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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un orme condamné à être abattu, une petite fille boudeuse qui ne veut monter sur aucun manège, un homme d'affaires ravi du succès de sa fille qu'il n'a pas vu depuis 23 ans, deux frères qui ne conçoivent pas la vie de la même façon, les retrouvailles touchantes d'un frère et de sa soeur sous la pluie, la rencontre inattendue de deux personnes âgées sur le banc à côté du musée, deux frères dans la forêt à la recherche de leur chien et une jeune veuve française qui rend un bel hommage à son défunt mari...

L'orme du Caucase, première nouvelle qui donne le titre à cet album, regroupe 8 courts récits emplis d'émotions et poétiques. Prédominent ici la nature, la séparation et la solitude, solitude de cette veuve, de cette petite fille triste ou encore de cet homme d'affaires qui va recroiser sa fille.
Adulé au Japon pour ses nouvelles, Utsumi nous offre un album tout en douceur et mélancolie. Ces huit récits sont forts et bouleversants. le temps y passe lentement, sans bruit, à l'ombre de cet orme. le dessin de Taniguchi n'est pas en reste avec son coup de crayon si précis, si doux et si romantique.

L'on est bien à l'ombre de L'orme du caucase...
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Très bel ouvrage, recueil de 8 nouvelles qui ont en point commun la gentillesse comme l'a si bien mis en évidence Ushio Yoshikawa dans sa postface.

Rappelons nous que la gentillesse peut être une des formes d'expression de la compassion.

Au vu des autres ouvrages de Jiro Taniguchi, dont l'empreinte bouddhique n'est que trop manifeste, nous comprenons qu'Utsumi ne pouvait que l'inspirer.

Dans notre culture occidentale, le mot « gentillesse » a une forte connotation puérile voire niaiseuse ; il n'en est rien dans la culture bouddhique ce qui fait que ce qui pourrait apparaître comme une BD insipide est, en fait, une véritable initiation ou du moins un éveil de notre esprit à une sensibilité dont nous avons grand besoin.

Ce travail sur l'esprit est doublé d'une grande qualité graphique qui font de cet ouvrage comme de bien d'autre Manga de l'auteur une source d'inspiration, presque un guide.

En résumé deux images m'ont marqué, la première et la dernière de l'ouvrage.
La première représentant l'orme du Caucase dans sa splendeur graphique distillée par Tanigushi
La dernière représentant un apaisement avec cette magnifique légende :
« Les mains de sa belle-mère lui caressaient le dos. Tandis qu'une vague de chaleur venue du fond de son coeur la submergeait, Noémie sentit qu'il souriait. » Splendeur spirituelle d'Utsumi qui nous fait bien comprendre que le coeur peut sourire….

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Huit nouvelles dans un recueil et cette fois le travail de Jirô Taniguchi accompagne celui du scénariste Ryûichirô Utsumi.

Des tranches de vie qui explorent la recherche du beau, la vieillesse, l'amitié, l'amour, les relations familiales…

Que d'émotions avec ces deux femmes ayant aimé le même homme comme fils ou mari et qui parviennent à dépasser leurs barrières culturelles, avec ce père qui va à la rencontre de l'enfant abandonné vingt ans plus tôt sans rien lui avouer, car il n'est plus temps, avec cette soeur et ce frère qui tentent de se retrouver après avoir vécu différemment l'abandon de la mère dans l'enfance…

Il se dégage des oeuvres de Jirô Taniguchi un je ne sais quoi qui fait qu'après cinq oeuvres lues, je viens de réserver à la bibliothèque les autres titres disponibles de l'auteur… À découvrir si ce n'est déjà fait…

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L'égoïsme, l'incompréhension, le manque de communication ou d'attention aux autres ou à la nature, le manque de compassion minent notre monde. Peut-être plus encore dans un Japon fortement hiérarchisé où il n'est pas de coutume de se plaindre.
Avec son talent si sensible, Jiro Taniguchi illustre plusieurs nouvelles sur ce thème à valeur de morale pour ses contemporains.

