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Le Journal de mon père tome 1 sur 3

Marie-Françoise Monthiers (Traducteur)
EAN : 9782203334670
96 pages
Casterman (29/07/2000)
4.45/5   92 notes
Résumé :
Un homme se souvient. Il se revoit, enfant, en train de jouer sur le plancher du salon de coiffure de son père. Ce père, justement, vient de mourir. Voilà une quinzaine d'années que le fils n'était pas retourné le voir. À l'occasion de la veillée funèbre, il va revenir dans la ville de sa jeunesse, retrouver sa famille, se confronter aux souvenirs tapis au creux de sa mémoire. Le Journal de mon père, bande dessi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Bien heureuse de retrouver l'oeuvre de Jiro Taniguchi que j'aime tant. Dans ce premier tome du Journal de mon père, l'auteur, par le biais de Yoichi Yamashita, retourne dans sa ville natale pour affronter quelques démons et assister aux obsèques de son père.
Il se rappelle des moments heureux de son enfance; du temps passé dans le salon de coiffure de son père, du fait que la famille était encore complète.
Yoichi n'a pas vu son père depuis 14 ou 15 ans. Il appréhende ce retour à Tottori, la ville qui l'a vue grandir. de revoir les membres de sa famille ainsi que certains lieux et temples rappelle à son souvenir un événement majeur de 1952, le terrible incendie qui a embrasé le centre-ville.
Les souvenirs de Yoichi sont embrouillés et les propos que tiennent son oncle et les autres membres de la famille ne correspondent pas aux siens. Est-ce possible qu'il se soit trompé toutes ces années et que son père ne soit pas celui qu'il a en mémoire?
L'album deux apportera d'autres réponses mais ce tome porté essentiellement sur l'incendie, magnifiquement illustrée et sur la reconstruction de la ville qui a mis la famille a dure épreuve.
Il y a de bien beaux moments dans cet album, les dessins sont magnifiques et le texte sublime comme tout ce qu'a fait Taniguchi. C'est sensible et tout en retenu malgré les grandes épreuves. Une classe de maître!
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La rupture d'un cocon familial semble être quelque chose qui a beaucoup tourmenté Taniguchi. A plusieurs reprises, et toujours de façon sobre mais magistrale, il est revenu sur le sujet et sur la question du pourquoi. Comment un homme ou une femme peut-il/elle quitter sa famille.
Ici, avec une pudeur toute nippone et sans pathos, un homme revient sur son passé, il tente de découvrir, à travers les souvenirs de ses proches, qui était son père et pourquoi ses parents se sont séparés.
Je ne suis pas toujours à l'aise avec les expressions qu'arborent les personnages de manga. Ils se réfèrent souvent à des codes qui ne sont pas les miens et me semblent souvent excessifs. Mais Taniguchi est plus dans la retenue et se rapproche, par certains aspects, de ce qui se fait en Europe. Toutefois, la dynamique et les rapports entre les personnages sont tout à fait japonais.
Taniguchi conjugue donc les deux mondes pour sortir ce petit bijou de nostalgie et de psychologie dont il me tarde de redécouvrir la suite.
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Ce livre nous raconte l'histoire de Yoichi Yamashita, un homme marié travaillant et résidant à Tokyo depuis de nombreuses années. Il mène une vie paisible auprès de son épouse jusqu'au jour où il apprend le décès de son père qu'il n'a pas revu depuis presque quinze ans. Yoishi se rend donc dans sa ville natale, à Tottori afin d'assister à la veillée funèbre ainsi u'à l'enterrement de son père. Il y retrouve ainsi de nombreux membres de sa famille et replonge ainsi dans son passé qui reste encore très flou pour lui mais qu'il tente tant bien que mal de reconstituer grâce aux récits de ses oncles et de sa soeur aînée. Lui qui n'avait jamais compris le départ soudain de sa mère et qui tenait son père pour responsable, il prend soudain conscience que les choses étaient loin d'être aussi simples et que le facteur déclencheur de la séparation de ses parents a en partie été le grand incendie qui a anéanti la ville dans les années '50, laissant ainsi toute la famille démunie.
Ecrit plus à la manière d'une bande-dessinée que d'un manga, ce premier tome aux graphismes magnifiques est avant tout une histoire touchante puisque tout lecteur peut se retrouver dans le personnage de Yoichi. Qui n'a jamais éprouvé de regrets en perdant un être proche ? En tous cas, en ce qui concerne, j'ai de nombreuses fois ressenti cet horrible sentiment de ne pas avoir été assez présente ou de ne pas avoir assez ouvert mon coeur suite au décès d'un de mes proches. C'est pour cela que ce livre l'a extrêmement touché car il nous incite aussi à faire la paix avec nous-mêmes ! Magnifique !
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Chronique sur les 3 tomes.


