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EAN : 9782213721019
400 pages
Fayard (18/08/2021)
  Existe en édition audio
3.4/5   138 notes
Résumé :
Réalisateur culte de Reservoir Dogs, Pulp Fiction et Kill Bill, Quentin Tarantino fait une entrée aussi fracassante qu’attendue en littérature. De la Toile à la page, il transcende son style unique, son inventivité débordante et son sens phénoménal du dialogue et du montage pour livrer un premier roman d’une incroyable virtuosité.
Des répliques désopilantes, des conversations cinéphiles enlevées, des péripéties haletantes, une fresque épique du L.A. de 1969 à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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En 2013, Quentin Tarantino avait rendu hommage à Jean-Paul Belmondo en sa présence au Festival Lumière, à Lyon.
-"JP Belmondo. le vrai gars était là, c'est la première fois que je le rencontrais".


Dans "Il était une fois à Hollywood", inspiré du film, le cascadeur Cliff Booth ( doublure de l'acteur Rick Dalton), est fasciné par l'acteur français :
-"À Bout de Souffle" est le premier film que Cliff a vu. Belmondo joue une petite frappe, et il joue sans le mettre en valeur, il le joue comme les gens le sont dans la vie ou dans la rue "


Pour Cliff, les acteurs d'Hollywood sont des acteurs, ils ne font que des trucs de cinéma, des choses qu'on attend des acteurs dans leurs films. Mais avec Belmondo, il voit une tentative de briser ce moule.
"Pussycat", une petite hippie de Charles Manson charme Cliff, en lui miauliant:
-Cascadeur? C'est mieux qu'être acteur!


Quentin Tarantino ou l'art de retarder l'action par le bavardage, le talent qui consiste à revisiter les films de genre ( ici un western/ thriller) en leur tirant la langue,Les héros qui n'en sont jamais vraiment et ce plaisir de chorégraphier la vengeance...


L'auteur a "novellisé" son film, (pour un feuilleton Netflix) et a transformé quelques scènes, en hommage au Cinéma.
Sharon Tate ( la femme de Polanski jouée par Margot Robbie) entre dans un cinéma gratuitement, en montrant à la caissière que c'est elle sur l'affiche, dans un petit rôle...
Cliff ( Brad Pitt, meilleur acteur dans un second rôle pour ce film) qui fait son cinéma à la mort de sa femme et obtient un non-lieu, alors que tout Hollywood sait qu'il l'a butée, lors d'une...dernière dispute!
Rick ( di Caprio) joue une scène avec chacun de ses partenaires, hors caméras, afin de préparer la grande scène, dans laquelle ils menacent de dégainer leur pistolet.....


Attention, vous êtes prêts? Silence, ça tourne, moteurs!
Ce film est le 2ème meilleur film de Tarantion ( 3 Golden Globe et 389 millions de dollars)
"Un livre, c'est différent, les gens ne le lisent pas d'un coup, ils y vont à plusieurs reprises_. le récit peut évoluer, il peut croître", dit-il, expliquant qu'il a mis dans le livre une scène de dialogue dans un bar que "vous ne mettriez pas dans les 40 dernières minutes d'un film". Quentin Tarentino.
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S'il est courant qu'un film soit l'adaptation d'un roman, il est rare, à l'inverse, qu'un roman s'inspire d'un film. le livre Il était une fois à Hollywood a particulièrement attisé ma curiosité, car le film, que j'avais vu lors de sa sortie, doit une partie importante de son succès à des effets visuels et sonores spectaculaires, difficiles à transposer dans l'écrit. C'est de surcroît le cinéaste lui-même, un grand parmi les grands, qui prend la plume.

