Black Torch, tome 5

Dans ce tome 5 le boss de fin fait son coming out : c'est un gros crevard suprématiste. le droit de quota de flashbacks aussi bien fait soit-il ne fait que confirmer qu'il s'agit d'un sociopathe / psychopathe immature qui n'a jamais su dépasser le stade infantile du « non ». Il se considère comme supérieure à tous les autres, et ne comprends pas que tous les autres ne se plient pas à ses caprices d'enfants pourris gâtés. Ce n'est pas une menace c'est une dénonciation de nos élites à la con, donc il faut que les mangaka arrêtent d'essayer d'en faire des antagonistes classes et badass. Ils sont détesté car détestables, donc sans effort de scénarisation et / ou de caractérisation ça peut vite devenir plus ou moins nul…

Le boss a buté tous ses alliés mais il se rend compte qu'il ne peut pas tout faire tout seul (c'est ballot). Donc il crée à l'arrache des espèces de critters volants pour barrer la route aux Onmitsu. On nous fait le coup de l'espoir et de l'amitié, puis de l'ennemi qui passe dans le camp des gentils avant d'arriver à l'inévitable duel de fin entre l'adolescent orphelin élu par la prophétie (oui, je sais j'exagère) et le boss de fin très très méchant (oui, je sais j'exagère). Jiro est censé représenté le camp des humains, mais en fait avec Rago ils représentent le camp de la paix, et Amagi est censé représenté le camp des démons, mais après les avoir tous butés il ne représente même pas le camp de la guerre mais juste celui de son ego surdimensionné de Jupiter Ier qui ne raisonne qu'en terme de forts qui doivent exercer le pouvoir et de faibles qui doivent subir le pouvoir (qui même vaincu continue de tenir le même discours opposant winners et losers). On balance directement les évolutions dragonballiennes et une fois Jiro et Rago de nouveaux associés triomphe la force de l'espoir et l'amitié.

L'épilogue est bien fichu, et on se demande bien pourquoi l'auteur n'a pas utilisé tous les éléments qu'il révèle sur le passé et sur l'avenir des protagonistes (lisez bien les fiches personnages jusqu'au bout hein, c'est carrément une bande-annonce pour une préquelle ou une séquelle).
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Pour les adeptes de shonen avec des personnages bien dessinés et construits, de l'action en veux-tu en voilà, des créatures démoniaques très diversifés avec des pouvoirs inédits ou inattendus. Au final ,c'est une minisérie sympa à suivre. J'en aurai voulu plus pour rester dans l'univers. J'ai particulièrement adoré la relation de Jiro l'humain et de Rago, le chat Mononoke.

Mouais. Voilà ma réaction en fin de tome pour cette fin de série courte. C'est extrêmement classique. En voyant la transformation de Jiro, j'ai tout de suite pensé à Bleach avec sa version Hollow.. Comme attendu, on apprend la motivation d'Amagi, le sociopathe cannibale de congénères. Mouais, à ce point perché? J'avais apprécié ce manga pour son style et ses idées mais la tournure qu'il a pris m'a déçue.

Un très bon moment de lecture avec ce dernier tome.
Un shonen aux ficelles classiques mais efficaces dans un univers où modernité et tradition se heurtent (ninja, yokai...). J'avais très peur de cette fin, me demandant si elle allait être à la hauteur du manga et ce fut le cas! 😊
Côté charadesign, c'est vraiment très beau. Les dessins sont très vivants et dynamiques rendant les scènes de combats punchy.
Dommage qu'il n'y est que 5 tomes...

Vraiment rien d'exceptionnel, un shonen ultra classique. Un héros mille fois vu et revu, des personnages secondaires sans réelle importance, seul l'univers présenté est sympa, le mix ninja/mononoke promettait de grandes choses... Mais là encore, on est dans le basique, le héros et sa rencontre avec un chat mononoke, une organisation secrète, un grand méchant... Certes, le propos de fond est intéressant car correspondant à notre monde, mais là aussi, ça ne va pas bien loin, en fait, tout le manga, c'est ça : du potentiel mais tout n'est qu'effleuré. Il n'est pas mauvais pour autant, on passera un moment sympa à sa lecture, mais on n'en gardera pas un souvenir très marquant ; dans le genre, il y a largement mieux.

Extrait :
Dernier tome de la série, l'ennemi révèle son vrai visage à tous, même ses anciens alliés qu'il a trahi pour gagner en puissance. Il ne fait aucun doute qu'il souhaitait réserver le même sort à Rago, et non pas le laisser au jeune comme il lui avait promis. Heureusement, il n'a toujours pas pu mettre complètement la main sur lui, une partie de son plan échoue donc encore. Lui qui se vante de vouloir aider ses pairs, et les siens qui sont si naïfs, si énervés qu'ils ne voient rien venir… Comme quoi, les humains et les Mononoke ont peut-être plus en communs que ce qu'ils veulent bien croire.

