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EAN : 9798714685347
332 pages
Auto édition (28/02/2021)
4.32/5   41 notes
Résumé :
POUR RIRE ET RÉFLÉCHIR
La ligne d’arrivée du semi-marathon auquel Martin participe chaque année est proche.
Une fois franchie, il retrouvera la routine d’une vie qui lui échappe. Alors, malgré le caleçon trempé de sueur qui le démange à l’entrejambe, Martin continue de courir.
Tant pis s’il ne sait pas où il va.
Après tout, ce n’est pas la destination qui compte, mais la manière de s’y rendre…
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Merci à SimPlement et à l'auteur,Luca Tahtieazym, pour l'envoi en service presse de ce très bon roman ,drôle et rafraîchissant .Martin s'apprête à courir le semi-marathon de Niort quand sa femme lui annonce qu'elle va le quitter.Seulement il a décidé de courir et le reste n'a pas d'importance.Une fois la ligne d'arrivée franchie ,il ne s'arrête pas,plus rien ne le retient.En cheminant ,il va faire plein de belles rencontres qui vont le faire réfléchir sur la vie qu'il mène et qui ne lui convient plus.Un très bon moment de lecture dans cette période troublée.
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Un jour banal dans l'existence banale de Martin...
Lorsque sans crier gare (gare !), sa femme Martine lui annonce en plein déjeuner qu'elle le quitte... Au premier abord, ça lui fait ni chaud ni froid à Martin alors il redemande de la quiche et part courir, comme prévu, son semi-marathon annuel avec son copain Régis.  Lorsqu'il passe la ligne d'arrivée, il décide, ou plutôt il ne décide pas, il ne décide rien et... il continue sa route. Il court... sans savoir pourquoi, ni jusqu'à quand, ni jusqu'où mais... il court...

On va alors se régaler de tout un tas d'émotions, de tout un tas de scènes exceptionnelles et pourtant ô combien authentiques de sa fuite, celle qui va vite prendre une allure de quête, en fait.
Martin c'est un homme comme les autres, un quarantenaire qui se cherche et qui voudrait pourtant tant se trouver, se retrouver. Martin c'est vous, c'est moi, c'est nous. On se pose des questions existentielles dans nos vies moroses blindées d'habitude mais est-ce qu'on prend le temps d'y réfléchir vraiment ? de se donner les moyens de se comprendre soi-même et de s'ouvrir la porte du renouveau, celle de ce bonheur à portée de main qui nous semble perdu ?

Moi qui déteste courir, je peux vous dire qu'à ses côtés, j'ai adoré ça. Ça sent la vie, la vraie. Chaque rencontre est le prétexte à faire le point, à chercher la joie, à se réconcilier avec l'existence en fouinant les souvenirs et en abordant l'avenir, tout en profitant du moment présent... On y croise des vieux, des vieilles mais aussi des moins vieilles. Ou encore des mômes, des pigeons et des canards, de quoi succomber à la faune, ou pas... On ne s'ennuie pas une seule seconde, y a la route et les paysages mais y a aussi le vin, la gnôle et surtout... les bons sentiments. Ceux qui prennent aux tripes et nous embrasent le coeur et le corps... Luca a un vrai don pour faire passer les émotions et j'avoue que, pour le coup, il m'a transpercée de cette générosité affective délicieuse.
J'ai été charmée par la complicité que Martin a su vite développer avec chacun des protagonistes, entre deux foulées, à chaque étape. Son compagnon d'infortune, à quatre pattes, se révèle vraiment trop mignon (oui j'adore les chiens et alors ?). On s'attache, on s'émeut, on rigole, on soupire, mais bon Dieu que ça fait du bien de se sentir respirer et vivre, tout simplement.

