siècle. Oh, pas pour vous faire peur, non. Ce n'est pas à vous qu'elle tire la langue. C'est aux mauvais esprits ! Les mascarons sont là pour nous protéger, pour chasser les démons. Depuis l'Antiquité, on croit au pouvoir protecteur des visages. Chez les Grecs, c'était le masque de Méduse, décapitée par Persée, qui protégeait les temples. Chez les Romains, c'était celui de Janus, le dieu au double visage, qui gardait l'entrée des villes. Autant de mythes païens que les artistes de la Renaissance italienne se sont fait une joie de revisiter.

Mascaron du Pont-Neuf
Vers 1851-1858, Pierre sculptée , 60 x 96 x 77 cm , Paris, musée Carnavalet
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Si Le lion au serpent eut un tel succès au Salon de 1833, c'est qu'on voulut y voir une allégorie politique : la Monarchie écrasant la République lors de la révolution de 1830. Le roi Louis-Philippe en commanda d'ailleurs un, qu'il fit installer dans le jardin des Tuileries, ce qui fit hurler les membres de l'Institut : "Prend-on le jardin des Tuileries pour une ménagerie ?, s'indigna l'un d'eux. Remettez ce lion en cage !".

LION AU SERPENT
Antoine-Louis BARYE, 1872, bronze, 35 x 37 x 20 cm, Montpellier, musée Fabre
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