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sur 4906 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Tu ressembles à une fille élevée par les loups. »

Mon nouvel article sur Fnac.com/Le conseil des libraires :
Lien : https://www.fnac.com/My-Abso..
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Julia, surnommée Turtle ou Croquette, vit seule avec son père au fin fond de la Californie. Sous la coupe de cet homme violent et incestueux, l'adolescente mène une vie marginale, repliée sur son calvaire et fermée à toute aide extérieure, avec pour seul exutoire ses longues divagations dans les coins de nature sauvage des environs et son entraînement quotidien au maniement des armes dont leur maison quasi en ruines regorge.


Déchirée entre haine et amour envers ce père cultivé, lecteur des grands philosophes, adepte du survivalisme, et qui oscille constamment entre tendresse et cruauté, Julia se verra finalement acculée au terrible choix entre tuer ou mourir.


Voici un livre fort dérangeant, qu'on aimera ou qu'on détestera, et peut-être les deux à la fois.


Entre les séquences au sein d'une nature assez hostile dont on découvrira une foule d'espèces animales et végétales inconnues en Europe, entre les séances de tirs et de maniement d'armes à feu dans une maison criblée de balles, monte peu à peu une tension entretenue par une succession de scènes toutes aussi insoutenables les unes que les autres : inceste, pédophilie, maltraitance physique et psychologique, « chirurgie » à domicile dans les pires conditions…, le tout assaisonné de l'ordurier langage paternel.


Ce qui fait l'intérêt de cette histoire est le talent de l'auteur : bien construit, bien écrit et bien traduit, le roman instille une atmosphère sombre et glauque, dans un contexte typiquement américain, où évoluent des personnages ambivalents, englués dans leurs failles et contradictions, incarnés avec précision et réalisme. le lecteur se retrouve embarqué dans un huis-clos vénéneux et perturbant, dont il ressortira presque autant meurtri que son personnage principal.


L'on peut toutefois se demander à quelle fin : tant de témoignages réels rapportent la véritable souffrance des victimes d'inceste et de pédophilie, pourquoi et comment en imaginer une autre, sans tomber dans le travers d'une violence gratuite et d'une surenchère complaisante ? Car, globalement, c'est quand même bien une certaine fascination pour l'horrible et le goût du sensationnel qui pourraient risquer de l'emporter dans ce livre, à l'image de son final explosif, digne des scenarios d'action les plus musclés, et un peu « too much » pour demeurer crédible.


Vous risquez donc fort de garder de cette lecture l'impression déroutante d'une insoluble ambivalence : celles des personnages, mais surtout, la vôtre, si, comme moi, vous restez incapable de décider si vous aimez ou pas ce premier roman, quoi qu'il en soit révélateur de l'indéniable talent de son auteur.


Prolongation sur le survivalisme dans la rubrique le coin des curieux, à la fin de ma chronique sur ce livre sur mon blog :
https://leslecturesdecannetille.blogspot.com/2019/06/tallent-gabriel-my-absolute-darling.html

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Turtle est une ado de 14 ans qui passe ses journées à nettoyer ses armes et à s'entraîner à survivre. Dans un monde où aucune trace d'innocence et de bonheur n'a de place, nous partageons ses périples sauvages afin de supporter l'horreur de sa vie.
J'en ai encore le souffle coupé, la nausée et les yeux écarquillés... Quelle incroyable roman! D'une dureté indéfinissable. Et pourtant, certains thrillers le sont bien plus. Mais le style Nature writing, est composé de tant de descriptions que le livre nous paraît être réel, nous rapproche terriblement de Turtle et du monde qui l'entoure.
L'écriture est incroyable et je dois avouer que le style de Gabriel Tallent m'a réconciliée avec les descriptions à rallonge. J'ai eu l'impression de bout en bout d'être devant un écran géant avec le bruit, les images et les odeurs.
Si j'ai manqué de l'abandonner dès la trentième page, que j'ai manqué de vomir pendant la scène de la pièce de monnaie et que je n'ai pas desserré les lèvres depuis les 30 dernières pages, je suis époustouflée.
Âmes sensibles s'abstenir...Je vais avoir besoin de temps pour me remettre de ce livre
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My absolute darling est de ces livres qu'on n'a pas d'autre choix que de le dévorer le plus rapidement possible, la boule au ventre, le palpitant déglingué et une obsession grandissante.
Gabriel Tallent écrit comme on charcute une plaie, sans préambule il dévale sur nous un abîme, avec des mots crus et des scènes d'une grande violence physique et psychologique.