Pour Quentin Tarentino, être cinéaste est une mission intégrale et indivisible. Son champ réunit scénario et dialogues et réalisation et production (… et peut-être même encore d'autres spécialités). Mais un film est encadré par son format type, par ce que le public en exige, et au final, la production impose des limites. Impossible notamment de s'attarder à fouiller indéfiniment les états d'âme des personnages. le réalisateur n'a pas pu exploiter tout ce que le scénariste-dialoguiste avait imaginé, voilà pourquoi le cinéaste a éprouvé le besoin de s'exprimer en romancier. Une manière de se poser face à un espace infini, car le lecteur a tout son temps.

Le livre et le film s'inspirent d'un épouvantable fait divers, qui me fait frissonner aujourd'hui encore, le meurtre sauvage en 1969 de la très belle et talentueuse actrice Sharon Tate, enceinte de huit mois, épouse du jeune réalisateur Roman Polanski. Les tueuses et les tueurs, drogués, étaient membres d'une secte de hippies manipulés par un gourou, Charles Manson, un délinquant crasseux et frustré.

Mais Tarantino a l'habitude d'insérer des fictions dans des histoires vraies dont il réécrit le dénouement. le 9 août 1969, dans le livre comme dans le film, Sharon Tate se porte très bien, merci pour elle. le film va même jusqu'à exhiber complaisamment une neutralisation sanglante des hippies, dans l'esprit du massacre jouissif d'Hitler et des dirigeants nazis par les Inglorious Basterds. On ne retrouve pas cette scène hyperviolente dans le livre. Les péripéties mettent juste l'accent sur les antagonismes malsains opposant, dans les années soixante, le microcosme bien établi et néanmoins déjanté d'Hollywood, versus le mouvement contestataire de la contreculture hippie et ses dérives.

Des années qui consacrent aussi une forme de renouveau du cinéma américain, après une longue période de production massive presque standardisée de westerns et de polars de série B. On touche là au vrai thème du livre, dédié au portrait en profondeur de deux personnages fictifs du microcosme, Rick Dalton et Cliff Booth (interprétés respectivement dans le film par Leonardo DiCaprio et Brad Pitt).

En jouant des rôles de héros dans de multiples nanars pendant une quinzaine d'années, Rick Dalton avait atteint un bon niveau de notoriété et de prospérité. Il avait ainsi pu acquérir une belle maison sur les collines bordant Hollywood, l'occasion d'être le voisin de nouvelles stars en vogue, comme Polanski et Sharon Tate. Mais les temps changent et Rick ne trouve plus que des rôles de « méchant » dans ce qu'on a appelé des westerns spaghetti. Alors il gamberge et s'efforce de dissimuler son alcoolisme, en tout cas les jours de tournage. Cliff Booth avait été la doublure cascade de Rick, il n'est plus que son chauffeur, son homme à tout faire et néanmoins son ami. Ancien héros de la Seconde Guerre mondiale, il traînait sur les plateaux une réputation de brute et même de tueur. Il n'est certes pas du genre à s'en laisser conter, mais en même temps, ce fin psychologue est observateur, intelligent et cohérent. Il prend la vie comme elle vient et on peut compter sur lui dans les moments difficiles.

Un rythme enlevé, des scènes surprenantes, des allers-retours inattendus dans un passé historique, des dialogues savoureux, parfois hilarants : Tarentino sait s'y prendre pour captiver son lecteur. Il dépeint avec empathie des personnages fictifs ou réels, qui, comme tous les êtres humains, masquent leurs faiblesses derrière une façade de circonstance. Il prend aussi plaisir à étaler, tantôt avec tendresse, tantôt avec férocité, une immense culture cinématographique, dans laquelle on n'est pas forcé de toujours trouver de l'intérêt.

A cette réserve près, le roman m'a réellement emballé et me donne l'envie de revoir le film… Peut-être ensuite voudrai-je relire le roman !

