Un tome vraiment triste... Même si j'ai aimé découvrir le passé de Kyoko, je n'ai pas pu m'empêcher de verser une petite larme... Je vais finir par me demander si
Natsuki Takaya n'a pas quelque chose contre les parents ! C'est vrai que si on y regarde bien, elle s'acharne beaucoup sur eux ! Un peu comme les histoires de Disney où les parents se font tuer pratiquement à chaque fois... Mais pour la mangaka se sont les mauvais parents qui fleurissent partout. Il y a quand même une bonne morale à ceci, cependant. Elle nous prouver à travers tous ces personnages que malgré le fait qu'ils aient eu des parents pas très "parentaux", ils arrivent tout de même à devenir quelqu'un de bien. C'est énorme en soit, car il faut une sacré dose de courage pour qu'un enfant comprenne que ce n'est pas de sa faute si ses parents se comportent de façon déplorable. La plupart du temps, l'enfant culpabilise et pense que c'est de sa faute. L'auteur nous l'a montré avec Yuki, Isuzu ou Kyoko.
(Attention spoilers possibles)
J'ai beaucoup apprécié toute la partie qui est consacrée à la mère de Tohru et encore plus le fait que ce soit Kyo nous le raconte. C'est assez surprenant d'ailleurs qu'ils se soient rencontrés tous les deux quand Kyo était enfant. Mais en même temps, le témoignage de la vie de Kyoko était plus juste à travers la voix de Kyo, car si on y regarde bien, ils se ressemblent beaucoup tous les deux. Cette partie est aussi extrêmement triste. On sait depuis le début de l'histoire que Katsuya et Kyoko sont décédés, mais vivre l'histoire des parents de Tohru était assez bouleversant. Je trouve très dommage que Tohru n'est pas eu la chance de plus connaître son père. Il avait l'air si aimant, si adorable avec sa fille et sa femme. C'est vraiment un personnage qui me "manque" dans l'histoire. Bien entendu, s'il avait été encore en vie, tout comme Kyoko, Tohru ne serait jamais entrée dans la vie des Soma... Après, même si c'était très triste, je ne regrette pas d'avoir pris connaissance de la vie des parents de Tohru. Toute l'évolution de leur relation était touchante, vraie et courageuse aussi. J'ai adoré les passages où Tohru est enfant. Elle était exactement comme maintenant en encore plus mignonne. C'est aussi comme cela qu'on comprend à quel point Tohru est courageuse... Après tout ce qu'elle a perdu, on se demande vraiment si on aurait autant de force qu'elle pour surmonter tout cela. Alors encore une fois, pour ceux qui pense que Tohru est "niaise", je leur dis qu'il faudrait apprendre à la connaître vraiment, car pouvoir sourire comme elle le fait aujourd'hui, est une preuve de grande force !
Après autant d'émotions, l'auteur nous parle de Machi. La jeune fille est un grand mystère pour nous tous, et même si on ne lui consacre que quelques pages dans ce tome seize, on arrive déjà mieux à la cerner (ce qui n'était pas gagné d'avance !). J'ai d'ailleurs envie d'en apprendre plus sur elle pour le coup. Elle gagne vraiment à être connue. Surtout pour sa relation avec Yuki. C'était très drôle de les voir se disputer tous les deux ! Et cela faisait du bien de rire un peu après l'épisode Kyoko.
Il y a aussi quelque chose qui m'a intrigué... A un moment donné, Yuki parle à Akito. Il lui dit qu'il veut avancer, changer et qu'il ne va plus rejeter la faute sur les autres. Et à ce moment-là, Akito pense à Kuréno, et il panique au point où il frappe Yuki. Et je ne sais pas mais cette courte scène... c'était comme si Kuréno s'était déjà libéré de la malédiction. C'est peut-être une idée en l'air, mais c'est le seul des Douze que l'on a pas vu sous sa forme animal, et il y a aussi le fait qu'Akito le garde caché et l'empêche de se mêler aux autres maudits... Je verrais bien plus tard si j'ai raison, mais il n'empêche que c'était assez bizarre.