The Gentlemen's Alliance Cross, tome 5

Les choses ne vont pas très bien pour Haine. Après avoir été destituée de son rôle de Platine, elle se retrouve fasse à une crise familiale, une double même. On sait depuis le début que le côté insouciant et joyeux de Haine n'est qu'une façade et que la jeune fille souffre toujours, malgré le fait qu'elle dit être aller de l'avant. Mais on en prend vraiment conscience dans ce tome cinq. Malgré l'amour de sa famille adoptive, elle ne se sent pas comme chez elle. Elle a l'impression de devoir prouvé qu'elle a sa place, alors que les membres de sa nouvelle famille la considère comme un membre à part entière. C'est douloureux dans un sens de voir que Haine ne se considère pas comme quelqu'un qui a de la valeur. le rejet de son père en est la faute, mais cela empiète sur toutes ses relations. C'est subtile, mais Arina Tanemura arrive très bien à nous le faire ressentir, et avec le recul, il est facile de le voir. C'est aussi ce que j'apprécie dans ce manga. Il y a une part douloureuse qui est exploité avec finesse et sans trop en rajouter.

Haine prend fort heureusement conscience qu'elle n'a pas à douter autant, et ses amis et sa famille sont encore là pour la rassurer. Nous avons droit à des scènes très touchantes d'ailleurs. Malheureusement, la « révélation » de la fin du tome risque de venir m'être en péril ce fragile équilibre.

Le tome cinq nous offre aussi un chapitre bonus sur Komaki et Kuzame. J'ai trouvé pertinent d'en faire un chapitre bonus, car je vois mal comment la mangaka aurait pu l'intégrer avec facilité dans la trame principale. L'histoire est mignonne et prévisible, mais un peu de douceur ne fait jamais de mal.

Haine est au plus mal dans ce cinquième tome de The Gentlemen's Alliance Cross. Shizumasa l'a odieusement destituée de son rang de Platine, et depuis, elle souffre de son rejet. Épuisée et déprimée, elle finit par s'effondrer à l'Académie, avant d'être kidnappée…

Un tome qui remonte un peu le niveau du précédent, mais qui souffre une fois de plus d'un traitement superficiel qui ruine la pertinence des meilleurs passages. Il y avait encore pourtant matière à en tirer du bon, du très bon, puisqu'il s'agit de la première confrontation ouverte entre Haine et son père.

Et rien. C'est expédié en quelques pages. On en apprend un peu plus sur sa mère, sur les raisons pour lesquelles elle a failli à sa promesse, et les retrouvailles entre les deux auraient pu donner lieu à un moment particulièrement touchant… si le reste du Conseil des élèves n'avait pas débarqué simultanément en mode « comicommando », brisant toute la profondeur du lien mère-fille.

C'est consternant de voir à quel point l'auteur réussit à se torpiller elle-même. Et énervant. Oui, énervant, c'est le mot. Elle a d'excellents éléments entre les mains, et elle les balance comme ça, sans aucun égard. Au final, l'émotion ne prend pas, le drame ne prend pas… Bref, rien ne prend. Les idées sont superbes, le traitement est désastreux.

Plus qu'un tome dans ma PAL, et je pense que j'en resterai là, non pas parce que c'est mauvais, mais parce que ce gâchis me met vraiment hors de moi. C'est un manga à ne lire qu'à la condition de ranger ses exigences (son intransigeance) au placard, ce dont, malheureusement (ou heureusement ?), je ne suis pas capable.
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J'adore ce tome, pour l'instant je pense que c'est même mon préféré. J'ai énormément rigolé en lisant ce volume, surtout au moment du rendez-vous avez Shizumasa. On voit enfin la maman de Haine dans ce volume, c'était très intéressant. C'est fou quand même comment les adultes ont a peu près les mêmes têtes que les adolescents xD