C'est le roman qu'il faut absolument lire en ce moment pour renouer avec la vie, celle qui nous fait vibrer. C'est un roman bien écrit, avec une plume sincère et rigolote (maniée avec talent), des jolis mots, des phrases parfaites, tout ça tout ça, un genre à la Jaenada qui me manquait tant !
Merci Luca pour cette balade inoubliable, j'ai un peu mal aux mollets mais j'ai le coeur chaud et l'esprit revigoré, et rien que pour ça, ça valait drôlement le coup d'enfiler un short moule-bite fluo, hein Martin ?
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Coucou les amoureux du livre,
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Voici mon retour de lecture sur le livre de Luca Tahtieazym « L'homme qui courait sa vie » ! Sortie ce jour !
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J'ai parfois du mal à faire des retours de lecture surtout en ce moment. du coup, les SP sont difficiles à accepter. Ici, j'ai dit oui, car une vraie amie me pousse depuis plusieurs semaines (mois !?) à lire cet auteur que je n'avais pas encore découvert.
Habitué à lire du thriller, la couverture et le titre ne me tentait que moyennement. Et puis, parfois, on écoute les conseils, on se force un peu et on sort de sa routine. Elle m'avait vanté l'écriture du gaillard, m'avait expliqué qu'il avait un vrai talent de conteur. Je la croyais dur comme fer, mais quelque part, j'avais toujours un doute. Vous connaissez tous des lecteurs qui veulent vous faire lire le meilleur livre du monde et qu'au final vous tombez sur un truc des plus banals. Allez, ne mentez pas, je le sais.
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Dans mon cas, je devais laisser une chance à mon amie, je crois que je n'avais suivi qu'un seul de ces conseils ; non pas que je ne voulais pas l'écouter mais avec nos PAL kilométriques, c'est parfois difficile de placer une lecture… surtout quand on ajoute à cette PAL des SP. Je vous vois les lecteurs et les choniqueurs hochés la tête en lisant mes lignes. Je sais, je vous connais et je suis dans la même situation.
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Avant d'en perdre quelques-uns sur la route, je vais quand même donner mon avis. J'avais tendance à réduire la taille de mes retours de lectures parce que j'en connais plus d'un qui sont saoulés par tant de lignes. Mais suite à une conversation avec une autre amie (future amie, je ne sais le dire) j'ai bien compris qu'il fallait faire ce qui me plaît, je n'ai pas envie de perdre le goût de faire des retours de lectures juste pour reposer vos petits yeux. Alors OUAIS une demi page, pour ne rien dire ah ah ah, suis-je sadique ? C'est possible ?
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Je vais commencer par dire que voilà, c'est officiel, je veux tous les ouvrages de Monsieur Lucas. En SP ? En achat ? En “peu importe”, je veux le lire encore et encore.
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Certains lecteurs s'éloignent des auteurs indépendants, parce que parfois la qualité n'est pas au rendez-vous. Je peux le comprendre, j'ai parfois eu cette sensation pas très agréable. Mais ici cher Lecteur, tu peux y aller les yeux fermés. J'ai adoré l'écriture, ni trop simple, ni pompeuse. J'ai adoré l'histoire (non ce n'est pas du thriller mais putain qu'est-ce que c'était addictif). Et sur certains passages, j'avais même envie de rejoindre Martin et compagnie dans le livre.
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La 4e de couverture pour ce genre d'histoire doit être tellement difficile à écrire. Comment rendre une telle histoire attractive pour le lecteur lambda qui a parfois besoin de plus en plus pour être ébloui ? J'avoue que je ne les lis pas, et c'est juste maintenant que je vais la lire pour voir un peu ce que ça peut donner. Il faudrait peut-être juste donner des mots genre : COURSE, EMOTION, HUMOUR, AMOUR, ROUTINE. (mouais, ça ne marche pas, je n'aurais pas forcément lu le livre avec ce genre de thème). Je ne sais pas. En tout cas, ici, c'est l'exemple type d'une histoire qui est magnifiée par l'écriture, par le talent qu'a un auteur pour te donner de l'attachement aux protagonistes du livre.
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Je sais que certains n'aiment pas lire : COUP DE COeUR, ou encore PEPITE, ou chef d'oeuvre (ce dernier terme c'est juste pour faire comprendre mon propos, je n'ai jamais réussi à placer ce mot en faisant un retour de lecture). Je vais juste dire que c'est clairement ma meilleure lecture de l'année. Celle aussi qui me redonne l'envie d'écrire des lignes pour vous expliquer, et vous montrer qu'un livre peut vous apporter quelque chose.
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Petit mot pour les gros lecteurs de thrillers, ou adepte de sensations fortes à la lecture, à la base, ce n'est effectivement peut-être pas un bouquin pour vous. MAIS dans cette période toute particulière, un peu de légèreté ne fait pas de mal. En tout cas, je vous le recommande plus que vivement.
Pour finir, j'ai envie d'en faire CH…R quelques-uns. Hihi. C'est un méga COUP de COeUR.
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C est avec beaucoup d impatience que je me suis lancée à la découverte du nouveau roman de Luca Tahtieazym, l homme qui courait sa vie. La question qui me taraudais: Dans quel univers va t il encore le faire me faire voyager ?


