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EAN : 9781091321410
Prem Edit 77 (20/07/2015)
2.5/5   2 notes
Résumé :
Le Poète utilise ses esquisses, ses formules littéraires qui permettront d'apprendre la musique de l'âme apparemment sans connaître les solfèges des autres en donnant à chacun les échos inconnus immanquables.
Ailleurs et ici, dans notre temps, dans notre coeur, où "les phénomènes synchronistiques se comportent comme des hasards gorgés de sens" (Jung) nous distinguerons par l'intermédiaire de Richard Taillefer, que les fenêtres restèrent toujours ouvertes pou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Tout d'abord, merci à Babelio et à l'auteur qui au gré d'une opération Masse critique m'ont envoyé ce recueil.
Pour tout dire, je peine à définir cet ensemble d'écrits qui sont des poèmes, des cris du coeur, des aphorismes, qui prennent parfois des airs de haïkus.
Les textes sont courts mais paradoxalement leur lecture ne peut se faire rapidement. Ils s'imposent dans leur densité, dans leur opacité parfois, avec leur grande poésie, qui loin d'être ultra-romantique et mièvre témoigne en profondeur d'un travail de contemplation, d'introspection (pardon, ces mots-là ont l'air un peu technique, mais je n'en trouve pas d'autres). Ces PoéVies révèlent les questionnements très intimes de l'auteur.
C'est pourquoi la lecture de ce livre pourtant court m'a demandé de prendre le temps, soir après soir, page après page, paragraphe après paragraphe, d'appréhender tout l'univers tant langagier, littéraire que personnel de cet auteur.
A l'ouverture de cet opus, on se retrouve devant une oeuvre unique, quelque chose d'indéfinissable (j'insiste) mais surtout exigeante qui ne se laisse pas consommer vite fait. A notre époque consumériste à souhaits, c'est risqué en termes éditoriaux et c'est une véritable prouesse. Merci à Richard Taillefer, qu'on dit "poète débraillé" ( quelle belle image et formule !) . Merci mille fois.
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PoéVie Blues, Richard Taillefer, éd. PREM'édit ; 2015.
On va ici prendre un verre, comme un certain Richard, et l'on se dit qu'il se fait tard, et que les gens, il ne conviendrait de les connaître que disponibles, à certaines heures pâles de la nuit… (Richard, Léo Ferré). Pas de jugement, pas de nostalgie négative dans le blues de cette PoéVie prise sur le vif dans la trame du quotidien, au pied levé de chaque aube qui se lève et qui éclaire le chemin d'une nouvelle route. le poète roule la PoéVie, calé en mode évasion dans la trame d'un train sans enfer, plutôt de lumière, même si l'enfer est de ce monde, tiré au dam des hue et à dia veillant en chacun de nous par les exploiteurs de la misère. . Qui est cette autre voix qui dialogue avec le poète dans ce PoéVie Blues, insérant ses répliques sur le rail, les chemins de fer en italiques, de la page ? Tirant des aphorismes d'éclatante vérité.
Le poète marche seul, dans sa montagne, dans ce rien de vivant où nous demeurons provisoirement, au mitan des jours et de la nuit ; au milieu des fleurs. Regardant bien autour de lui : voyant loin. Fais(ant) la nique aux tyrans d'arc en ciel. Respirant, écoutant la vie, avec son chien, sa pipe de Cogolin, guettant le moindre bruit du vent. Exit le désespoir, exit l'indifférence, dans la tendresse d'une pénombre à l'oreille encore aux aguets d'un monde qui, jamais ne sortira indemne de ses lâchetés, de ses bassesses, jamais ne ressortira aguerri de ses stratagèmes et sacrilèges mais, que le poète observe, avec un peu de vin, un peu de rêve, le regard complice, au pied du grand sablier du temps, sous un ciel de traîne encore prêt de s'éveiller, quand l'accalmie de l'indifférence vient après l'orage, quand on ne vous demande rien / -écrit le poète avec la force de l'humour cynique- Qu'un peu d'indifférence ? Richard Taillefer est un poète de l'espoir, cet entre-deux situé dans le raccord du renoncement et d'une attente d'un avenir meilleur. On a toujours mal d'autre chose, comme ces papillons de nuit égarés en pleine lumière. Inquiétude si paisible du renoncement d'être pour celui qui ne sait pas hausser la tête. le poète Taillefer attend un monde meilleur semé / planté dans un jardin traversé d'hommes entonnant un chant d'apothéose. Non pas chant d'apothéose d'une névrose collective, mais un chant d'apothéose distillé par le choeur parfumé, accordé, des roses.
partout.
Le poète écrit et crie ces PoéVie-blues dans les lames et les ressacs de la révolte marqués par les stigmates de la vie ordinaire. le poète gueule sa douleur, impuissante, lui qui porte à corps et à cri, à perte de nuit et d'horizon, à son corps défendant, la douleur d'un être aimé, d'un être proche, d'un être cher (…) J'ai la peur au ventre. J'ai mal de son mal être. On emporte tous ses remords avec soi. J'aurais dû, je n'ai pas pu… Combien de tonnes d'amour à revendre jamais données. Ensemble, on rêvait, vers des îles bien fraîches. / souffrir n'est pas manquer d'encre. (p.17). Il faut lire ces passages, empli d'amour et ne manquant pas d'encre.
Et écrivant, nous booste la machine-corps et de l'esprit, plein feu brûlant la détresse et d'appels de signes aux lèvres, pour tenter d'adoucir par le feu inoffensif et réchauffant des mots, les brûlures vives. Ainsi ces textes de « Nous sommes tous des sentinelles fautives » dont il faudrait diffuser le beau titre pour le marteler dans l'air et la pierre, la terre et sur les édifices les stations de notre voyage journalier. « Nous sommes tous des sentinelles fautives »… fautives de ne rien vouloir faire, de/contre ce quotidien à bout de souffle. de ne rien vouloir voir de ces vies défaites au pied de chez soi, de ces sans-abris de la misère laissés-pour-compte et, pour Qui ? Et, pour quoi ?
Le poète Richard Taillefer roule aussi la PoéVie, en conduisant la locomotive des mots pour montrer / dénoncer ce train de l'enfer, celui de la Misère encore en bas de chez soi au XXIème siècle, avec le ciel pour seule couverture.
Le poète écrit par le train-tram-rails déroulé d'un PoéVie Blues qui, pour le coup, nous remet sur le rail. de la vie. de la poésie. de la PoéVie.
invitant à cet heureux voyage dans le lointain que l'on ressent / que l'on rêve si proche lorsque l'on se laisse emporter par un Poévie Blues extra et qui nous fait du bien. Ce livre sera un excellent compagnon de voyages.

© Murielle Compère-Demarcy
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Malgré quelques mots doux et bien posés, une oeuvre sans réelle passion, qui a ruisselé comme de la pluie sur mon manteau émotionnel et n'y a rien laissé.

Un dessin aux couleurs pastels,
Un jardin trop géométrique,
Un parc d'attractions sans sensations fortes,
Le flot poétique démuni de passion
M'a laissée sans souvenir
D'une lecture qui ne crée pas d'émotion
Et ne donne pas envie d'y revenir.

Enfin bref...Une oeuvre trop scolaire pour me toucher et pas assez forte pour me faire réagir. Ce n'est pas un mauvais recueil de poésie mais je n'ai strictement rien ressenti, je n'ai ni détestée ni aimée ce livre et je ne le recommande donc pas.
Lien : http://bookymary.blogspot.fr..
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Poésie - À ma mère - Richard TAILLEFER
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