Une biographie en forme de discret panégyrique : Tchékhov, un homme tendre et bon qui ne se prenait pas pour un écrivain...
A l'exception des nombreuses références à la correspondance, on regrettera un certain flou sur les sources, la bibliographie "étant particulièrement abondante", mentionne l'auteur. L'origine de la narration ("nous") n'est pas toujours perceptible non plus.
L'ensemble, enfin, se lit très bien.
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Mon âme a besoin de largeur de hauteur écrit il à Souvorine.Et pourtant je mène une vie mesquine, à courir après les roubles et les kopecks. Il n'ya rien de plus minable que la vie bourgeoise avec ses petites pièces de monnaies ,ses conversations absurdes et ses vertues inutiles et conventionnelles. Mon âme s'est flétrie parce que je travail pour l'argent et que l'argent est au centre de mes activités.
C'est la loi des serfs, quoi ! Le maître les bat, et à la maison, où ils sont les maîtres, ils battent leurs enfants qui battront les leurs.
Dumitru Tsepeneag Un Roumain à Paris - éditions P.O.L : où Dumitru Tsepeneag tente de dire de quoi et comment est composé son nouveau livre, "Un Roumain à Paris", traduit du roumain par Virgil Tanase, son journal des années 1970 à Paris, et où l'on croise notamment Roland Barthes, Eugène Ionesco, Emil Cioran, Paul Goma, Nicolae Breban, Michel Deguy, Gabriel Marcel, Leonid Dimov, Paul Otchakovsky-Laurens, Alain Robbe-Grillet, Robert Pinget, où il est aussi question de la parution de ses premiers livres dans la collection Textes chez Flammarion, de sa déchéance de nationalité roumaine, de la revue "Les Cahiers de l'est", de Chine et de Roumanie, de jeux d'échecs et de courses de chevaux, de l'onirisme et du surréalisme, à l'occasion de sa parution aux éditions P.O.L, à Paris le 4 février 2021.
Dumitru Tspeneag - Dumitru Tepeneag - Ed Pastenague "un român la Paris"
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