Comme autrefois, il y avait des brochures qui titraient « Les ravages de l'alcoolisme », l'ouvrage vilipende les ravages de l'égoïsme. Arbre sacrifié à la paresse d'en ramasser les feuilles à l'automne, enfants ou animaux abandonnés après un divorce, parents contraints de quitter leur foyer…

A travers cette leçon d'humanisme due aux talents conjugués de l'écrivain Utsumi et de l'illustrateur Taniguchi, c'est aussi un certain regard sur le Japon contemporain qui nous touche par son réalisme sans concessions.
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Première incursion pour moi dans un titre de Taniguchi qui est un recueil de nouvelles. J'avais toujours lu le maître sur des récits plus longs. Dans l'Orme du Caucase, c'est à quatre mains avec Ryuichiro Utsumi qu'il nous conte ces 8 histoires souvent tristes mais pleines de beaux sentiments très humains.

Ces huit nouvelles ont un peu toute le même problème pour commencer, leur début est très abrupt. Cependant, elles ont réussi à m'emporter à chaque fois. On y retrouve la patte si bien connue du mangaka pour ces tranches de vie subtiles reflétant un instant bien particulier de la vie de chacun. Les histoires parlent tour à tour de familles éclatées, d'enfants abandonnées ou souffrant de carences éducatives, mais aussi de belles histoires d'amour peu montrées dans les manga et de rédemption. L'auteur est aussi doué dans les récits longs que dans les récits courts puisqu'il parvient très vite à nous intéresser à la vie de ses personnages et à nous toucher avec celle-ci. Les récits sont simples mais efficaces, tout comme ses dessins qui sont à l'aune de ce qu'on connait de lui. Mon seul regret avec eux vient du fait que parfois certains personnages se ressemblent beaucoup physiquement d'un récit à l'autre. Pour le reste, je suis une nouvelle fois enchantée par les ambiances douces et mélancoliques qu'on retrouve ici. Les décors sont superbes !

Parmi ces huit histoires, j'ai beaucoup aimé celle qui ouvre le recueil et lui donne son nom : L'orme du Caucase. On y retrouve un couple de personnes âgées qui acquiert une maison avec un orme qui gène ne voisinage en perdant ses feuilles. C'est une belle histoire sur la fracture entre les générations d'un côté, mais aussi sur la relation entre l'homme et la nature, avec une très belle morale.

La troisième histoire, La petite fille à la poupée, m'a aussi beaucoup plu parce qu'elle parle d'un père qui a laissé partir sa fille avec sa femme lors de leur séparation et ne s'en est jamais préoccupée, jusqu'au jour où il découvre qu'elle partage la même passion que lui pour l'art. Il décide alors d'aller la voir incognito. C'est très beau, plein de non-dits et il y a énormément d'émotions.

De la même façon, la cinquième histoire, le parapluie, m'a aussi émue. Les auteurs y racontent l'histoire compliquée d'un frère et d'une soeur séparés lors du divorce de leurs parents, puis réunis malgré eux, qui se sont perdus de vue en grandissant. Leur relation est complexe tout comme les émotions qu'on leur découvre au fil des pages revenant sur le passé. J'ai eu un vrai coup de coeur ici !

Coup de coeur que j'ai à nouveau ressenti dans l'histoire qui a suivi, Les environs du musée, où l'on suit les amours d'un couple de personnages âgées qui rêvent de rester indépendantes malgré le désir de leurs familles respectives. C'est émouvant, plein de beaux sentiments. Il se dégage une grande douceur et en même temps une vraie force de ce récit tout simple où une mamie s'affirme face à son fils et découvre l'amour à 60 ans passé.