Martin est un homme simple. Marié, plat, invisible et prévisible. Lorsque sa femme Martine lui annonce qu elle le quitte le jour du marathon, vous ne devinerez jamais sa réponse : "passe moi un morceau de quiche"!!! Oui vous avez bien lu.. Ensuite il part sans rien dire et fais son marathon. Il franchit la ligne d arrivée mais il ne s'arrête pas, il continue de courir mais pour aller où ? A la rencontre de son destin...


Martin est perdu et ne veut pas faire face à ce changement. Il se pose des questions mais il a peur de faire face aux réponses. Il coure, il coure droit devant lui pour éviter de rentrer et de faire face à cette réalité qui lui fait peur. Faire l'autruche. A chaque étape de cette folle épopée, la vie met sur son chemin divers personnages haut en couleur qui vont l aider à réfléchir, le guider dans ses choix et non choix. Il rencontrera une jeune femme, une grand mère, des enfants, un vieux couple etc... Personne ne va le juger mais vont faire en sorte de lui montrer l exemple sans le savoir mais surtout vont lui poser des questions qui vont l'aider à réfléchir...


Luca Tahtieazym démontre que l homme peut avoir des réactions très étonnantes quand il doit faire face à une situation qu il renie. le cerveau peut nous pousser à faire tout et n'importe quoi. Faire l'autruche, s éloigner, fuir. Tout pour ne pas affronter la réalité. C est un mécanisme bien étrange mais nécessaire.
Une autre chose que j ai compris : en amour, rien n est acquis. Il faut faire attention à l autre, à ce qu il dit et aux signaux qu il envoie. Vouloir rester dans son petit confort c est plonger la tête la première dans les ennuis. Et d un autre côté, quand on aime, il ne faut rien lâcher. Il faut s agripper et surtout se faire entendre. Martine nous le démontre sans subtilité et j adore.
Mais ce qui fait la force de cet auteur c est le vocabulaire recherché. J apprends toujours de nouveaux mots comme: anthelmophobie, foulosophe, bancalité et bien d autres. J adore cette façon d inventer, de créer de mots qui donnent m impression d être déjà dans le dictionnaire.


Je sais que mon retour peut vous paraître décousu mais c est normal pour ma part. Lorsque je lis un roman d une traite sans prendre de notes, le seul mot qui me traverse l esprit c est "wahouw". J adhère totalement à cette histoire où les problèmes de notre vie quotidienne sont au centre avec cett touche de légèreté. Elle ne donne aucune leçon moralisateur et donne au lecteur une vision générale des problèmes qui peuvent jalonner la vie de couple. Une histoire fluide qui entraîne le lecteur dans cette course effrénée pour essayer de fuir la réalité. Une fuite en avant pour mieux se comprendre. La plume de Luca Tahtieazym est unique et explore de nouveaux horizons pour notre plus grand plaisir. J ai hâte de découvrir son prochain roman... Un grand merci pour cette paranthese agréable. 💋💋
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Alors quoi ? Pour ma part, en parcourant les premiers chapitres, je me suis dit un truc du genre « ah ! Un Tahtiemachin qui ne va pas faire mouche ! (rire diabolique) ». Eh ben voilà, erreur…