Il a cette capacité de chercher l'intimité qui se crée par l'écriture ; et la sienne est puissante, du vrai nature writing qui occupe l'espace, qui crée une dimension à part avec des descriptions riches, puissantes et luxuriantes. Les personnages et la nature ne font qu'un et sont tout à fait indissociables. En contraste, le langage haché et souvent redondant délimite la dimension de la relation qui lie les personnages.

Ce roman est dérangeant car il raconte l'impensable et l'indicible.
L'inceste est un court-circuit de deux fils qui ne devraient jamais se toucher. Lorsque ça se touche ça fait disjoncter. Les victimes sont disjonctées à vie et elles essaieront sans arrêt de remettre le courant.
L'auteur sait parfaitement suggérer l'inquiétude et la folie, la manipulation et la soumission, la mécanique de l'emprise qui peut tuer ou rendre dépendant.
Ce roman est aussi une tragédie, qui évoque le problème des armes à feu, de la négligence et de la non-assistance à personne en danger.

Gabriel Tallent a mis huit ans pour écrire ce bijou, j'espère qu'on ne devra pas attendre aussi longtemps pour entendre parler de lui à nouveau.

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(Je remercie les éditions Gallmeister et Babelio pour l'envoi de ce livre- audio et la voix claire , élégante et si expressive, de Marie Bouvet qui m'a raconté cette histoire … )

Dans une petite maison dans la prairie , il y avait une adolescente de 14 ans, baptisée Julia, au départ , surnommée Croquette par son père ( et uniquement par son père ), elle préférera qu'on l'appelle, Turtle et c'est ce qui lui correspond le mieux.
Elle vit seule avec son père , le grand-père vient les voir de temps en temps. Passant ses journées à nettoyer des armes, s'entrainer au tir et crapahuter dans la forêt, Turtle n'est pas une collégienne modèle, il faut dire qu'à l'école , elle a fort à faire : se réfugier dans sa carapace , pas trop parler , cacher à tout prix ce qu'il se passe chez elle, car si ON savait , les services sociaux l'emmènerait Dieu sait où , et ce serait pire.
Aussi odieux, et inimaginable que ça puisse paraitre, ça serait pire…
Pire que cette" chambre où tout se termine", pire que ce père monstrueux incestueux, violent , fou, manipulateur, survivaliste; mais dés fois , tendre et cultivé ("Elle pense")…
Il faudra une suite d'événements , pour que Turtle , enfin , réagisse, mais pas assez tôt pour nous…


Curieusement , ce ne sont pas les scènes de violence qui m'ont dérangées, aussi insoutenables qu'elles soient . Parce que je les ai trouvée magnifiquement écrites… pudique, crues, justes.
Gabriel Tallent ne nous place pas en situation de voyeurisme, Gabriel Tallent est au dessus de ça !
Ce qui l'intéresse, son but, sa démarche artistique , c'est de nous montrer l'ambivalence de la victime. Car c'est cela le drame de Turtle, malgré tout ce que lui fait son père, elle l'admire, et elle l'aime.
Julia n'est pas une adolescente "normale" et innocente , malgré son jeune âge, elle est "dangereuse " et elle manie les armes comme peu d'adultes savent le faire..., Elle devrait être aussi pure que la nature dans laquelle, elle se sent si bien mais Croquette n'est pas un personnage manichéen.
La nature aussi est ambivalente, si belle, si séduisante mais aussi , capable de se retourner contre vous, de vous broyer , tout comme l'océan si près …
Même les quelques adultes croisés par Turtle ne sont pas "fiables" : jusqu'à quel point de doutent-ils de ce qui se passe chez elle, mais ils n'ont rien fait , Les seuls qui sont ce qu'ils devraient être, sont ses amis adolescents et la jeune Cayenne.