Enfin la dernière histoire, Son pays natal, ne m'a pas laissée indifférente. L'auteur y met en lumière l'histoire d'une française expatriée au Japon après avoir épousé un homme de là-bas. Sa belle-famille la rejette malgré ses efforts et ne l'aide pas du tout à surmonter un drame qu'elle va rapidement connaitre, mais elle garde la force d'avancer et souhaite maintenant devenir japonaise. Si j'ai aimé que l'auteur mette en lumière le racisme de ses compatriotes, j'ai trouvé qu'au final il leur donnait trop d'excuses pour justifier cela et ça me dérange. On ne peut pas tout mettre sur le dos des différences de cultures !

Les autres histoires ne sont pas mauvaises mais m'ont un peu moins touchée. Que ce soit la deuxième (Le cheval de bois) où des grands-parents s'occupent de leur petite-fille dont la mère ne veut pas maintenant qu'elle va se remarier. Horrible pour la gamine mais j'ai adoré le grand-père ! La quatrième (La vie de mon frère) est peut-être l'histoire la plus faible du recueil parce que le narrateur y est très détaché, je trouve, même s'il parle d'un réalité intéressante avec ces personnes voulant continuer à travailler pour ne pas être à charge de leur famille et qui n'ont pas honte de reprendre un métier besogneux alors que leur famille souhaiterait autre chose. Enfin la septième histoire (Dans la forêt) est assez mignonne puisqu'il raconte le périple dans la forêt de deux frères cherchant leur chien alors que l'aîné sait l'inutilité de cette quête et qu'il a des sentiments assez mitigés concernant son frère. On y retrouve en plus des paysages qui rappellent ceux du village natal de l'auteur.

Ce recueil est un bel échantillon de ce que peut proposer Taniguchi. On y retrouve des thèmes qui lui sont chers : la famille, les relations entre ses membres, la nature, les amours d'une vie simple, etc. Ça peut être une belle façon de découvrir l'auteur si on aime les récits courts.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Jiro Taniguchi produit des ovnis littéraires. de l'inclassable tellement réconfortant. de la BD qui n'en est pas vraiment. Des instants de poésie. de l'enveloppement cocoon. du bonheur en planches. de la couleur en noir et blanc.

Pourtant Jiro Taniguchi nous parle de choses qui ne sont pas spécialement gaies. Ni enjouées. Des ruptures. Des déménagements. Des abandons. Des cicatrices d'enfance. Des histoires de famille. La vieillesse. Des retrouvailles manquées. Mais il se dégage une sérénité, une paix de l'âme, le sentiment que le temps qui passe efface les blessures.

L'orme du Caucase, par exemple, raconte l'histoire d'un couple qui achète une maison pour son jardin et découvre que les précédents occupants ont retiré toutes les plantations sauf un gigantesque orme du Caucase. le hic est que cet arbre pose un souci de voisinage avec ses feuilles en automne. On pourrait vite avoir le sentiment de résignation dans le chef du mari, qui se décide d'abord à faire abattre l'arbre pour plaire à ses voisins... après tout, c'est lui qui arrive. Mais on découvre vite une philosophie de vie doubliée d'une résilience qui regardent résolument vers le futur, vers l'autre, vers une positivité de l'esprit. Finalement, le monde est ce que nous en faisons, et le regard que nous posons sur les choses est crucial pour appréhender ce monde.

On retrouve cet mécanique dans les retrouvailles entre un père et sa fille lors d'un vernissage. Entre 2 frères, dont un est fonctionnaire de 64 ans retraité et l'autre, un couvreur, qui est toujours actif à 69 ans... Lequel a raison, lequel a tort... Finalement le regard que l'on pose sur les choses évolue au fil du récit.