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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N'ayant pas vu le film, je me demande comment est la version caméra de ce roman. Parce que la version écrite est légèrement insupportable si l'on est pas un fada du cinéma hollywoodien : Tarantino excelle dans toutes ces références, pour ceux que ça intéresse. Trop pour moi donc déception toute relative. Si, en revanche, vous êtes un collectionneur, un fan invétéré, un admirateur de ce que produit le cinéma américain depuis 50 ans, toute cette histoire, en scènettes, est faite pour vous. de mon côté, je tenterai quand même le film, pour voir...
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Je me suis pourléché les babines, à la réception de cet ouvrage, couverture rouge sang, normal pour Tarantino me direz-vous, reçu dans le cadre de la Masse Critique de septembre et pour l'attribution duquel je remercie très chaleureusement Babelio et les éditions Fayard.

J'ai vu et aimé tous les films de Tarantino, sauf celui dont il est question ici. Et bien que j'en aie entendu parler, Il était une fois à Hollywood est pour moi une découverte. Et quelle découverte !

Je dois dire que je me suis sentie d'entrée abominablement frustrée, car Tarantino débute son récit comme un scénario... mais fort heureusement, cela n'a duré qu'un chapitre ! Ouf !
Oui, car c'est un roman que j'attendais ... et c'est bien d'un roman qu'il s'agit, un roman riche, foisonnant, hommage vibrant au cinéma avec une histoire menée tambour battant, pleine de rebondissements surprenants, truffée de dialogues percutants rondement menés, bourrée d'anecdotes et de références cinématographiques en tout genre, du sérieux au parodique et de l'admiration à la mise en boîte !

Y'a du rythme, y'a du groove et tout cela est bien déjanté. C'est un régal !
Tarantino a une façon bien à lui de présenter ces folles années 60, décennie de tous les excès, de toutes les folies avec le portrait trempé à l'acide de la dégénérée famille Manson et de son sinistre gourou, pauvre raté qui se rêvait en star du rock, alors qu'il n'était qu'une merde tarée.

N'y cherchez pas la patte d'un romancier hors norme. Non, Tarantino est avant tout un cinéaste génial et son bouquin ne vous fera pas l'effet coup de poing en pleine gueule que produit son cinéma., car il n'y a pas ce choc de l'image, indissociable de son style.

Pour autant la balade de Rick Dalton et Cliff Booth dans ce Hollywood frappadingue des années 60 vous emportera loin, très loin de votre quotidien et vous ne regretterez pas le voyage, d'autant plus que vous y retrouverez le visage rêveur et lumineux de la magnifique Sharon Tate, celle qui a épousé un "Mozart du cinéma" (selon Tarantino) en l'occurrence Roman Polanski.
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Il était une fois.....Quentin Tarantino.
Réalisateur mondialement connu pour styliser les scènes de violences les plus trash avec un certain degré d'humour noir, et pour ses dialogues crus, il s'essaye ici, avec cette novélisation, à l'écriture.

Je ne ferais pas ici l'éloge du grand réalisateur qu'il est. Je m'attarderai surtout sur son roman.

Il était une fois à Hollywood est le roman tiré du film Once upon a time in Hollywood, réalisé par Quentin Tarantino himself.
Je savais que nombre de films étaient l'oeuvre de l'adaptation d'un roman mais je ne savais pas que l'inverse se faisait. Il s'agit d'un style peu réputé en France à l'inverse d'autres pays.

Je n'ai pas encore eu le plaisir de voir le film, mais pour ce qui est du livre......j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le vif du sujet, si tant est que j'y sois parvenu à un moment donné. Je me suis accroché pour ne pas abandonner, alors qu'initialement j'étais ravi d'entamer cette lecture.
Les références au cinéma hollywoodien des années 60 sont omniprésentes et les détails superflus sont légions. Je me suis ennuyé à suivre le parcours de l'acteur Rick Dalton et de sa doublure cascade Cliff Booth. Les nombreuses rencontres et les paragraphes entiers sur des personnages joués par l'acteur ont eu le don de me faire décrocher plus d'une fois.
D'autres personnages comme Sharon Tate, Roman Polanski et Charles Manson font des apparitions, où l'auteur réécrit une partie de leur véritable histoire.

