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Critique de Alfaric


C'est plein de bonne humeur, c'est plein de bonne volonté, et pour ne rien gâcher c'est bien dessiné (voir vraiment bien dessiné), mais on ne va pas se mentir ça sent quand même réchauffé. le duo Jiro / Rago ressemble tellement au duo Ushio / Tora qu'on frôle les limites du plagiat, et pour le reste on suit de tellement près le cahier des charges des chasseurs d'horreurs version manga qu'il est impossible d'être surpris à moins dans sa vie de lecteur n'avoir jamais rien lu dans cette veine…
Jiro est un lycéen comme les autres, blablabla, mais finalement il n'est pas comme les autres, blablabla, et il survient un événement extraordinaire, blablabla, qui le confronte à un univers occulte dont il n'avait pas connaissance mais avec lequel il a un lien caché, blablabla. Je n'exagère même pas. Donc nous découvrons Jiro fort en gueule mais au coeur d'or entraîné depuis toujours pour devenir un ninja par son grand-père relou (dans un shonen le héros ne doit pas avoir de parents, pour ne pas rappeler les lecteurs à leur réalité), qui a le don de pouvoir parler aux animaux (capacité utilisée de manière très drôle mais très épisodique pour rester poli). C'est con mais les deux principales caractéristiques de l'adolescent orphelin élu par une prophétie (en fait non, mais c'est tout comme), vont disparaître comme par enchantement dès le tome 2.
On a pléthore de personnages secondaires stéréotypés sans réelle importance (sur le principe du « je te mets en avant, mais je t'oublie aussitôt que tu sors de l'écran »), une organisation secrète dont on n'apprendra rien mises à part ses incohérences, et un grand méchant donc on nous dévoilera tout avec moult incohérences (car il change d'objectifs donc de mentalité comme de chemise) : OMG que tout cela est bleachien ! Après impossible de savoir si tel ou tel défaut est dû au fait que l'auteur ait fait le choix d'une série courte ou qu'il n'ait pas rencontré le succès escompté et qu'il ait dû stopper sa série prématurément… En plus le fanservice boobesque est de sortie avec des personnages féminins ayant droit à des tenues mettant en avant leur poitrines conquérantes et leurs fesses rebondies (comme cette pauvre Ichika Kishimojin obligée de déambuler en cuissarde et en mini short), le tout dans des poses et des situations suggestives mettant en avant les principaux atouts de leur anatomie...


Dans ce tome 1, Jiro rencontre Rago, le camp des démons veut recruter Rago dans ses rangs, et Jiro s’interpose pour crever connement. Comme Rago est généreux il fusionne avec ce dernier pour le ramener à la vie et c’est le début de l’aventure… qui commence immédiatement dans le camp des humains qui veut recruter Rago dans ses rangs. Mais comme on ne sait pas trop le niveau de dangerosité du duo, le grand-père relou fait son coming out pour le tester à coup de poings et à coups de pieds. Alors on nous présente l’organisation secrète des Onmitsu, des ninjas chasseurs de démons qui ont travaillé pour le Shogun avant de travailler pour le Mikado après la Guerre de Boshin, qui se sont reconvertis dans des activités plus traditionnelles (comme la surveillance politique et l’espionnage industriel). Et on nous présente le bureau des investigations secrètes de l’organisation secrète, composé d’un chef flegmatique et stéréotypée, d’une secrétaire joviale et stéréotypée, d’un intello à lunette au lourd passé ninja donc cliché (remember "Naruto") d’une nana boobée au lourd passé ninja (remember "Naruto") donc cliché et le duo Jiro / Rago. Nom de code : "Black Torch". To Be Continued ?

Ce tome 1 était plus plutôt prometteur, j'y ai cru donc j'ai laissé sa chance à la série : oui mais non, cela reste du réchauffé. Un shonen sympa, mais aussitôt lu aussitôt oublié. Reste que comme dessinateur Tsuyoshi Takaki est très bon, et j'aimerais bien le revoir mais associé à un très bon scénariste…
Lien : http://www.portesdumultivers..
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