Citations sur Les chefs-d'oeuvre de Lovecraft : Le cauchemar d'Inns.. (11)
- Innsmouth… Un port en décrépitude qui inspire le dégoût… J’ai hâte de voir ça !
D’une certaine manière ces gens me semblaient encore plus inquiétants que les lugubres bâtiments croulants. Tous présentaient des bizarreries de traits et d’attitudes qui m’étaient instinctivement antipathiques sans que je ne puisse saisir pourquoi !
Cette atmosphère d’abandon et de mort à laquelle s’ajoute l’odeur de poisson est difficilement tolérable, mais ma curiosité est trop forte !
"On ne voyait pas âme qui vive...
Tout à coup, je m'étonnai de l'absence totale de chats et de chiens à Innsmouth...
Par ailleurs j'ai remarqué avec un certain trouble...que les volets de toutes les fenêtres étaient hermétiquement clos...
Au milieu du silence qui régnait...je me sentis soudain épié par une foule d'yeux sournois...des yeux fixes qui ne se fermaient jamais."
La vue de ces interminables allées aussi vides et mortes que des yeux de poisson. L’idée de ces enfilades de pièces plongées dans les ténèbres livrées aux toiles d’araignées, aux souvenirs et au ver conquérant éveillèrent en moi des peurs et un dégoût que même la plus solide des philosophies ne saurait dissiper.
Physiquement, ils sont affreux, avec leurs yeux fixent qui ne cillent jamais et puis ils forment entre eux une sorte de confrérie qui méprise le reste du monde, comme si eux seuls avaient accès à quelque chose de supérieur.
Dagon. Cette divinité mi-homme mi-poisson mentionnée dans la bible.
Les gens ont surtout peur, à mon avis ça fait plus d’un siècle que les mêmes histoires circulent.
Mais je compte révéler aujourd’hui la vérité à propos des heures effroyables que j’ai passées dans ce port sur lequel plane l’ombre d’un démon. Raconter me permet de reprendre confiance en mes facultés mentales et m’aide aussi à préparer mon esprit à la terrible décision qui l’attend.
Certains motifs sont simplement géométriques, d’autres clairement marins parmi lesquels des monstres fabuleux, mi-poisson, mi-batraciens […] semblent évoquer les secrets d’inconcevables abîmes spatiaux et temporels comme si ces figures exsudaient l’ultime quintessence d’une malignité inconnue et faisaient ressurgir une mémoire collective effroyablement ancienne et primitive…