Cet ouvrage est une mise en dessins de nouvelles de Ryuichiro Utsumi, auteur primé et prolifique, mais peu (ou pas) traduit en français. Jiro Taniguchi possède un trait doux et apaisé qui donne une profondeur de plus aux récits d'Utsumi. L'astuce (consciente ou pas, mais j'opte pour la première option) de Taniguchi est de dessiner des personnages assez ressemblants au fil des nouvelles. Dans les nouvelles d'Utsumi, il s'agit de personnes différentes, les nouvelles ne sont pas connectées. Mais sous la plume de Taniguchi, les personnages des différentes nouvelles semblent être les mêmes, à différentes périodes de leur vie, à d'autres moments de leur histoire personnelle. Cela donne au lecteur, au gré des nouvelles (des chapitres, finalement) le sentiment d'assister à une constellation familiale, résiliente et inclusive. Avec cette conclusion... les choses s'arrangent toujours mais il faut que nous le voulions et que nous agissions pour cela. On n'a rien sans rien, me disait ma mère qui ne connaissait ni Taniguchi ni Utsumi, mais qui aurait aimé leur philosophie de vie. Elle aimait les arbres.
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Ce n'est pas l'un des Taniguchi que j'aime le plus et pourtant j'accorde facilement "4 étoiles" car la qualité est toujours présente dans le dessin comme dans le scénario.

J'ai beaucoup aimé la première nouvelle qui aurait gagné d'être encore plus développé. Les autres histoires sont plus ou moins touchantes même si on frise parfois le mélo. La société japonaise est remplie de respect pour les autres. C'est ce qui m'a prioritairement touché. Si vous allez sonner à la porte de l'un de vos voisins car son arbre envahit de feuilles votre jardin, il vous répondra qu'il est chez lui sur sa propriété privée. Or, au Japon, c'est une toute autre mentalité. Bref, une philosophie que j'apprécie particulièrement et qui est très bien retranscrite.

J'ai vécu une aventure un peu similaire qui m'a rappelé les faits exposés. Mon eucalyptus qui faisait plus de 2 mètres commençaient à faire de l'ombre dans le jardin de mon voisin. J'ai dû l'abattre pour ne pas le gêner alors que j'y tenais beaucoup. Je croyais que par ce geste de respect, cela suffirait à le calmer. C'était sans connaître la méchanceté de certains individus. Bref, en lisant ce récit, c'est comme si on était transporté dans la douceur alors qu'on vît dans un monde de brutes.

Chacune de ces huit nouvelles effleure un aspect de la vie moderne, en y insufflant poésie et émotion. On éprouve de la nostalgie. C'est un auteur qui sait parler directement à votre coeur tout en nous guidant également vers la réflexion à partir de choses simples.

Note Dessin: 4.25/5 - Note Scénario: 3.75/5 - Note Globale: 4/5
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C'est un recueil de nouvelles qui a beaucoup de charme, qui fait du bien et met du baume au coeur.
Ce sont des nouvelles sur le quotidien de gens ordinaires. Celle qui donne son titre au recueil est très belle, il s'agit d'un vieil homme qui vend sa maison pour s'installer chez sa fille ; pour lui faire plaisir, elle arrache tous les arbres de son jardin et les replante à l'identique dans le sien, à l'exception d'un grand orme, trop vieux. or, cet orme est là depuis longtemps et à l'automne, ses feuilles tombent dans les gouttières des voisins. Les nouveaux propriétaires de la maison vont-ils l'arracher ? Qui va l'emporter de l'homme ou de la nature ?
Les autres nouvelles concernent les liens familiaux, un homme qui revoit sa fille 23 ans après l'avoir abandonnée et n'ose pas se présenter à elle qui est devenue une peintre célèbre. Un frère et une soeur séparés lors du divorce de leurs parents vont se retrouver. Beaucoup de questionnements sur l'abandon des enfants, la place des parents âgés au Japon.
J'ai aimé surtout, je crois, la nouvelle où une vieille femme et un viel homme se retrouvent tous les soirs dans le jardin d'un musée et finissent par tomber amoureux. Il se dégage beaucoup de douceur et de gentillesse de toutes ses nouvelles. le dessin de Tanigushi est très beau. Je recommande vivement cette lecture qui apporte quelques grammes de finesse dans un monde de brutes !
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L'orme du Caucase contient plusieurs nouvelles dont la première parle de cet arbre magnifique que certains veulent couper. Taniguchi prend le temps de raconter des histoires familiales émouvantes avec des parcours irréguliers. Il évoque autant l'abandon d'un enfant, qu'un divorce ou l'aventure amoureuse d'une grand mère. Avec ce trait précis en noir et blanc, cette lenteur calculée, il parle des relations humaines dans le Japon contemporain, il ne juge pas, mais il cherche à titiller notre sensibilité de façon très habile et pudique.
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Tout comme "l'Homme de la Toundra", "L'Orme du Caucase" est un recueil de plusieurs nouvelles.

