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Critique de bdelhausse


A la fin du premier tome, on a Moriarty, une sorte de méchant qui veut s'en prendre à toutes les perversions de la société anglaise de la fin du XIXè siècle... C'est vague, vaste et cela peut conduire à tout et n'importe quoi. Moriarty est aidé par son frère cadet, un frère adoptif, et deux amis, un voleur qui pratique l'art du déguisement, et un militaire sniper à ses heures.

On débute le tome 2 avec un scénario qui évoque le premier tome. Un noble pervers. Il faut le tuer, et hop on s'y met...

Là où cela change, c'est que Moriarty lui-même va peu à peu élaborer son plan à mesure qu'il mûrit. Et quand il rencontre un personnage fantasque qui à force de déduction dévoile les professions des gens... c'est la révélation... Moriarty va orchestrer un meurtre "en direct " à bord du bateau de croisière, devant Sherlock Holmes... Rien de moins. Sherlock va évidemment dévider le fil rouge de ce montage criminel. Voilà un adversaire à la taille de Moriarty.

Ensuite, on zappe sur Sherlock Holmes qui se cherche un colocataire au 221B Baker street. Il trouve un docteur revenant des Indes, blessé... et diantrement sympathique. On clôture sur un coup de théâtre... Sherlock Holmes est accusé du meurtre d'un noble. Et on rencontre Lestrade et Gregson.

Cette façon de revisiter un mythe est rafraîchissante. Point de vue scénario, j'étais assez sceptique, mais en se laissant peu à peu couler, on finit par comprendre la démarche quelque peu iconoclaste des auteurs.

Côté dessin... tous les visages se ressemblent. Menton en pointe. Visages souvent androgynes. Peu de femmes, ou alors réduites à une portion congrue. C'est très insuffisant. Ce qui distingue les personnages, ce sont les cheveux, couleur et forme. Mais à plusieurs reprises, j'ai dû réfléchir pour savoir à quel frère Moriarty on avait à faire. Cela s'améliore vers la fin du tome, mais c'est quand même limite. Sinon, codes du manga obligent, tout le monde est jeune...
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