Ambivalences et dichotomie, même dans le style…
Contrastes entre la précision du vocabulaire , ( j'ai envie de parler de pureté lorsque Gabriel Tallent nomme les plantes, par exemple ), et les gros mots répétés à foison par le père et la fille [" Putain ! Putain! Putain" /" Espèce de connasse"/ "Espèce de poufiasse").
Je dois dire que je comprend (pour toutes les raisons évoquées plus haut ), les lecteurs enthousiastes et je comprend aussi les lecteurs qui ont détesté...
Le style est spécial… Toutes ces précisions, tous ces détails peuvent agacer, de même que la lenteur et les répétitions.
J'ai aimé celles du matin , le rituel immuable (presque rassurant... ) : Turtle prend un oeuf / jette une bière à son père/lui précise qu'il n'est pas obligé de l'accompagner.
Et puis les: " Elle pense", qui scandent le récit ...
Non, ce qui m'a dérangé, c'est la longueur !
Il est possible que ce soit le format (livre audio) qui soit le "coupable", c'est ma "première fois" ! 12 heures d'écoute, ce n'est pas rien … J'ai dû étaler cela dans le temps , ce qui dilue l'imprégnation..
Moults fois, je cru être arrivée au bout, et non…
Quelques scènes en trop, qui ont rendue ma lecture moins intense . Selon moi, elles n'apportent pas grand-chose au récit (celle de la plage avec Jacob ) et font passer Turtle pour une extraterrestre , au niveau résistance physique… ainsi que la fin , très douce qui permettent de redescendre en douceur et de montrer que la "renaissance "de Turtle viendra par la nature . On y revient…
La nature est le troisième personnage de ce livre ( la signature des éditions Gallmeister… ) . Gabriel Tallent signe un premier roman qui revisite le thème de l'inceste d'une façon extrêmement originale, percutante . Son style ultra précis, (je ne trouve pas de meilleure définition…), va mériter qu'on suive sa carrière de près…
Je lui souhaite une Absolue réussite, c'est bien parti, je crois….


Challenge Mauvais Genres 2018/19.
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Difficile de conseiller un livre aussi éprouvant et pourtant, c'est ce que je vais tenter de faire en quelques lignes, parce qu'un bon roman, c'est un roman qui provoque des émotions, même si ces émotions sont douloureuses. Avec "My absolute darling » côté émotions, autant dire qu'on est servi, et pour aller au bout de cette aventure, il est préférable d'avoir les nerfs solides.

Peut-on aimer jusqu'à la souffrance ? Pour Julia, la réponse ne fait aucun doute.
Malgré ce qu'elle subit de jour en jour d'un père violent et incestueux, elle l'aime, elle le hait, elle souhaite sa mort, se sent prête à le tuer avec l'une des armes qu'elle a entre les mains et qu'elle manie avec dextérité depuis sa plus tendre enfance, puis non, finalement la vie suit son cours.
Julia, Turtle, Croquette, « mon amour absolu » sont les quelques noms qu'utilise ce père bourreau pour interpeler sa fille unique âgée de 14 ans.
Lorsque l'humeur varie, d'autres appellations fleurissent dans la bouche de Martin et Julia devient Salope ou Conasse.
Ces deux-là vivent à l'écart de tout dans une maison qui a tout d'une cabane à la limite de l'insalubrité, où la nuit les rats se disputent les restes du repas dans une sarabande infernale.
Le salut viendra peut-être de la rencontre fortuite avec deux garçons. Turtle pense à fuir pour se libérer de l'emprise démoniaque de son géniteur.

