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Critique de Alfaric


Dans ce tome 8 nous sommes toujours dans la phase sindorienne du récit, et la guerre civile fait rage entre les deux héritiers de la couronne Ghadevî le fils d'aristocrate, caricature de noble imbu de lui-même, et Rajendra le fils d'esclave, caricature de dandy parvenu... Mais nous suivons aussi, et le parallèle est joli fait visuellement, Jaswant en pleine crise existentielle qui sait qu'il est trop bon pour son maître, et Baqhman en pleine crise existencielle qui sait que son maître est trop bon pour lui : dans un cas comme dans l'autre, ils leur seraient facile de trahir mais nous sommes dans le roman de chevalerie donc il est hors de question de bafouer l'honneur ! Nous suivons également d'autres personnages et les messages qu'ils véhiculent sont très proches les uns des autres : « si seulement son seigneur en était digne, quel excellent vassal ! » ^^
Dans un dernier sursaut, le roi Calihcala surmonte sa maladie et son agonie pour proposer le jugement des dieux à travers un duel de champions : Rajendra supplie Arslan de lui prêter le preux Daryûn, tandis que Ghadevî sort de sa geôle le monstre Bahâdur... Tout est contre le champion parse qui affronte un colosse qui ne connaît ni la peur ni la douleur, mais c'est ainsi qu'il entre dans les légendes sindoriennes sous le nom de Shere Sehnanî, le Tigre Féroce ! To Be Continued, Oh Yeah !!!
Le pot-pourri cape et épée sur fond d'uchronie et de mythologie perse est toujours aussi plaisant voire passionnant, et toujours aussi sympathiquement et chouettement mis en scène par la mangaka Hiromu Arakawa : que j'ai hâte que la Team Arslan se transforme en Justice League pour rassembler toutes les nations contre le méchant millénaire des mages noirs, incarnation des forces obscures de la crevardise, qui comme vous le savez veut nous amener et dans les ténèbres les lier, au pays de Mordor où s'étendent les ombres...
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