Il faut dire que je ne me suis pas laissé prendre au jeu dès le début, et que j'ai trouvé les premières pages un peu longues. Je pensais que l'histoire allait être banale, un peu « déjà vue », et que cette banalité allait me lasser bien vite. Ce serait sans compter sur la plume de l'auteur et son savoir sans pareil pour parler de choses courantes avec une ferveur qui les rend complètement inédites et originales. Ce bouquin, c'est un rappel à l'ordre : un de ceux qui nous sonnent dans l'oreille de temps à autres, que l'on oublie souvent, mais qui nous dit que rien n'est acquis, qu'il faut se bouger pour garder notre vie comme elle est, sinon mieux, et profiter du quotidien sans se laisser bouffer par la morosité. Pourquoi ? Parce que rien n'est éternel et qu'on a tous quelque chose à perdre. Une petite introspection sur ce que l'on a plutôt que bader ce que l'on pourrait avoir, c'est pas mal, non ? Avoir l'ambition de se battre pour atteindre ce qui est à portée sans avoir d'avidité, sans tomber dans la convoitise ou l'excès… Voilà quelques points à ne pas lâcher…

On est ici aux côtés de Martin qui, jusque là, menait une vie paisible auprès de sa femme et de ses enfants. Une vie peut-être trop paisible, peut-être trop prévisible, peut-être trop « automatique », celle qu'on laisse couler au gré des jours sans bien vraiment se rendre compte du temps qui passe. C'est au matin où il se retrouve au pied du mur qu'il choisit de fuir, mais pas de n'importe quelle manière. Martin, un sportif du dimanche, part comme tous les ans faire son semi marathon, dont il a décidé de ne pas revenir. Rentrer chez lui voudrait dire qu'il abandonne la partie, qu'il accepte l'échéance sonnée comme un glas par sa femme le matin même, qu'il laisse son couple fatigué se déchirer. La mort à petit feu, ce n'est pas son truc à Martin, alors quand il n'y a plus d'issue et que les décisions semblent trop compliquées, il va de l'avant et fuit le destin encore plus fragile qui l'attend.

En effet, comme il est dit dans le résumé, ce n'est pas la destination qui compte ici. On ne va pas se mentir, ce livre ne m'a aucunement donné l'envie de chausser mes baskets et d'aller courir un marathon, mais… Oh mon Dieu, il m'a quand-même mis un petit coup, celui de me rendre compte qu'on est tous un peu Martin (oui oui, même ceux qui ne veulent pas l'admettre). du coup, j'ai littéralement dévoré les pages au fil des rencontres de notre protagoniste. Elles sont toutes belles, humaines, pleines de sens, et redonnent envie d'aller de l'avant (avec ou sans fuite). Peu importe où va Martin, ni même le pourquoi il y va, mais il est vrai que le comment est beau.

Le roman est écrit au présent. Des mots qui claquent, des pensées qui remuent, des idées au départ un peu torturées et sans appel qui finissent par devenir un réel questionnement, et ce dernier fait écho. Les dialogues coupent le récit pile poil comme il faut. Ni trop présents, ni trop absents, le dosage est parfait pour qu'on ne sombre pas dans les idées noires, mais qu'on suive quand même notre Martin jusqu'au bout, en lui laissant le dur labeur de l'essoufflement. Il court, il se parle, on réfléchit… Bref, lire l'ouvrage est un travail d'équipe. L'écriture est fluide, les mots sont pesés, les personnages attachants et l'intrigue soignée.