L'aventure reprend sur un très grand repas pour Amagi puisque les mononoke qu'il a réunis n'avaient pour but que lui servir de pitance. Que des êtres ayant des centaines d'années soient suffisamment aveuglés par la haine pour ne pas savoir que c'est un piège c'est quand même assez ironique. de plus, aucun ne semblait au courant des capacités d'Amagi, ce qui est tout aussi louche. La naïveté et l'ignorance dont ils font preuve causera leur perte, et Koga a bien faillit en faire aussi l'expérience si Rago ne l'avait pas prévenu avant. Visiblement, Amagi avait dû rester sage pendant un moment pour que beaucoup ignorent ses capacités. Au final, il restera surtout un boss de fin, assez difficile à cerner. Il semble ne pas saisir sa propre existence, ce qui l'a conduit à rechercher plus de pouvoirs, raison pour laquelle il était vénéré.

Pour Jiro, il n'évoluera pas vraiment, il arrivera juste à contrôler le pouvoir de Rago pendant quelques minutes. Ce qui ne fait pas de lui un héros « cheaté », mais pas non plus un héros qui évolue avec le temps, puisqu'il ne change pas de caractère et n'obtiens rien de plus. La seule chose qu'il accepte, c'est l'aide des autres donc ça n'est pas une évolution de malade. Il aura qu'une seule idée de génie dans son combat : libérer Rago le seul capable de l'aider pour manipuler leur pouvoir. C'est d'ailleurs à deux qu'ils vaincront, pouvoir de l'amitié et tout le tralala. Je dis ça un peu méchamment, mais je trouve juste que celui-ci est mal mis en place, puisqu'il n'a pas vraiment d'amis en fait… L'intrigue va bien trop vite pour qu'il ait un réel ami dans toutes ses nouvelles têtes. D'ailleurs, c'est les événements qui se déroulent après Amagi qui auraient pu être intéressant, comme Jiro et Rago restent unis pour le meilleur et pour le pire.

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Un ninja des temps modernes allié à un esprit surpuissant : le combat entre démons et exorcistes ne fait que commencer !

Afin d'apprendre à maîtriser l'aura spectrale que Rago lui a cédée avant d'être kidnappé, Jiro a pour mission de survivre seul dans un endroit isolé, connu parmi les onmitsu sous le nom de "forêt des ténèbres'. Seulement, ces bois sont contrôlés par la redoutable Mononoke Ibuki, et elle ne compte pas laisser au jeune homme une minute de répit...

Pendant ce temps, Amagi a rassemblé ses troupes pour préparer l'assaut final qui soumettra l'humanité... Mais contre toute attente, il se met à dévorer avidement toute son armée, absorbant ainsi la force de ses alliés ! L'agent de l'unité Black Torch parviendra-t-il à sauver le monde de cette terrible menace ?

Enfin nous découvrons le passé du grand méchant Amagi. J'ai particulièrement aimé son pouvoir et ses motivations.

La grande bataille débute enfin avec un combat majestueux, toujours aussi bien dessiné et net dans les traits.

Le final est superbement amené et la conclusion reste intéressante.

Tout cela conclut une série courte riche en actions, qui va à l'essentiel sans tomber dans des fioritures inutiles et qui nous permet de passer un agréable moment avec ses personnages attachants.

Clap de fin pour Black Torch au bout du cinquième tome. En lisant le matériel additionnel offert par le mangaka à la fin du dernier volume, il est aisé de comprendre que la série a été interrompue alors que certains pans de scénario pouvaient encore être développés. Principalement des arcs scénaristiques concernant les deux compagnons de Jiro qu'on a pu commencer à apprécier dans les tomes 2 et 3. Cependant, aucune frustration n'est ressentie tellement Takaki Tsuyoshi a su tenir et centrer son intrigue sur une oeuvre en cinq actes avec une introduction, un développement, une installation de la menace, les conflits et le dénouement/combat final. de plus, la qualité graphique a été maintenue, affinée même, ajoutant un cachet « série B haut de gamme » à Black Torch.
Du grand classique mais bien mené, solide, cohérent et sans fioritures. Si vous aviez débuté la série avec un a priori positif, et que vous avez l'âme « complétiste », n'hésitez pas à finir. Si Black Torch vous est inconnu, tout dépendra de votre affinité avec les thèmes exposés dans la chronique du premier tome et surtout l'envie d'apprécier un récit nerveux centré sur l'action.
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Série terminée avec ce cinquième tome.
Je recommande.
Manga rythmé, aux dessins très réussis et qui tient en haleine du début à la fin avec des personnages sympathiques.
Un bon moment de lecture.