Le renard et le petit tanuki, tome 4

Un excellent tome encore une fois, et je ne me lasse pas des aventures de Senzo et Manpachi d'autant plus que Mi Tagawa arrive encore à allier le côté tendre et enfantin de la relation entre nos deux héros, et le côté sombre du passé du renard noir. Un équilibre qui fait que le manga ne perd absolument pas de son intérêt. L'univers continue de plus à s'agrandir, et on commence doucement à lever le voile sur certains mystères. Franchement comparé à d'autres mangas, le renard et le petit tanuki offre une avancée mesurée qui ne frustre pas son lecteur.

Commençons par la partie la plus joyeuse du manga. Encore une fois, Mi Tagawa nous offre des scènes adorables. Et elles ne sont pas gratuites dans le sens où elles apportent quelque chose à l'histoire. On voit notamment les personnalités s'étoffer, les relations prendre plus de poids. La relation entre Senzo et Manpachi est d'ailleurs plus que ce qu'il n'y parait. Certes, les deux y gagnent, mais on voit aussi qu'elle fait écho à d'autres. Il y a aussi beaucoup de positivité dans ces moments-là. La mangaka nous montre combien la gentillesse, l'attention, la présence de l'autre peuvent être un pouvoir fort et bénéfique.

Et j'aime les messages qui sont dispatchés tout au long de l'histoire. On peut y trouver un côté enfantin, mais il y a plus. On voit aussi combien les nuances sont importantes. Chacun a sa part d'ombres, on peut se laisser attirer par elles, mais cela ne veut pas dire que l'on est mauvais ou bien que l'on n'ait pas le droit à une seconde chance. Je n'ai pas lu la première série de la mangaka, mais vu le sujet abordé, je pense qu'elle a une affinité spéciale avec les liens que tissent les personnes entre elles, et ici derrière la partie fantaisie, on y descelle toute son importance.

Il y a aussi une part sombre dans ce tome comme on a pu le voir depuis quelque temps. Je n'ai rien contre les histoires très douces et bisounours, loin de là, mais je n'ai rien contre le fait d'ajouter de la noirceur à une histoire. Et je trouve le choix très intéressant, car après tout cela donne plus de réalisme. Depuis que l'on sait comment les métamorphes naissent, il était impossible de passer à côté des sentiments négatifs. le passé de Senzo et ses actions en sont le point de départ de toute façon. Et ici, on en apprend un peu plus, tout en développant le phénomène à l'univers global du manga. de nouveaux personnages, de nouveaux enjeux, de nouvelles révélations. de quoi attiser notre curiosité.

Le tome quatre du Renard et le petit Tanuki est pour moi, un tome pivot. Outre le fait qu'il continue à explorer les relations des personnages, la véritable raison du retour de Senzo semble enfin pointer le bout de son nez. Si la rédemption est aussi un sujet primordial tout comme l'acceptation de l'autre, quelque chose de plus épique se profile.

Un petit mot sur les saynètes de fin : je les adore ! Pourvu qu'elles soient présente dans les prochains tomes, et n'hésitez pas aussi à enlever la jaquette pour en découvrir un peu plus sur nos héros.

Ce tome est agréable, prenant et addictif. La scène d'ouverture met en évidence le partage des tâches domestiques. Les révélations et l'action laissent le lecteur pantoise. Koyuki se révèle peu à peu mais reste mystérieuse. Momoji et un humain obscur complotent. Des événements vont faire trembler le monde des métamorphoses avec un passé de Senzo qui pourrait ressurgir. Mikumo a disparu et Tachibana ne semble pas le chercher. Les dessins sont agréables à voir, avec des émotions vives permettant une immersion intense. En résumé, c'est un bon tome qui a incité le lecteur à enchaîner avec le tome suivant.
Chronique détaillée :


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Fondance absolue !

Quel bonheur de retrouver Manpachi, Senzo et tous les autres métamorphes !!!! Ce manga c'est un shoot de mignonnitude à chaque fois.

Dans ce tome 4, nous en apprenons beaucoup sur le passé de Senzo, sur l'une de ces plus grandes blessures - terriblement touchante - mais nous faisons également une plongée dans le folklore japonais avec l'origine des métamorphes et leur naissance. J'aime que la mangaka mêle un peu les genres, qu'on trouve de l'humour, de la tendresse et de la magie. Ombre et lumière s'entremêlent et c'est chouette !

Manpachi est un personnage craquant à souhait mais Senzo est définitivement le plus intéressant à suivre. Il est complexe, plein de contradictions, en lutte permanente et surtout victime des préjugés qui l'enferment.
Les autres personnages ne sont pas en reste, qu'ils soient loups, chiens ou autres bestioles à poils ou à plumes. Tous sont porteurs de messages à leur manière.
L'intrigue se complexifie, un nouveau personnage fait son apparition et une terrible menace semble se profiler à l'horizon.