Il n'y a pas d'authentique fil conducteur, juste quelques tranches de vie de ce méli mélo de personnages au caractère singulier.

On retrouve inévitablement le style tarantinesque (heureusement pour mon attention) dans les discussions entre les personnages et dans la mise en scène d'évènements très haut en couleur. Même à la lecture sa touche se fait sentir et apporte du pep's (fiction lol) à l'ensemble.

Pour finir, un Tarantino c'est esthétique, et ça se regarde assis devant un écran de cinéma.
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critiques presse (3)
LeFigaro
23 septembre 2021
Un roman boursoufflé et dénué de style.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeMonde
27 août 2021
« Il était une fois à Hollywood », une novélisation de son dernier film. C’est l’occasion de parler de ce genre littéraire souvent décrié – et, bien sûr, de cinéma.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Bibliobs
23 août 2021
Une chose est sûre. Tarantino en avait sous le pied. Reprenant les éléments déjà présents dans son film, il en approfondit les situations avec un enthousiasme débordant, ajoutant de nouvelles pistes, enrichissant la personnalité des personnages, remaniant même la fin de l’histoire.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
La sonnette retentit sur le bureau de Marvin Schwarz. L’agent de chez William Morris appuie sur le bouton de l’interphone. « C’est mon rendez-vous de dix heures et demie, mademoiselle Himmelsteen ?
– Oui, monsieur Schwarz, répond la voix flûtée de sa secrétaire dans le minuscule haut-parleur. M. Dalton attend à l’extérieur. »
Marvin enfonce à nouveau le bouton : « Je suis prêt. Quand vous voulez, mademoiselle Himmelsteen. »
Lorsque la porte du bureau de Marvin s’ouvre, sa jeune secrétaire, Mlle Himmelsteen, entre la première. C’est une femme de vingt et un ans, d’obédience hippie. Elle porte une minijupe blanche qui met en valeur ses longues jambes bronzées et a de longs cheveux bruns, coiffés à la Pocahontas, une natte de chaque côté du visage. Bel homme de quarante-deux ans, l’acteur Rick Dalton, avec sa banane châtain, luisante de gomina comme il se doit, lui emboîte le pas.
Marvin se lève de sa chaise, derrière son bureau, un grand sourire lui illumine le visage. Mlle Himmelsteen s’apprête à faire les présentations, mais Marvin l’interrompt. « Mademoiselle Himmelsteen, étant donné que je viens de me farcir un festival Rick Dalton, inutile de me présenter cet homme. » Marvin s’approche du cow-boy, main tendue. « Allez, on se la serre, Rick ? »
Rick sourit et serre vigoureusement la main de l’agent. « Rick Dalton. Merci beaucoup, monsieur Schwartz, de prendre le temps de me recevoir. »
Marvin le corrige : « C’est Schwarz, pas Schwartz. »
Bon sang, je suis déjà en train de faire foirer tout le truc, se dit Rick.
« Nom d’un petit bonhomme… Je suis absolument désolé… monsieur Sch-WARZ. »
Avant de libérer sa main, M. Schwarz dit : « Appelez-moi Marvin.
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L'acteur préféré de Cliff, sans conteste, et haut la main, c'était Toshiro Mifune. Il contemplait parfois le visage de Mifune avec une telle intensité qu'il en oubliait de lire les sous-titres. L'autre acteur étranger que Cliff aimait vraiment, c'était Jean-Paul Belmondo. Quand Cliff avait vu Belmondo dans "A bout de souffle", il s'était dit : ce mec ressemble à un putain de singe. Mais c'est un singe qui me plaît.
Comme Paul Newman, que Cliff appréciait, Belmondo avait un charme de star de cinéma.
Mais quand Paul Newman jouait un salopard, comme dans "le plus sauvage d'entre tous", il était encore un salopard sympathique. Alors que le gars d' "A bout de souffle" n'était pas juste un connard de tombeur sexy. C'était un pauvre type, un voleur à la petite semaine, un sale con. Et, contrairement à un film hollywoodien, ils ne le rendaient pas attachant. Dans les films hollywoodiens, ils les rendaient toujours attachants, ces sales cons, et c'était le truc le plus bidon que faisait Hollywood. Dans la vraie vie, ces fumiers n'avaient vraiment rien d'attachant.
Voilà pourquoi Cliff appréciait que Belmondo n'ait pas fait ça de son personnage de petite frappe dans "A bout de souffle". Les films étrangers , estimait Cliff, étaient plus comme des romans. Ils se fichaient que vous aimiez ou pas les personnages principaux. Et Cliff trouvait cela intrigant.