Bien évidemment, on ne trouve pas ici un grand suspense. On est loin des thrillers de l'auteur, mais qu'importe ? Les lignes font sens et interpellent… Pas de fioritures, de belles descriptions sans en faire trop… pile assez pour me donner envie d'aller voir le bas de la côte, celui que je ne connais pas, et pourquoi remonter vers les routes de Charentes…

J'en resterai donc sur un merci. MERCI pour ces mots, pour ces dialogues souvent touchants, sympathiques et régulièrement empreints d'humour, pour ces personnages qui attendrissent, tantôt penchant sur la mélancolie, tantôt vers l'espoir, pour ces lignes et cette lecture dont la fluidité est encore une fois au RDV… Bref, pour plein de choses. Un road movie (en livre tssssss), une tranche de vie à ne pas rater 😉

N'en oublions pas la couverture aussi, elle est assez parlante : et vous, quel chemin prendriez-vous si vous étiez au pied du mur avec autant d'ouvertures vers l'inconnu ?
Voilà, les copains, c'est sur ces mots et ce bon souvenir que je vous laisse à vos lectures… celles-là-mêmes que je vous souhaite excellentes
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Et ça résume bien la situation. J’ai beau cogiter, je ne vois pas de réplique plus percutante, plus juste, plus appropriée, plus subtile que ce « ah » qui sonne finement, qu’importe le son du clairon. C’est maintenant si évident : j’aime les « ah ». J’ai dit tellement de conneries dans ma vie, j’ai seriné des affirmations ineptes avec tant d’aplomb, fanfaronné, le torse gonflé, gorgé de toute l’aisance du monde, alors que je me plantais misérablement. Vraiment, il n’y a que les « ah » qui vaillent. Et vous pouvez les placer partout, et dans n’importe quel contexte. Un « ah » vaut mille « je sais » et un milliard de « non ». Un « ah » peut vibrer avec sincérité pour manifester la colère, la soumission, la clairvoyance, le juste et le faux, le vrai et le semblant. Ah, comme j’aime les « Ah ».
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La vérité, la voilà, brute de décoffrage et sincère, sans artifice : je n’ai jamais eu d’ambition. À petite vie, petits espoirs. Je menais mon train bon an, mal an, tranquille, sur un rafiot naviguant en père peinard, comme les canards, sur la grand-mare. Pas de tempête, pas de sursaut. Les esclandres en apnée. Les indignations plongées dans un sommeil artificiel. Les vagues mouraient avant d’atteindre ma coque et cela me convenait parfaitement
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Martine attend. Est-ce parce que j’ai toujours la bouche ouverte ? Elle se refuse à reprendre la conversation. Il me revient donc de déclamer la fameuse saillie. J’hésite. Une tirade à la Cyrano ferait belle figure. Et faire confiance à sa nature, surtout. Laisser venir, se donner une chance d’être moins ridicule, avoir foi en ses capacités. Et c’est maintenant que ma répartie fait mouche :
« Tu me passes la quiche ? »
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De l’autre côté de la place de la Brèche, j’aperçois la silhouette efflanquée de Régis. Mon ami a l’air d’un nigaud, d’un dadais surplombant le commun des mortels. Il ne porte pas son inévitable chemise voyante, mais c’est tout comme : sur sa tenue, des petites fleurs mauves. Je lui fais un signe de la main, et quand il me découvre enfin, un sourire vrai illumine son visage expressif. Je suis toujours ému par sa sincérité et sa propension à dire la vérité sans détour. Exactement le genre que je ne veux pas fréquenter en ce moment.
« Martin, t’es en forme ? Prêt, mon pote ? »
Je me force à profiler sur le bas de mon visage une grimace qui se veut pétulante. Loupé.
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Je me dissimule derrière un bosquet, touchant du bois – le tronc – pour qu’une voiture ne passe pas à ce moment-là, décélérant pour examiner cette mystérieuse tache fluo planquée derrière un massif, la lune à l’air. Cette expérience est fort enrichissante, et j’en tire une conclusion que je ne suis pas près d’oublier : quand on veut… comment dire… quand on veut libérer ses intestins, mieux vaut choisir un arbuste feuillu plutôt qu’un conifère, ça irrite moins le sillon fessier.
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