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Critique de PrinceEndymion
Est-il nécessaire de présenter ce manga culte et emblématique du genre "Magical girls" qui a fait rêver des générations de jeunes filles? C'est d'abord avec Codename Sailor V que débute la longue saga des gardiennes sailor. le succès est au rendez-vous, ce qui décide Naoko Takeuchi à se lancer dans la création de son manga Pretty Guardian Sailor Moon. Nous découvrons d'abord cinq héroïnes, toutes scolarisées au collège, puis au lycée. Chacune de ces filles est placée sous la protection d'une planète du système solaire, et bénéficie de pouvoirs phénoménaux afin de lutter contre le mal; Usagi, l'héroïne, est une jeune fille maladroite, gourmande et trouillarde, elle a hérité des pouvoirs de la Lune, ainsi que du mystérieux cristal d'argent, une pierre sacrée renfermant un pouvoir qui suscite bien des convoitises parmi les ennemis qui menacent la planète terre. Ami Mizuno, le cerveau de l'équipe, contrôle l'eau sous ses différentes formes (liquide, solide et gazeuse) et se transforme en Sailor Mercury. Vient ensuite la belle et envoûtante Rei Hino: dotée de dons extrasensoriels, et ce, indépendamment de son statut de guerrière, elle manipule le feu à sa guise lorsqu'elle se transforme en Sailor Mars. La quatrième guerrière est Makoto Kino, capable de dompter la foudre et les forces végétales une fois qu'elle endosse le costume de Sailor Jupiter. Pour finir, Minako Aino ferme la marche: ses pouvoirs découlent directement de la lumière et de l'amour. Nous avons donc cinq héroïnes, chacune avec sa personnalité et ses talents.
Sailor Moon, en dépit de ses intrigues bien souvent répétitives à l'eau de rose (le manga se concentre beaucoup sur la romance entre Usagi et Mamoru, et ce, au détriment de plusieurs points de l'intrigue qui mériteraient d'être éclaircis, par exemple dans le troisième arc de la série, consacré à l'académie infinie), est un manga très agréable à lire, même si le suspense est parfois mal entretenu: l'auteur rompt très vite le mystère planant au dessus de l'identité des guerrières qui se joindront à Usagi afin de l'aider dans son combat tout au long de la série et des adversaires qu'elles seront amenées à affronter ultérieurement. Néanmoins, grâce à son dessin épuré, et son style recherché (les séquence des transformations sont très bien dessinées, on voit que l'auteur a passé un temps fou à bien les préparer afin de choisir les tenues et les postures de ses héroïnes), Naoko Takeuchi nous offre un très beau manga qui prouve la richesse de sa créativité: le Silver Millenium, Crystal Tokyo ou encore la porte du Temps sont des lieux qui encore aujourd'hui nous plongent dans une rêverie lyrique, par leurs paysages éthérés et délicats. Une autre richesse de Sailor Moon est sa quantité impressionnante de personnages. Bien sûr, beaucoup d'entre eux ne sont pas particulièrement explorés (une lacune à laquelle le premier animé des années 1990 a tenté de remédier), mais apportent globalement un élément nécessaire à la progression de l'intrigue. Une série mythique, c'est l'une des shojô-manga les plus vendus au monde, et son succès ne faiblit pas: la série a été déclinée sous forme de spectacles musicaux, de drama, jeux-vidéos et que sais-je encore. Une oeuvre toujours aussi agréable à lire.
Sailor Moon, en dépit de ses intrigues bien souvent répétitives à l'eau de rose (le manga se concentre beaucoup sur la romance entre Usagi et Mamoru, et ce, au détriment de plusieurs points de l'intrigue qui mériteraient d'être éclaircis, par exemple dans le troisième arc de la série, consacré à l'académie infinie), est un manga très agréable à lire, même si le suspense est parfois mal entretenu: l'auteur rompt très vite le mystère planant au dessus de l'identité des guerrières qui se joindront à Usagi afin de l'aider dans son combat tout au long de la série et des adversaires qu'elles seront amenées à affronter ultérieurement. Néanmoins, grâce à son dessin épuré, et son style recherché (les séquence des transformations sont très bien dessinées, on voit que l'auteur a passé un temps fou à bien les préparer afin de choisir les tenues et les postures de ses héroïnes), Naoko Takeuchi nous offre un très beau manga qui prouve la richesse de sa créativité: le Silver Millenium, Crystal Tokyo ou encore la porte du Temps sont des lieux qui encore aujourd'hui nous plongent dans une rêverie lyrique, par leurs paysages éthérés et délicats. Une autre richesse de Sailor Moon est sa quantité impressionnante de personnages. Bien sûr, beaucoup d'entre eux ne sont pas particulièrement explorés (une lacune à laquelle le premier animé des années 1990 a tenté de remédier), mais apportent globalement un élément nécessaire à la progression de l'intrigue. Une série mythique, c'est l'une des shojô-manga les plus vendus au monde, et son succès ne faiblit pas: la série a été déclinée sous forme de spectacles musicaux, de drama, jeux-vidéos et que sais-je encore. Une oeuvre toujours aussi agréable à lire.