Le moins que l'on puisse dire c'est que Gabriel Tallent n'épargne pas son héroïne, ni ses lecteurs.
Tout est douloureux dans cette histoire, l'auteur nous entraîne dans un huis clos sombre et envoûtant entre un père et sa fille, où l'amour et la haine se disputent à la folie.
La nature hostile ne fait que rajouter à l'angoisse ressentie, sans parler des araignées, des serpents et autres bestioles du même acabit.
Certaines scènes sont décrites avec une telle précisions dans les détails morbides que j'en ai parfois ressentie un malaise m'obligeant à interrompre ma lecture.

Malgré cette souffrance, j'ai lu un livre magistral, qui ne ressemble à aucun autre. L'écriture violente rend parfaitement l'atmosphère irrespirable et ce roman qui va me hanter encore longtemps.

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Mais quelle fièvre littéraire autour de ce roman !
Ça tombe bien, me suis-je dit, la fièvre, en ce moment, ça me connaît ! La vraie, la tenace, celle qui accompagne cette fichue grippe qui refuse de me lâcher depuis deux semaines !
Et donc. Puisqu'il faut combattre le mal par le mal, quel meilleur remède que le dernier roman de mon éditeur préféré ?

Cependant, je ne sais si c'est à cause de cette fièvre (la mienne évidemment, quoique ….), mais ce premier roman de Gabriel Tallent n'a pas eu l'effet curatif escompté. C'est d'autant plus gênant que les chroniques sur Babelio me semblent aller dans l'autre sens ! J'ai l'impression de m'attaquer à un monument ! Tant pis !

Car, voyez-vous, mon problème est toujours le même : je peux supporter n'importe quelle histoire, aussi horrible soit-elle, pourvu que l'auteur le dise avec style et y mette les formes (oui, David Vann, c'est pour toi !).

Et là, entre Gabriel Tallent et moi, ça coince ! Surtout dans la première moitié du roman. J'ai dû m'accrocher pour y trouver de l'intérêt, je n'ai pas réussi à capter le rythme des phrases, des chapitres. Les élucubrations philosophiques du père, les dialogues entre les protagonistes ne m'ont pas permis de cerner leur personnalité et m'ont déroutée. Oh ! Rien de rédhibitoire - Gabriel Tallent porte tout de même très bien son nom et est promis à une belle carrière - mais un petit quelque chose de décousu, de forcé qui m'a empêchée d'entrer en empathie avec Turtle. Dommage car l'Amérique profonde et décalée me fascine toujours autant.

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Ce que j'ai ressenti:…Un choc…

Une lecture choc! Mon coeur en a pris un coup, ma sensibilité ne va pas s'en remettre de sitôt…Et pourtant, Gabriel Tallent a écrit un roman Absolument intense. Ni plus, ni moins que bouleversant. Dérangeant, vitriolé, grandiose. My Absolute Darling est l'histoire d'un amour malsain, déséquilibré, et absolument destructeur. Comme il m'a été difficile de lire certains passages… Il y a une violence omniprésente qui écorche, faites de gestes impardonnables, de paroles d'une vulgarité éhontée, de comportements cruels banalisés…Et pourtant…

« Elle pense, Non, bien sûr que non. Evidemment qu'elle ne comprendrait pas. Personne ne comprend jamais les autres. »

Gabriel Tallent a une plume magnifique. Au milieu de cette nature sauvage, vivent, dans les coins reculés de la civilisation, des personnages, boules d'énergies se consumant de haine et de violence, exacerbées par cette solitude, et des tonnes de désamour… Mais l'auteur arrive à imprégner cette Amérique profonde d'une maigre lueur d'espoir et de rédemption possible, ainsi qu'à saisir toute la beauté des paysages de ses lieux immenses. En fait, ce livre, c'est de l'émotion à l'état brut et un voyage en terre hostile, mais dans ses pages, c'est absolument fascinant…Un roman d'apprentissage où l'urgence de la survie est implacable et se fera, comme elle est venue, dans la violence…

« C'est ça, le courage. Prendre ta putain de vie en main, quand ça semble la chose la plus difficile à faire. »

