Vous allez me dire que c'est plutôt normal, mais je trouve que plus nous avançons dans l'histoire, plus les événements qui se passent sont de plus en plus intéressants. Il faut dire que maintenant, nous connaissons les personnages plutôt bien, et qu'il est plus facile de rentrer dans les détails de la vie de chacun sans avoir à nous présenter tel ou tel personnage. Mais en même temps, j'ai déjà lu des oeuvres qui perdaient de leur intérêt au fur et à mesure... C'est d'ailleurs des séries que j'ai abandonné la plupart du temps... Je trouve très important, que soit dans un roman, une nouvelle, une bande dessinée, un manga..., que l'auteur continue à chercher de captiver son lecteur. Et
Natsuki Takaya y parvient toujours autant en ce qui me concerne.
(Attention spoilers possibles)
Je suis un peu déçue d'une chose cependant ! Isuzu étant sur la couverture du tome treize, je pensais que nous la verrions un petit peu, mais en fait, elle ne fait aucune apparition. C'est dommage que l'auteur n'ait pas choisi ses couvertures en fonction de l'histoire... Cela aurait sûrement été compliqué en y réfléchissant. Mais bon, je ne perds pas espoir et ce tome treize m'a tout de même beaucoup plus.
Tout d'abord parce que la quasi totalité du tome est consacré à Yuki. Pour celles et ceux qui auraient lu mes précédentes critiques, Yuki n'était pas spécialement mon personnage préféré au tout début. Mais au fur et à mesure, j'ai appris à l'apprécier et à aimer en apprendre plus sur lui. Kyo reste mon chouchou cependant !
C'est donc par le biais de son entourage que Yuki se dévoile et change petit à petit. Nous rencontrons enfin sa mère dans ce tome... et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle est détestable. Elle a fait de l'enfance de Yuki un véritable enfer, préférant se servir de lui comme un objet, un élément qui pourrait lui profiter, plutôt que comme son fils. Leur confrontation est très douloureuse pour Yuki, car elle lui rappelle de très mauvais souvenirs et le ramène à ce qu'il était avant de rencontrer Tohru et de s'ouvrir aux autres. Mais alors que j'étais sur le point de penser "encore un parent Soma qui mériterait bien une bonne paire de claque", Ayamé fait son entrée. J'ai trouvé cela inattendu et en même temps parfait. J'aime beaucoup l'évolution de leur relation fraternel et cette entrée fracassante et ce sauvetage de son petit frère, montre réellement à quel point Ayamé tient à Yuki. C'était attendrissant et mignon, d'autant plus que Yuki trouve la force de s'opposer ainsi à sa mère, pour son plus grand bien.
Les autres personnes qui gravitent autour de Yuki et qui l'ont fait changer, sont sans aucun doute les membres du conseil des élèves. Chacun des membres est... plutôt excentrique, bizarre, décalé. Ce n'est pas pour me déplaire, c'est juste que comparé à Yuki, cela fait un sacré contraste, mais c'est ce qui est drôle et intéressant aussi, car Yuki doit s'adapter à eux. Il ne change pas pour autant, c'est même le contraire. Il arrive à devenir un peu plus lui même. C'est un challenge pour le jeune homme, et une façon subtile de la part de l'auteur de faire évoluer son personnage. Pour ma part, j'aime le Yuki qui se dessine petit à petit. Plus affirmé, plus "égoïste", plus libre, plus ouvert aux autres. D'ailleurs, j'ai hâte qu'on en découvre plus sur Manabé, le plus turbulent des membres du conseil ! Il est sans aucun doute, le personnage le plus drôle de la série. Mais souvent, ce genre de personnage cache une facette plus triste... A voir donc.
Les deux, que dis-je, les trois autres moments que j'ai apprécié, sont la rencontre de Tohru et Momo (la petite soeur de Momiji), la recherche de Kuréno et sa discussion avec Tohru, et bien sûr les passages entre Tohru et Kyo. Il faut dire qu'avec tout cela, nos sentiments sont vraiment malmenés. On passe du rire au larmes sans arrêt. Mais la plupart du temps, les moments difficiles sont la promesse d'un avenir plus heureux ! Alors je continues d'aimer cela.