Si, "l'Homme de la Toundra" est dans la lignée de séries comme "Le sommet des Dieux" ou "Seton, le naturaliste qui voyage" à cause de son côté aventure et défi de la nature, "L'Orme du Caucase" est plutôt dans le genre de "Quartier lointain" et "Journal de mon père".

On retrouve en effet huit nouvelles assez gentillettes et parfois touchantes, basées sur des relations familiales.

1. L'Orme du Caucase: Les nouveaux propriétaires d'une maison avec jardin sont confrontés à un dilemme : M. Harada doit-il couper le grand arbre dans leur jardin ?
2. le cheval de bois: La petite Hiromi est emmenée par ses grands-parents dans un parc d'attraction, mais bizarrement, elle n'ose pas s'aventurer sur les moulins.
3. La petite fille à la poupée: M. Iwasaki retrouve les traces de sa fille et de son ex-femme dans un journal après 23 ans.
4. La vie de mon frère: Un retraité essaye de convaincre son frère aîné, qui vit seul dans un hôtel, de venir vivre avec lui.
5. Les environs du musée: Une grand-mère part tous les soirs s'asseoir sur un banc public en face d'un musée, pour y parler avec un congénère et y contempler les derniers rayons de soleil sur le mur du musée.
6. le parapluie: Une petite fille séparée de son frère à la suite du divorce de leurs parents va retrouver ce dernier après plusieurs années d'appréhensions.
7. Dans la forêt: Deux frères quittent leur maison pour un HLM et doivent abandonner leur chien. La nuit ils croient reconnaître ses aboiements de l'autre côté de la forêt.
8. Son pays natal: Noémie, une jeune française vient de perdre son mari japonais d'une crise cardiaque. Malgré les problèmes de langue et de culture elle décide de rester au Japon par amour pour son époux.

Pas évident de placer huit nouvelles de Ryuichiro Utsumi en un peu plus de 220 pages et pourtant, pour chacune des huit histoires Jirô Taniguchi parvient à nous prendre par les sentiments dès les premières pages pour nous abandonner en pleine réflexion quelques pages plus loin. Impressionnant et rassurant de constater que même dans un monde de brutes, avec un type comme Jirô Taniguchi, quelques traits et quelques mots suffisent à nous émouvoir. Les histoires de Ryuichiro Utsumi n'ont pourtant rien d'extraordinaire, mais elles abordent des thèmes chers à Jirô Taniguchi, comme les relations familiales, la solitude ou l'amour.

A l'inverse des nouvelles dans "l'Homme de la Toundra", où l'on avait du mal à trouver une trame principale à travers les différents récits, c'est la solitude qui est le thème principal reliant les différentes histoires dans cet album. Une solitude que Jirô Taniguchi nous sert à toutes les sauces (divorce, séparation, peur de l'abandon, décès, vieillesse, disparition de l'être aimé), mais à chaque fois avec la délicatesse, la pudeur et la sensibilité qu'on lui connaît.

Mis à part le quatrième récit, j'ai adoré toutes ces histoires (parfois trop courtes) avec une mention spéciale pour la deuxième histoire, car s'il n'y a rien de plus beau qu'un enfant qui joue, l'histoire de la petite Hiromi qui n'ose pas jouer pour une raison tellement prenante, touche une corde sensible et fait réfléchir.
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