AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782203048911
212 pages
Casterman (08/02/2012)
3.73/5   182 notes
Résumé :
“Etre poète, c’est vivre libre et dans la beauté.” Jirô Taniguchi propose un nouveau recueil de promenades contemplatives et poétiques dans le Japon de la fin XVIIIe siècle, à l’époque où Tokyo s’appelait encore Edo. Ce nouveau manga rappelle Promeneur solitaire et L’homme qui marche. Furari, “au gré du vent” suit ici les pérégrinations d’un cartographe et géomètre. Un hommage sans doute à un personnage historique, Ino Tadataka célèbre au XIXe siècle pour avoir réal... >Voir plus
Que lire après FurariVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
3,73

sur 182 notes
FURARI en japonais signifie : "au gré du vent" ...je suis toujours aussi envoûtée par les dessins de Jiro Taniguchi, et la prometteuse balade japonaise poétique qu'il nous propose, par des personnages traversés dans leur vie quotidienne par des petites "bulles d'émerveillement"... le voyage de la "zenitude" est toujours agréable ...croiser le regard d'une jolie femme, contempler les étoiles, un chat qui s'invite dans votre maison, rencontrer un poète et aimer les haïkus, une pêche de coquillages au bord de la plage..et voir des lucioles !

..le héros est retraité, il arpente les rues de sa ville en comptant toujours ses pas,..ancien géomètre ne pouvant s'empêcher de tout mesurer, son côté rêveur le rattrape toujours, lui permettant de voir la vie en savourant, d'apprécier en toute chose beauté et douceur..un regard d'enfant émerveillé...
C'est toujours aussi délicieux de se glisser dans ces magnifiques dessins en noir et blanc.. le temps s'arrête..temps suspendu gracile et poétique, et j'ai toujours du mal à refermer l'album...Furari..que la vie nous surprenne toujours !
Commenter  J’apprécie          477
Un moment de grâce et de poésie, voici le beau cadeau que nous fait Jirõ Taniguchi dans son ouvrage intitulé Furari.
Tokyo, ou peut-être devrais-je dire Edo, au milieu du XVIIIème siècle nous est conté et nous mettons nos pas dans ceux d'un géomètre et cartographe passionné qui a entrepris de livrer au Shogunat la première carte de la ville.
Notre visite guidée au gré des saisons est bucolique, à l'ombre des cerisiers en fleur, de jour comme de nuit, éclairée par la voûte étoilée aussi bien que par le vol des lucioles. Une promenade initiatique et culturelle où nous lions connaissance avec des artistes de cette période florissante: poètes auteurs de haïkus comme Baschô et Issa Kobayashi. le mont Fujiyama n'est jamais très loin dans sa majesté tutélaire. Pour ma part j'aurais aimé prolonger cette aventure qui m'a propulsée dans l'espace et le temps: émotion et frissons garantis!
Furari veut dire au gré du vent, une brise fraîche comme un matin de printemps...
Aligato
Commenter  J’apprécie          410
Furari est un manga apaisant, parfait si vous avez des tensions dans les cervicales. Il offre une promenade poétique "au grè du vent "(furari) à Edo et ses environs au début du XIXème siècle. Nous suivons les pas mesurés d'un géomètre-cartographe retraité, sympathique et bon vivant. Il arpente en toutes saisons les rues pittoresques et grouillantes de la ville en comptant chacun de ses pas. Cependant, il se laisse facilement distraire par les merveilles de la nature. Il se met alors à la place de la tortue qu'on achète pour lui rendre sa liberté, du fier milan, de l'éléphant captif ou des nombreuses petites lucioles. il voit le vaste monde avec leurs yeux ce qui nous vaut des dessins magnifiques sous tous les angles du vieil Edo. L'arpenteur est distrait et sa femme patiente mais elle lui pardonne tendrement car c'est un poète comme le jeune Issa qu'il rencontre sur sa route. Il fait le vide en marchant, ouvert à tout ce qui l'entoure, libre et souriant.
Merci Croquignol.
Commenter  J’apprécie          3713
Dans un Japon idéalisé et sublimé, un homme d'âge mûr arpente la ville d'Edo dans le but obsessionnel de la mesurer avec ses pas. Ils sont réguliers comme le tictac de l‘horloge, comme pour mieux prendre le temps d'observer. Ces longues flâneries mélancoliques et poétiques sont un hymne à la beauté et à la contemplation dans un rapport sensuel à la nature. le regard de l'infatigable promeneur scrute lucioles, cerisiers en fleurs, baleine ou Mont Fuji et ses pensées s'envolent tandis que de petites bulles distillent ses pensées.
« Pas d'impatience. Prendre le temps qu'il faut. Et avancer, toujours avancer. Si on marche, on arrive toujours…. » Et qu'importe le but la promenade, en japonais, Furari signifie « au gré du vent ».
Les dessins en noir et blanc de Jirô Taniguchi sont magnifiques et cette première balade dans l'univers de Jirô Taniguchi me donne envie de lire d'autres albums de cet auteur…
Commenter  J’apprécie          330
Au gré du vent, Furari en japonais, le héros de ce manga, géomètre et cartographe, procède à toutes sortes de mesures afin d'établir la première carte moderne du Japon. Nous l'accompagnons donc au gré de ses comptages de pas, de ses calculs, ses promenades, ses rencontres et ses émerveillements, un peu comme dans un autre manga de Taniguchi, L'homme qui marche.