Cette lueur qui pénètre dans le salon de coiffure... le soleil envahi la pièce et dégage cette impression chaleureuse. le ton est donné d'emblée sur cet album qui reste pour moi la grande oeuvre de Jirô Taniguchi.
Pourtant, en m'y replongeant, j'ai trouvé le dessin de ces premières planches un peu grossier, comme si on avait zoomé dessus. Un rendu un peu pixelisé qui ne correspond pas du tout à mes souvenirs. La nostalgie de cette lecture n'avait gravé en moi que des images pleines de douceurs... fort heureusement, il ne s'agit là que des premières cases et le trait que l'on connaît, fin et minutieux de l'auteur, reprend rapidement sa place.

Le récit est loin d'être haletant, mais il nous accroche et nous colle à la peau. Une histoire de famille, personnelle. Pourtant, nous ne sommes pas vraiment dans la situation telle qu'elle est contée : cet homme, Yoichi, qui apprend le décès de son père et qui va assister à la veillée funèbre. Près de quinze ans qu'il a coupé les ponts avec sa ville natale, qu'il n'a plus revu son paternel, arguant une surcharge de travail, des obligations professionnelles... fuyant son passé.
Nous ne sommes pas dans cette situation mais pourtant, nous nous reconnaissons forcément quelque part dans ce récit intimiste et poignant. J'avais déjà lu le journal de mon père, plusieurs fois... Pourtant, j'ai pleuré.


Contrairement à Quartier lointain (travail postérieur, publié en 1998 au Japon et en 2002 en France) qui reprend un peu le même sujet, celui d'un fils qui revisite son passé familial, le journal de mon père (paru en 1995 au Japon, 1999 pour la présente version) suscite bien plus d'émotion.
L'approche fantastique de Quartier lointain nous distanciait un peu du récit intimiste du Journal de mon père. Pas de fiction ici, pas de voyage dans le temps. Nous sommes confrontés aux sentiments bruts, nous prenons les baffes de plein fouet, nous encaissons les remarques comme si elles nous étaient adressées personnellement.


La chronique à lire en intégralité sur BenDis... !
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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Je me souvenais avoir lu cette série mais un souvenir vague alors je l'ai à nouveau empruntée à la médiathèque.
A la suite de la mort de son père, le narrateur plonge dans ses souvenirs et revient sur son enfance et sa vie de famille.
Il se rappelle les années de petite enfance et le bonheur dans le salon de coiffure de son père, professionnel consciencieux et respecté, près d'une mère aimante et d'une grande soeur attentionnée.
Jusqu'à ce qu'un grand incendie détruise une partie de la ville, leur maison et le précieux salon.
Mais Takeshi, le père, n'accepte pas que la famille de sa femme lui ai prêté de l'argent pour reconstruire...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le 17 avril 1952 à 14H55, le grand incendie de Tottori, considéré comme le plus important d’après-guerre, s’est déclaré dans une maison inhabitée des environs de la gare, au sud-est de la ville.
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Je ne savais pas... Je n'ai rien su. Je ne savais rien ni de mon père.. ni de ma mère... ni de ma famille. Si je pouvais, aujourd'hui, j'aimerais parler avec mon père.
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Alors que je m'étais détourné de mon père, ma belle-mère, ma sœur, ses parents lui avaient témoigné de l'affection. Personne ne m'adressait de reproches et pourtant, j'étais parti en rejetant ma ville natale.. ma famille... et mon père.
Bien au contraire... les miens mnaccueillaient à bras ouverts, en m'entourant de leur gentillesse. Au fond de moi, je commençais à me demander à quoi correspondait le ressentiment que j'avais toujours éprouvé à l'égard de mon père.
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