Ranxerox, c'est un cauchemar du futur hyper-réaliste illustré par un dessinateur hors-pair: Liberatore.
Tanino Liberatore est l'héritier, par la bande dessinée, des maîtres italiens de la peinture dont les tableaux peuplent les cathédrales vénitiennes.
Chez Ranxerox, il y a du
Fellini et du
Pasolini mâtiné de Scerbanenco. La violence y éclate dans des décors qui sentent le chaud et le poisseux. Les couleurs ressemblent à des emballages de confiseries.
Ranxerox présente quelques ressemblance avec certain Terminator venu d'un noir futur. Il cogne, et les chairs éclatent dans un giclement d'hémoglobine rouge-rosé.
Le lecteur-visiteur ressent répulsion et attirance au cours de ces récits glauques et flamboyants, où il n'y a vraiment plus d'enfants... Où la fascinante cruauté surgit à chaque page, non sans un humour certain.
Si vous n'avez pas encore lu Rankxerox, accrochez-vous, pour un tour dans une foire hallucinante qui ne saura vous laisser ni indemne ni indifférent.