MPD Psycho, tome 2

Des lycéennes se suicident de manière effroyable et Kazuhiko Amamiya découvre qu'un individu les a poussées à se tuer. Il s'appelle Zenitsu, semble mêlé à différentes affaires sur lesquelles l'ancien policier a travaillé et connait Shinji Nishizono, une nouvelle personnalité d'Amamiya. Les crimes odieux, et maintenant les suicides affreux, auraient-ils un rapport avec le passé du jeune homme?


Un deuxième tome dans la droite ligne du premier avec des corps suppliciés et beaucoup de sang. Mais même si c'est toujours aussi gore, l'aspect psychologique n'est pas négligé. le héros, dont je ne sais même plus le nom tellement il en change au gré de ses personnalités multiples, ne se souvient de rien mais il semblerait bien qu'il soit au centre de l'énigme. Un flashback nous ramène 20 ans en arrière au coeur d'un drame qu'il aurait vécu enfant. Cependant le mystère reste entier mais n'a pas réussi à suffisamment aiguiser ma curiosité pour que je continue cette série. Je m'arrête là, repue d'hémoglobine et de mystères, mais cela n'enlève rien aux qualités de cette série qui pourra en passionner d'autres...

Amamiya et Machi sont invités à collaborer sur une nouvelle enquête. de jeunes lycéennes se suicident mais il semblerait qu'elles soient poussées à le faire par un mystérieux psychopathe. Amamiya ne se souvient pas de ce qu'il a fait les jours précédents. Il pense qu'il pourrait être l'auteur d'un meurtre. Il est Schizophrène et bipolaire. Durant l'enquête, il change de personnalité et devient un autre personnage. L'enquête révèle qu'une mystérieuse société secrète tente de le manipuler et que les meurtres et les suicides commis par des tueurs en série qui ont un code bar tatoué sur l'oeil sont liés au passé de notre profileur.

Pour le deuxième tome de cette série, les auteurs brouillent les pistes. Ils rendent le scénario un peu lourd mais en augmente le côté obscur et glauque. le suspens va crescendo. Ce deuxième épisode révèle également la complexité du personnage principale et ses troubles de la personnalité. Il lève un léger voile sur le passé de notre héros dans lequel il faut puiser pour comprendre sa folie.

L'histoire vous tient en haleine et vous pousse à découvrir la suite de cette saga qui se veut palpitante et dont les qualités graphiques ne sont plus à démontrer.

Un excellent deuxième tome dans la lignée du premier, avec des révélations intéressantes concernant l'origines des multiples personnalités de notre détective.

Un deuxième tome où l'on découvre encore des nouvelles personnalités du détective Kobayashi Yosuke grâce à un flash-back de vingt ans qui nous conduit au milieu d'un incendie qui a marqué les esprits de deux jeunes garçons.

L'enquête concernant les meurtres sadiques avance également à grands pas et semble converger vers une mystérieuse organisation, nommé ‘Gakuso'. Les personnages sont bien développés et personnellement je trouve le caméraman Toguchi intriguant, voir soupçonnable.

Mais, comme pour le premier tome, le problèmes des multiples noms japonais à coucher dehors persiste et c'est pourquoi, comme à l'image de la série «Arthur» ou «20th Century Boys» je me suis fait le petit lexique suivant (dans l'ordre d'apparition dans cette série):

Kobayashi Yosuke (perso 1): le flic dont la personnalité est censée être morte depuis le meurtre de Shimazu Hisashi.
Kazuhiko Amamiya (perso 2): le profiler
Tanabe Tomoyo: le tueur cannibale arrêté par Sasayama
Chizuko: la copine de Kobayashi Yosuke
Sasayama: le détective et profiler pas très doué
Toguchi Kikuo: caméraman de la chaîne locale
Isono Machi: la collègue flic qui tient l'agence de recherche criminelle avec Kazuhiko Amamiya Shimazu Hisashi: le psychopathe tué par Kobayashi Yosuke pour venger Chizuko
Nishizono Shinji (perso 3): perso dangereux et craint, tueur
Murata Kiyoshi (perso 4): autre personnalité, mais également le nom probable de l'ami d'enfance retardé de Shinji Nishizono
Miwa Isono-Ariwan: demi-soeur d'Isono Machi
Ueno Suguru: architecte psychopathe qui plante des fleurs dans la cervelle
Lucy Monostone: chanteur dont la chanson semble liée à l'organisation derrière les psychopathes
Moriizumi Akira: professeur à la base des suicides des élèves
Amamiya Mina (perso 5): perso féminin, 16 ans et aveugle
Zen Itsu: psychopathe habillé en latex et membre de l'organisation Gakuso

Il faut bien s'accrocher dans ce deuxième tome, où plutôt faire marcher sa matière grise pour mémoriser les différents noms utilisés dans l'intrigue pour désigner les différentes personnalités d'Amamiya. J'ai failli être perdu parmi tout ces flash back qui nous ramènent 20 ans en arrière dans la vie du personnage principal. Kazuhiko Amamiya est persuadé que toutes les affaires qui nous sont relatées ne forment qu'un gigantesque puzzle auquel il est forcément lié. Mais pour l'heure, il est chargé d'enquêter sur le suicide de plusieurs lycéennes mêlées à une sorte de secte destinée à les faire devenir des anges. Il ne tarde pas à découvrir que c'est un individu au look Gothico-Punk qui se nomme Zenitsu, la tête pensante de l'organisation. Une personne qu'il croit avoir déjà connu par le passé. Chaque tome se conclue par un cliff hanger qui n'est pas pour déplaire le lecteur en l'incitant à démêler ce gigantesque paquet de noeuds au fur et à mesure que l'enquête avance.

Les meurtres continuent... enfin, meurtres si on peut dire.
Ce tome permet de commencer à comprendre le passé ou plus précisément l'enfance du personnage principal que je ne nommerai pas à moins d'avoir envie d'écrire 4 noms différents, personnalités multiples oblige.

Toujours plus de questions : quelle est cette mystérieuse organisation ?
En attendant de sauter sur le trois, je suis ravie d'avoir pris mes notes sur les noms et qualités des différentes personnalités sinon mon demi-neurone et moi étions paumés dès le deuxième tome ^^