Je ne sais pas où mène l'intrigue mais en tout cas je ne me lasse pas de découvrir les aventures de ces métamorphes.
C'est plein de bons sentiments qui font un bien fou. Je voyage loin à chacune de mes lectures, dans une bulle ni trop sucrée ni trop violente. Un pur bonheur.

Je suis toujours aussi épatée par la qualité des graphismes, par ce don qui permet de donner vie à des personnages, des émotions, des caractères avec un simple crayon. Chaque page est un régal et chaque tome se lit bien trop rapidement.

Cette série manga est vraiment l'une de mes favorites et je me languis de lire la suite.

Un livre qui peut faire le tour de la famille et fera fondre tous les coeurs.
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La petite histoire
Senzo est un renard noir métamorphe qui a été emprisonné 300 ans par la déesse du soleil. Il est libéré à la condition de s'occuper d'un jeune Tanuki aux pouvoirs avérés. Senzo ne veut pas accepter étant un grand solitaire. Mais c'est sans compter la ténacité de la déesse et la gentillesse du petit Tanuki.

Mon ressenti
Ici, l'on voit la faiblesse et le traumatisme de Senzo, mais la ténacité de Manpachi, le tanuki aura raison de cette malfaisante attitude. Émotions et humour de nouveau au rendez-vous.

Un nouveau petit raton laveur, Gomaku, rejoint l'équipe aux côtés de Tachibana mais Manpachi va devoir l'apprivoiser.
Senzo, lui, est hanté par son passé et redoute de faire de nouveau confiance à un être cher à qui il donnerait son affection. Et si ses visions-souvenirs étaient le fruit d'un esprit démoniaque voulant déclencher la violence de sa rage ? Par ailleurs, les renards blancs soupçonnent Senzo d'être responsable de la réactivation des pierres maléfiques...

Au début, pas évident de me remettre dans l'histoire après plusieurs mois. Mais je vous rassure, ça revient vite. C'est tellement mignon et touchant qu'on est vite absorbé par l'intrigue.

C'est vraiment une série avec plusieurs niveaux de lecture. de nombreux thèmes sont abordés. Il y a ce côté tout mimi plein de tendresse, il y a le côté légendes et croyances japonaises mais aussi la quête initiatique, la lutte contre les démons du passé et une certaine critique de la société avec la hiérarchie, les catégories sociales, etc. C'est bien plus profond qu'il n'y parait.

Pour ne rien gâcher, le scénario est fluide. Les illustrations sont jolies. Les visages et surtout les yeux sont très expressifs. Il y a beaucoup de détails. On a une réelle impression de mouvement. Et petit bonus, en plus du bonus en fin d'ouvrage, il y a sous la jaquette, des planches ou autres informations sur l'histoire.

Une série coup de coeur à ne pas manquer !

Quel plaisir de retrouver cette saga ! Je suis décidément fan et ce quatrième tome ne m'a pas déçue, loin de là.

Il est super important parce qu'on en apprend énormément sur chacun des personnages :
– une partie du passé de Koyuki, on fait vaguement la connaissance de ses parents et ses frères.
– comment Tachibana, qui est un chien, a rejoint une meute de loup ; on connaissait un peu de son passé avec Mikumo, mais l'auteur nous en dévoile un peu plus.
– qui était le premier Manpachi et ses liens avec Senzo.
– que sont les métamorphes et comment naissent-ils ?

C'est un tome qui est très dense, beaucoup d'informations et surtout de recoupements avec des détails donnés au fil de tomes précédents. Rien n'est laissé au hasard et j'adore ça.
Il y a un ancien/nouveau personnage Gomaru il est tellement mignon ! Aussi mignon que Manpanchi et je fonds complètement. Je sens bien qu'il va avoir un rôle important et c'est chouette.

Les dessins sont magnifiques, comme toujours. À tel point que j'ai pris tout mon temps pour lire ce quatrième tome et contempler les illustrations. J'ai volontairement traîné parce que je n'avais absolument pas envie de finir ce quatrième tome.
C'est un coup de coeur pour cette lecture, la fin m'a laissée sur ma faim et si je m'écoutais, j'entamerai la suite immédiatement.
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C'est beaucoup trop mignon! Beaucoup trop beau! J'adore l'ambiance de ce manga équipe, définitivement, est une lecture doudou. L'intrigue progresse, notamment sur le passé de Senzo. On a juste très très envie de lire la suite quand on termine ce tome 4.