Il est difficile pour moi de savoir vous expliquer, si je l'ai aimé ou pas, je ne saurai le dire… C'est un livre qui ne laisse pas indifférent, ça c'est certain. Je n'ai pas pu rester de marbre, j'ai été peut être trop bouleversée justement par l'ampleur de cette histoire. C'est typiquement le genre de livres que j'évite habituellement, et pourtant, je l'ai lu jusqu'au bout, parce qu'on croit à ce personnage de Turtle, parce qu'on voit la jeune fille derrière la carapace et, qu'on voudrait lui tendre la main, on a toujours cet espoir qu'elle s'en sorte, envers et contre tout…Ce qui est certain, c'est que cet auteur a un talent fou, alors certes, l'histoire qu'il m'a contée était trop violente pour moi, mais je guetterai ses futures sorties avec attention…

« La tristesse a trouvé des recoins entiers d'elle-même dont elle ne soupçonnait pas l'existence. »



Ma note Plaisir de Lecture 8/10
(Chronique complète sur le blog)
Lien : https://fairystelphique.word..
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Ce livre est décrit partout, je ne vais donc pas en rajouter une couche, après l'avoir "lu en audio".
Je peux conseiller cette version car Marie Bouvet en fait une lecture remarquable et je suppose que cela devait être difficile de rendre "audible" les pensées saccadées de Turtle, sa psychologie. Bravo à elle.
Pour le roman, son écoute a systématiquement provoqué en moi un doublet non liant de sensations contradictoires.
Attraction répulsion.
De fait, c'est un roman qui ne peut pas laisser indifférent.

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Elle a bouleversé des milliers de lecteurs, Julia Alveston, alias Turtle, alias Croquette, alias Mon amour absolu, alias, aussi, malheureusement Petite Connasse. Et pour cause. A quatorze ans, elle mène une vie qui ressemble à tout sauf à celle d'une adolescente normale : orpheline de mère, jamais loin de son SIG-Sauer, elle vit avec Martin, un père terriblement autoritaire et oppressant dans une maison perdue dans la forêt. Son quotidien se limite au collège auquel elle va à reculons, n'ayant ni envie de supporter la fausse bienveillance de ses professeurs, ni le contact de ses immatures camarades, à des essais de tirs au fusil avec son père, à des moments à arpenter la forêt - seul endroit où elle se sente bien -, et à des nuits écoeurantes où son père abuse d'elle. Jusqu'au jour où elle rencontre Jacob et son ami Glenn, deux adolescents qui vont lui montrer que la vraie vie est ailleurs et ainsi, la libérer.

Déroutant, marquant, âpre, My Absolute Darling ne peut laisser son lecteur indemne. Vous tremblerez pour Turtle, souffrirez pour elle malgré sa grande force, ce côté sauvage qui refuse d'être apprivoisé, sa façon ambigüe de toujours revenir vers son bourreau de père, cette résignation à être maintenue sous son emprise. Vous aurez envie de la sauver, de lui crier de s'enfuir, de la prendre dans vos bras et de l'emmener loin, très loin. Vous ressentirez une intense colère contre ce père brutal, pervers, violent qui aime tellement sa fille qu'il l'étouffe, la met en danger. Pour ma part, j'ai ressenti des sentiments mitigés à l'égard de Turtle, ne comprenant pas ce sentiment permanent de culpabilité envers Martin, de ce devoir de ne jamais le quitter qu'elle pense avoir envers lui. le personnage auquel je me suis le plus attachée, c'était Jacob. J'ai adoré sa malice, sa façon de vouloir faire découvrir à Julia ses auteurs fétiches, ses jeux de mots exceptionnels...

J'ai beaucoup aimé les descriptions de la côte Nord de la Californie, hostile, sublime, livrée à elle-même, à l'image de l'héroïne. de cette vie proche de la nature. le réalisme des aventures dans la forêt que vont mener les adolescents, de ces récits de lutte pour survivre, m'a frappé.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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