Page 40/41 - Hommage de Tarantino à Belmondo.
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p.277-8.
Pat et Mike l'avaient regardé sortir de sa poche sa médaille du Mérite et la faire tomber sur la table, dans un bam sonore.
" Le jour qui m'a valu ça, avait-il dit en indiquant la médaille du Mérite, j'en ai tué au moins sept. Peut-être neuf. Mais au moins sept. Et ça, putain, c'était juste une journée. Quand j'étais en Sicile, je tuais des Italiens tous les jours. "
Se recalant dans le fond de sa chaise, il avait ajouté : " Et, en Sicile, j'y suis resté longtemps. Tres longtemps. "
Les visages des deux Italiens étaient devenus écarlates.
Et Cliff avait repris : " En fait, j'ai tué tellement d'Italiens qu'ils m'ont déclaré héros de guerre. En conséquence de quoi, en tant que héros de guerre, j'ai une licence pour me trimballer avec ceci. "
Cliff avait sorti de son autre poche de veste un .38 à canon court, qu'il avait bruyamment posé sur la table, bam à côté de la médaille du Mérite. Pat et Mike avaient sursauté sur leurs chaises en le voyant sortir son pistolet et le poser sur la table.
Cliff s'était penché en avant et avait murmuré à l'attention des deux flingueurs.  " Vous savez quoi ? Je parie que je pourrais prendre ce pistolet et vous butter tous les deux - sur-le-champ - dans cette petite pizzeria merdique. Sous le nez du proprio, des serveurs, des clients et de Charlie Chaplin. Et vous savez quoi ?
" Je parie, je prends le pari, que je m'en tirerais. Parce que je suis un héros de guerre. Et que vous deux,vous êtes juste des macaronis dégénérés. "
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Cliff ne se demandait jamais ce que feraient les américains, si les Russes, ou les nazis, ou les Japonais, ou les Mexicains, ou les Vikings, ou Alexandre le Grand venaient un jour à occuper de force l'Amérique. Il savait ce que feraient les Américains. Ils chieraient dans leur froc et appelleraient les flics. Et quand ils se rendraient compte que non seulement la police ne pouvait pas les aider, mais qu'en plus elle travaillait pour l'occupant, au bout d'une brève période de désespoir, ils rentreraient dans le rang.
P 48
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Roman sait qu'il n'aurait pas dû accepter de sortir à nouveau le lendemain de la fête au Playboy Mansion, et il sent le silence hostile de Sharon. Il sait très bien qu'elle avait prévu de passer la soirée à la maison, à lire tranquillement au lit.
Et il sait qu'une apparition à la télé suppose beaucoup plus de travail pour elle que pour lui.
Et pourtant, elle a accepté de se mettre sur son trente et un, elle a accepté de quitter la maison et de faire tout ça pour lui.
Mais, à présent, c'est l'heure d'un ressentiment de guerre froide.
Sharon est tellement solaire que, lorsqu'elle bloque le soleil, l'effet est glaçant.
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