Inspiré par un personnage ayant existé, ce récit n'a pas eu pour moi ni la magie ni la force du précédent. Autant, j'avais été transporté par L'homme qui marche, autant là, j'ai survolé le tout sans la moindre empathie, sans le moindre début d'intérêt. le trait de Taniguchi reste convaincant et d'une grande qualité mais l'histoire ne m'a pas du tout accroché. Sans doute une décevante impression de redondance…

Furari, je passe mon chemin vers d'autres Taniguchi…

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
Commenter  J’apprécie          360


critiques presse (7)
BDSphere
22 mai 2012
"Etre poète, c’est vivre libre et dans la beauté.” Jirô Taniguchi propose un nouveau recueil de promenades contemplatives et poétiques dans le Japon de la fin XVIIIe siècle, à l’époque où Tokyo s’appelait encore Edo. Ce nouveau manga rappelle Promeneur solitaire et L’homme qui marche. Furari, “au gré du vent” suit ici les pérégrinations d’un cartographe et géomètre. Un hommage sans doute à un personnage historique, Ino Tadataka célèbre au XIXe siècle pour avoir réalisé la première carte du Japon qui n’est pourtant jamais nommé. Au rythme du décompte de ses pas, le cartographe arpente la ville. “Lentement, sûrement, toujours à sa manière”, laissant vite son regard divaguer sur la beauté de la nature, son âme incarner des animaux ou des insectes. Ses pensées sont emportées par la neige, la pluie, les astres ou quelques légendes. En tout quinze déambulations rêveuses et vagabondes sur les chemins de la sagesse en compagnie d’un quinquagénaire qui “cherche sa propre expression” et qui “comme un combattant avance en rompant sur le champ de bataille, continuera à dire ses poèmes”. Attentif au moindre détail du monde, le dessin accompagne ces méditations graphiques pour le plaisir des yeux.
Lucie Servin
Furari, Jirô Taniguchi, Casterman, 202 pages, 16 euros
ISBN-13: 978-2203048911
Lire la critique sur le site : BDSphere
LeFigaro
15 mars 2012
Jirô Taniguchi est un grand auteur classique du manga, et pourtant, très inspiré par la ligne claire occidentale, il est atypique au regard des canons du genre.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Lexpress
09 mars 2012
Maître de la bande dessinée nipponne, le mangaka renoue dans Furari avec la veine poétique de ses meilleurs albums.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Sceneario
07 mars 2012
Les puristes apprécieront, d’autant plus que le découpage est impeccable et que l’auteur évite habilement tout naturalisme en faisant appel à un subtil fantastique.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
29 février 2012
Furari offre une belle promenade, agréable et dépaysante. C'est déjà suffisant pour s'y pencher et égrener les chapitres au gré de l'humeur de chacun.
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
20 février 2012
Ce manga nous fait voyager paisiblement au fil de quelques tranches de vies d’un homme sans contraintes, qui échange, découvre et s’émerveille devant la beauté du Japon historique.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Telerama
25 janvier 2012
Menus plaisirs, vagabondages, observations, fan­taisie : Jirô Taniguchi renoue, pour notre plus grand plaisir, avec la veine poétique de L'Homme qui marche et du Gourmet solitaire.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
La pluie tombe. Le vent souffle. Le soleil monte dans le ciel. Les fleurs s'ouvrent.
Aux fleurs, aux arbres... ...au cours d'eau aussi... ...à chacune des saisons... ...la pluie apporte un parfum particulier.
Commenter  J’apprécie          200
Quand on peint on ne doit pas s'abandonner au pinceau mais mettre son coeur dans la main qui le tient.
Commenter  J’apprécie          290
(A propos d’un éléphant, par accident, dans les rues d’Edo)

