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Critique de emdicanna
Extraits de la préface de Claude CHABROL :
L'ouvrage (...) offre à son lecteur, pour peu qu'il s'intéresse à la parapsychologie, au mystère, à la logique, au mystère, aux coups de théâtre et au mystère, quelques heures de bonheur intense et de jubilation.
Le moins qu'on puisse dire est que Talbot n'a pas lésiné sur le matériau. Nous n'avons pas droit ici à UN crime inexplicable, mais à sept, huit, dix impossibilités diverses (...) Les morts qui reparaissent, les chambres closes, les pas qui s'arrêtent brusquement dans la neige, les assassins volants, les séances de spiritisme truquées ou non, les disparitions impossibles, c'est tout cela qui nous entraîne "au seuil de l'abîme" en une seule nuit. C'est un monde de maléfices et de merveilles dont la logique improbable s'épanouit pourtant avec une implacable rigueur au cours d'un dernier chapitre éblouissant qui se déroule, comble de bonheur, dans un train quelques jours plus tard.
Le problème, bien sûr, était qu'une telle densité (...) risquait d'être un peu indigeste. Et là, justement, réside le génie de Hake Talbot. Il fait partie des quelques écrivains capables d'exprimer l'évolution d'une action et d'une psychologie (...) par le seul dialogue.
(...)
J'en ai assez dit. Accrochez vos ceintures ; et bonne nuit;
L'ouvrage (...) offre à son lecteur, pour peu qu'il s'intéresse à la parapsychologie, au mystère, à la logique, au mystère, aux coups de théâtre et au mystère, quelques heures de bonheur intense et de jubilation.
Le moins qu'on puisse dire est que Talbot n'a pas lésiné sur le matériau. Nous n'avons pas droit ici à UN crime inexplicable, mais à sept, huit, dix impossibilités diverses (...) Les morts qui reparaissent, les chambres closes, les pas qui s'arrêtent brusquement dans la neige, les assassins volants, les séances de spiritisme truquées ou non, les disparitions impossibles, c'est tout cela qui nous entraîne "au seuil de l'abîme" en une seule nuit. C'est un monde de maléfices et de merveilles dont la logique improbable s'épanouit pourtant avec une implacable rigueur au cours d'un dernier chapitre éblouissant qui se déroule, comble de bonheur, dans un train quelques jours plus tard.
Le problème, bien sûr, était qu'une telle densité (...) risquait d'être un peu indigeste. Et là, justement, réside le génie de Hake Talbot. Il fait partie des quelques écrivains capables d'exprimer l'évolution d'une action et d'une psychologie (...) par le seul dialogue.
(...)
J'en ai assez dit. Accrochez vos ceintures ; et bonne nuit;