Quel être vivant étonnant…
Notre monde est vraiment extraordinaire.
Je balance d’un côté, de l’autre
Je m’imagine sur son dos.
La terre est ronde.
Le ciel est immense.
Vers la droite…
Vers la gauche…
Je vois…
Edo comme je ne l’ai jamais vu.
Ahhh…
Les feuilles de bambou bruissent.
La voie lactée…
Une fois par an…
Ahhh…
L’éléphant a barri.
Commenter  J’apprécie          50
"C'est quoi la liberté ?
On te dit de faire
ce que tu veux,
Mais au fond
tu n'as nulle part où aller?"
Commenter  J’apprécie          232
Quand on peint.., on ne doit pas s’abandonner au pinceau mais mettre son cœur dans la main qui le tient.
C’est ce qui qui fait le geste du peintre.
Commenter  J’apprécie          110

Videos de Jirô Taniguchi (46) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jirô Taniguchi
Dans le 161e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Storyville, l'école du plaisir que l'on doit au scénario de Lauriane Chapeau, au dessin de Loïc Verdier et qui est édité chez Glénat. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie du deuxième tome de Madeleine, résistante baptisé L'édredon rouge, titre que l'on doit au scénario conjoint de Jean-David Morvan et Madeleine Riffaud, au dessin de Dominique Bertail et c'est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre - La sortie du premier tome sur deux de l'adaptation du roman d'Umberto Eco Le nom de la rose par Milo Manara, un titre édité chez Glénat - La sortie du troisième tome de La fortune des Winczlav, un titre baptisé Danitza 1965 que l'on doit au scénario de Jean Van Hamme, au dessin de Philippe Berthet et c'est édité chez Dupuis - La sortie de l'adaptation en bande dessinée du roman Indiana de George Sand, adaptation que l'on doit au duo Catel Muller et Claire Bouilhac ainsi qu'aux éditions Dargaud - La sortie de l'album Je suis au-delà de la mort ! Que l'on doit L'homme étoilé et aux éditions Le Lombard - La réédition de l'album Elle s'appelait Tomoji que l'on doit à Jirô Taniguchi et aux éditions Rue de Sèvres à l'occasion de leurs 10 ans
+ Lire la suite
autres livres classés : mangaVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (352) Voir plus



Quiz Voir plus

Jirô Taniguchi

Dans quel film le mangaka apparaît-il?

Quartier lointain
L'élégance du hérisson
Stupeur et tremblements

10 questions
65 lecteurs ont répondu
Thème : Jirô TaniguchiCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..